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Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)

Prière à Louise de France, "Madame Dernière", fille de Louis XV

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Louise-Marie de France

"Madame Louise", "Madame Dernière"

Vénérable Mère Thérèse de Saint-Augustin

née le 15 juillet 1737 à Versailles

morte le 23 décembre 1787 à Saint-Denis

 

 

 

Blason-ville-de-Versailles--Yvelines-.png

 

 

 

Prière pour la béatification de la

Vénérable Thérèse de Saint-Augustin

 

Dieu, notre Père,

Tu as établi Roi des nations

Ton Fils Bien-Aimé, le Christ Jésus ;

à la prière de Sa Mère,

la Vierge Marie, Reine et beauté du Carmel,

accorde à Ton Église de recevoir comme modèle

la Vénérable Thérèse de Saint-Augustin,

Madame Louise de France,

en confirmant la sainteté de sa vie.

Par son intercession

et dans la communion de l’Esprit Saint,

enseigne-nous la pratique de l’Év angile

dans le contexte social du quotidien ;

fais que les responsables politiques

œuvrent pour le bien des peuples

et travaillent au mieux être des plus démunis,

développe en nous le zèle ecclésial

dans le combat contre les forces du mal,

donne-nous l’amour de la vie religieuse

qui est recherche de Dieu et service fraternel.

Amen.

 

 

Louise-Marie-de-France--Louise-Marie-de-Bourbon---par-Jean-.jpg

 

 

Pour prendre contact avec

L’association des Amis de Louise de France,

il est possible de s’adresser au :

Couvent des Carmes

5 villa de la Réunion

75016 PARIS

 

 

Louise-Marie-de-France--1748-.-Portrait-par-Jean-Marc-Natti.jpg

 

 

Paroles de la Vénérable Louise de France

 

 

« Mes chaînes pour être brillantes n’en étaient pas moins des chaînes. »

(à la Cour).

 

« Ne craignez pas que je me rappelle jamais ce que j’ai été,

je veux oublier jusqu’à mon nom. »

 

 

Madame-Louise-de-Francois-Hubert-Drouais.-Musee-national-.jpg

 

 

« Je vous supplie, mes sœurs, de me recevoir et d’oublier

ce que j’ai été dans le monde.

Priez Dieu pour le roi et pour moi.

Je désire de toutes les forces de mon âme d’être carmélite. »

 

« Pour jouir de Jésus, il faut porter sa croix.

Une religieuse obéissante a la clef du Paradis.

De la cellule au Ciel, il n’y a qu’un pas.

La peine ne dure qu’un moment, la récompense sera éternelle. »

 

 

Visite-de-Louis-XV-a-Madame-Louise-de-France-au-Carmel-de-.jpg

 

 

« Je suis sûre que si je fais un bon usage de cette croix,

elle est seule capable de me mériter le Ciel. »

 

 Ses derniers mots furent :

"Au paradis ! Vite ! Au grand galop !"

 

 

"Testaments spirituels" de Louise de France

 

 

Cellule-de-Mere-Therese-de-Saint-Augustin--Madame-Louise.jpg

Cellule de la Vénérable Thérèse de Saint-Augustin

 

 

 

Sur sa vocation

 

« Je le sens, le Seigneur m’appelle à quelque chose de plus élevé qui m’attache plus particulièrement à son service. Ce qu’il veut, ce qu’il exige de moi, c’est une conformité plus exacte à la morale de l’Evangile où il dit : « Que celui qui veut être à moi porte sa croix et qu’il me suive Je ne soupire qu’après un divorce qui me séparerait du monde, si la Providence m’aplanissait les obstacles.

