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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 11:23

J.-de-Cronstadt-adhesion-a-la-nation-russe-parousie.over-.jpg

Sergiev Ivan Ilitch dit Jean de Cronstadt (ou Kronstadt)

Иван Ильич Се́ргиев - Иоанн Кронштадтский

Archiprêtre de l’Église orthodoxe russe

né le 19 octobre 1829 à Sura (Goubernia d'Arkhangelsk)

(Сура, Архангельская губерния)

mort le 20 décembre 1908 à Kronstadt (Goubernia de Saint-Pétersbourg)

(КронштадтСанкт-Петербургская губерния)

Canonisé par le Concile de l'Église russe réuni à Zagorsk

(Serguiev Possad - Сергиев Посад), le 8 juin 1990 

 

 

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« Nous ne cesserons jamais, Ô Sainte Mère de Dieu,

tout indignes que nous sommes, de louer Votre puissance ;

car si Vous ne nous assistiez pas de Vos prières,

quel est celui qui nous aurait délivré de nos calamités ? »

 

Saint Jean de Cronstadt

« Le Serviteur des exclus et des déshérités »

 

 

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Слава в вышних Богу и на земле мир,

людям Его благоволения.

 

Gloria in excélsis Deo et in terra

pax homínibus bonæ voluntátis.

 

Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,

 et paix sur la terre aux hommes qu'il aime.

 

 

Acathiste à Saint Jean de Cronstadt

 

 

Peinture-Jean-de-Cronstadt-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

"MA VIE EN JÉSUS-CHRIST"

"МОЯ ЖИЗНЬ ВО ХРИСТЕ"

d'après le journal spirituel de Jean de Cronstadt

Chapitre 2

« De la Prière »

 

 

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1. De l’esprit de la prière

La prière, c'est l'élévation de l'esprit et du coeur vers Dieu. D'où il suit que ceux dont l'intelligence et le coeur sont trop attachés aux choses terrestres, comme l'argent, les honneurs, ou adonnés aux passions telles que la haine ou l'envie, ceux-là ne sont pas capables de prier ; car les passions en général captivent le coeur, autant que Dieu le dilate et lui donne la vraie liberté.

- Lorsqu'un homme mauvais s'adresse à un homme de bien pour le prier de lui venir en aide, il fait tout son possible pour lui ressembler en apparence, afin que sa demande soit couronnée de succès. Il faut qu'il en soit de même lorsqu'il adresse sa prière au Seigneur, ou à sa très pure Mère, ou aux anges, ou aux saints. Pour que notre prière soit exaucée, il faut tâcher de ressembler autant que possible au Seigneur, ou à sa très pure Mère, ou aux anges, ou aux saints. C'est là qu'est le secret de notre rapprochement de Dieu et du prompt succès de nos prières.

- Il y a des gens qui disent : Nous nous lassons bien vite de prier. Et pourquoi ? Parce que vous ne vous représentez pas vivement le Seigneur comme étant toujours auprès de vous. Contemplez-Le continuellement des yeux de la foi, et vous passerez alors toute une nuit à prier sans éprouver la moindre fatigue. Que dis-je, une nuit ! Vous resterez trois jours et trois nuits à prier et vous ne serez pas fatigué. Rappelez-vous les stylites. Ils sont restés des années entières en état de prière sur une colonne et triomphaient de la chair qui, chez eux aussi, comme chez nous, était sujette à la paresse. Et vous, vous trouverez pénible quelques heures, que dis-je, une petite heure de prière en commun avec vos frères !

 

 

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- Dans la prière qui contient une demande, l'essentiel, c'est la foi en Dieu, un désir sincère et ferme d'obtenir les biens que nous demandons, ainsi que le désir de ne plus retomber dans les péchés dont nous nous repentons. Or, souvent ce désir est sur nos lèvres et dans notre pensée, mais notre coeur reste insensible ; ou, autrement dit, nous nous détournons du péché dans nos paroles, mais le coeur ne le fait pas et nous continuons à persévérer dans les péchés, dont nous demandons à être délivrés. C'est ainsi que la prophétie d'Isaïe s'accomplit sur nous : Ce peuple M'honore du bout de ses lèvres, et son coeur est loin de Moi. (Is 29,13).