Vous avez agréé mon sacrifice, et il ne me reste qu’à attendre le moment que vous avez marqué. Je l’attends, ô mon Dieu ! et c’est avec autant de soumission que d’empressement. Hâtez ô mon Dieu, hâtez, précipitez cet heureux moment ! Ne suis-je pas assez éprouvée ? Ne connaissez-vous pas assez à fond le voeu de mon coeur ? Après tant d’années de constance, doutez-vous de ma résolution ? M’avez-vous vue varier un seul instant ? Ne m’avez-vous pas toujours aperçue tournée vers la voix qui m’appelle ; tendant à elle de toutes mes pensées, de tous mes désirs, de toutes mes forces ; soupirant sans cesse après le bonheur de la suivre, fondant en larmes de me voir ainsi renvoyée d’année en année ? Je ne me suis rien déguisé : abaissements, pauvreté, austérités de toute espèce, privations de toutes les sortes, solitude, délaissements, contradictions, humiliations, mépris, mauvais traitements. J’ai mis tout au pis. Rien ne m’a effrayée. J’ai comparé l’état de princesse à l’état de Carmélite, et toujours j’ai prononcé que celui de Carmélite valait mieux ; et jamais ce jugement ne s’effacera de mon coeur. Vous m’êtes témoin, ô mon Dieu, que si c’était là votre volonté mon coeur volerait bientôt au-devant du saint asile que vous m’auriez choisi ! Mes jours se dissipent, mes années s’écoulent ; hélas ! que me restera-t-il a donner à Dieu ? Détachez de plus en plus mon coeur de tous les liens qui pourraient le retenir ! Dieu, qui commandez aux orages et aux tempêtes, apaisez les troubles intérieurs qui pourraient empêcher votre voix de se faire entendre toute seule au dedans de moi ; calmez s’il le faut jusqu’à mes espérances ; anéantissez en moi jusqu’aux regrets ! Remplissez mon âme de cette sérénité pure qui surpasse tout sentiment. »

 

« Madame Louise de France », Léon de la Brière.

 

Madame-Marie-Louise-Therese-Victoire-de-France--huile--L-.jpg

 

 

Cantique de Louise de France

Voeu de Louise de France

 

1

S'en est fait l'esprit divin

Vient s'emparer de mon âme.

Je sens naître dans mon sein

Une merveilleuse flamme.

Mon cœur en est consolé

Qu'un seul dieu me plaise mes charmes

Tant que je le posséderai

Je ne tarirai point mes larmes.

 

2

Non le plaisir de la cour

Ne saurait me satisfaire.

Un si aimable séjour

Ne saurait à mon cœur plaire.

Les biens de l'éternité

De mes pensées sont les délices,

Mais comme un cerf altéré

Qui court aux eaux de la justice.

 

3

A quoi sert ce grand cela

D'une vaine créature

Qui du séjour au trépas

Devient les verts de la parure.

Les rois et les empereurs

Ne risquent hélas que sur la terre,

Mais devant leur créateur

Ne sont que cendres et poussières.

 

4

Nous voyons le conquérant,

Ces César, ces Alexandre

Dans un affreux monument,

En pourriture et en cendres,

Et les biens pour incertains

Que le bonheur est manifeste

C'est aspirer au vrai bien

Et abandonner les terrestres.

 

5

Nous avons trois ennemis :

J'entends la chair et le monde

Qui nous combattra à l'envie.

Leur fureur est sans seconde,

Mais pour me mettre à l'abri

De leurs insolentes poursuites

Au couvent de Saint-Denis

Je veux me rendre carmélite.

 

6

Aujourd'hui toute chargée d'or

Et de pierres précieuses,

Demain être au rang des morts,

Abandonnée et affreuse,

Retombée dans le néant !

Sans nul égard à la noblesse :

Elle prouve constamment

Notre orgueil et notre faiblesse.

 

7

Ouvrez mes chères sœurs, ouvrez

La porte du monastère.

Je veux rester renfermée

Courant ma vie tout entière

Je suis venue en secret

Sans la vue de mon cher père

Mais il a tant de bonté

Qu'il saura ma vie austère.

 

8

Je ne veux pas parmi vous

Ouvrir la préférence

Mais partageons entre nous

Le jeûne et la pénitence.

Allez, partez, écriez,

Dites au Roi avec révérence

Que vous avez vu cloîtrer

Madame Louise de France.

 

Madame-Louise-en-1763-par-Drouais.jpg

 

 

 

 

Madame Louise de France

 

 

 


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