- Notre Père, qui êtes aux cieux ! Quel sublime, émouvant et religieux spectacle, lorsque nous entendons dans une réunion nombreuse à l'église, ou dans un cercle de famille, ou dans une réunion d'élèves ou de militaires, ces paroles prononcées du fond de l'âme et sortant, on le dirait, véritablement d'un seul coeur et d'une seule bouche ! Quel sublime spectacle, lorsque nous voyons que ces paroles se réalisent dans la vie même des hommes ! Et en vérité, elles se réalisent quand chacun a pour les autres un sentiment d'amour fraternel ; que tous vivent en paix, les cadets obéissant à leurs aînés, ceux qui ont moins d'esprit à ceux qui en ont plus, rendant l'un à l'autre ce qui leur est dû, se respectant mutuellement, et toujours prêts à céder l'un à l'autre quand il s'agit d'honneur et de préséance : Prévenez-vous par des témoignages d'honneur. (Rom 12,10). Quel spectacle véritablement céleste, lorsque les membres nombreux d'une famille, en se mettant à table, répètent tous de la bouche et du coeur : Notre Père ! confessant le seul Père céleste comme leur très saint Maître, désirant que sa Volonté soit uniquement faite sur la terre et le considérant comme celui qui seul nourrit toutes les créatures ! Quel spectacle imposant lorsque le maître de la maison attribue tout ce dont il dispose en fait de nourriture et de boisson non à lui-même, mais à Dieu ; lorsque, regardant les dons de Dieu comme appartenant à tous, il estime le moindre comme son égal et se croit l'obligé de celui qui lui fait l'honneur de s'asseoir à sa table ! Mais quel saisissant et émouvant spectacle se produirait, si toute la terre, tous les peuples, de leurs bouches et de leurs coeurs unis, s'écriaient, les regards tournés au ciel : Notre Père ! qui êtes aux cieux ! que votre nom soit sanctifié - en nous tous ! Que votre règne arrive, tel qu'il était au commencement, avant le péché ; que votre Volonté clémente et parfaite soit faite sur la terre éternellement, comme elle se fait au ciel, et que l'abus de liberté disparaisse ! Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, pardonnez-nous nos offenses, etc. Oh ! si tous les hommes avaient ces mêmes pensées et ces mêmes désirs ! Mais il en sera ainsi un jour : Oui, ce jour viendra où tout le genre humain ne formera qu'un seul troupeau, où il n'y aura qu'un bercail et qu'un Pasteur. (Jn 10,16).

 

 

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- Moyen de réussir dans une bonne oeuvre. - Lorsque tu fais ta prière du soir ou du matin, demande-toi bien ce que tu as à faire pour accomplir cette oeuvre et désire sincèrement d'en venir à bout pour la gloire de Dieu. Le Seigneur et sa très pure Mère éclaireront ton esprit, inspireront à ton coeur une pensée lumineuse qui te fera voir comment tu dois agir pour l'accomplir. Si tu veux par exemple écrire un discours ou un sermon et ne sais quel sujet choisir dans ton coeur en ce moment aride et privé des eaux vives de la grâce, penses-y bien sincèrement pendant ta prière et le Seigneur, ainsi que sa très pure Mère, te montreront clairement le sujet que tu dois prendre avec tous ses détails, au point que ton coeur soudainement éclairé verra nettement tous les côtés du sujet que tu auras à traiter.

- Lorsque tu vois que ton prochain a des défauts et des passions, prie pour lui. Prie pour chacun, même pour tes ennemis. Si tu vois que ton frère est fier et acariâtre, qu'il se comporte envers toi ou envers les autres avec orgueil, prie pour lui, afin que Dieu éclaire sa raison et réchauffe son coeur du feu de sa grâce. Dis : "Seigneur, enseignez à votre serviteur tombé dans l'orgueil du démon la douceur et l'humilité, et bannissez de son coeur l'obscurité et le fardeau de l'orgueil satanique !" - Si tu vois qu'il est méchant, prie ainsi : "Seigneur, faites que votre serviteur devienne bon, par l'effet de votre grâce !" - S'il est avide d'argent et cupide, dis : "Ô notre trésor impérissable, ô notre richesse inépuisable, faites que votre serviteur que vous avez créé à votre image et à votre ressemblance, comprenne le mensonge trompeur de la richesse et sache que tout ce qui est terrestre n'est que vanité, ombre et rêve, que la vie de chaque homme n'est qu'une herbe éphémère, une toile d'araignée, et que vous seul êtes notre richesse, notre paix et notre joie !" -Si tu vois un envieux, prie de la manière suivante : "Seigneur, éclairez la raison et le coeur de votre serviteur en lui apprenant les dons sublimes innombrables et ineffables qu'il a reçus de votre inépuisable Générosité. Dans l'aveuglement de sa passion, il vous a oublié, ainsi que vos dons précieux, et se croit pauvre, étant même au sein de l'abondance dont vous l'avez comblé, et il regarde d'un oeil d'envie les biens qui appartiennent à vos serviteurs et dont, ô bienfaiteur inexprimable, vous nous comblez tous, chacun selon nos forces et selon les vues de votre Volonté. Ôtez, ô Seigneur très miséricordieux, le voile du démon des yeux du coeur de votre serviteur et accordez-lui la componction et les larmes du repentir et de la reconnaissance, afin que l'ennemi ne se réjouisse pas de s'être emparé de lui pour le détourner de votre Volonté." - Si tu vois un homme ivre, dis du fond du coeur : "Seigneur, jetez un regard de bonté sur votre serviteur, séduit par les désirs de ses entrailles et de la jouissance charnelle, faites-lui connaître la douceur de la sobriété et de l'abstinence ainsi que celle des fruits spirituels qu'elles apportent." - Lorsque tu vois quelqu'un qui est adonné à la bonne chère et en fait son unique bonheur, dis : "Seigneur, vous êtes notre meilleur régal, le régal à jamais impérissable et qui donne la vie éternelle ! Purifiez votre serviteur de l'impureté de la gourmandise, qui le rend entièrement charnel et étranger à votre Esprit, et faites-lui connaître la douceur de votre régal céleste et vivifiant, le régal de votre Corps et de votre Sang, ainsi que celui de votre sainte, vivante et agissante Parole." - Prie en ces termes ou autres pareils pour tous les coupables et ne te permets pas de mépriser qui que ce soit pour son péché ou de te venger de lui, car tu n'aurais fait par là qu'augmenter la plaie qui le ronge. Au contraire, corrige-le à force de conseils, de menaces et de punitions, combinés de façon à enrayer le mal, ou l'arrêter dans des limites modérées.

 

 

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- Notre Père ! que votre règne arrive. Le Seigneur règne partout, dans tout le monde visible. Il règne dans tous les coeurs des anges ; il règne aussi par sa puissance infinie et par sa justice sur les esprits du mal et sur les hommes adonnés au mal et à l'injustice. Les premiers sont par sa Volonté suprême enchaînés d'éternels liens et plongés dans les ténèbres jusqu'au jour du jugement, et les seconds sont condamnés à subir diverses punitions sur cette terre en attendant d'en subir encore dans l'éternité au milieu du feu inextinguible. Mais, comme il est la Verité, Il ne règne pas par sa Vérité ni dans les démons, ni dans les hommes du mal, ni dans les injustes, parce qu'ils renferment le mensonge. Il ne règne pas en eux par l'amour, parce qu'ils renferment la méchanceté. Il ne règne pas non plus dans les impies ni par la foi, ni par l'espérance et l'amour, ni par l'esprit d'obéissance absolue à ses lois : Mais pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur, et ne faites-vous pas ce que Je dis ? (Luc 6,46). Si vous m'aimez, gardez mes commandements. (Jn 14,15). Dieu règne sur moi, sur le moindre mouvement de mon âme et de mon corps, par exemple sur ma parole. Il règne sur mon corps et le fait obéir à ses lois pour tout ce qui concerne la nourriture, le repos, le sommeil, l'accroissement, le mouvement. Il règne sur mon âme par la pensée et la parole qui se produisent d'après ses lois. Mais Il ne règne pas toujours dans mon coeur, dans mes inclinations intimes et dans ma liberté. Je suis souvent enclin au mal et je commets le mal au lieu de faire le bien. Je m'oppose souvent au Seigneur et à ses lois. Je manque souvent de foi, je suis incrédule, égoïste, orgueilleux, je méprise les autres, je leur porte envie, j'ouvre mon âme à l'avarice, à la cupidité, à la soif de l'argent, à la sensualité ; je remplis tous les désirs de ma chair coupable ; je suis ambitieux, impatient, irascible, paresseux, je fais peu de bien, et s'il m'arrive d'en faire quelquefois, c'est grâce moins à ma volonté qu'à des circonstances étrangères à ma volonté et à mon cœur ; je ne compatis pas aux souffrances de mes semblables, qui sont comme moi membres d'un seul et même corps, c'est-à-dire de l'Église. En un mot, le Seigneur ne règne pas toujours en moi ni par mes pensées, ni par mes sentiments, ni par mes actions dans le domaine de la foi, de l'espérance et de l'amour.

- Rappelez-vous, au milieu de toutes vos affaires, de toutes vos occupations particulières ou officielles, que votre force, votre lumière, votre succès se trouve dans Jésus Christ et dans sa croix. C'est pourquoi n'oubliez jamais d'invoquer le Seigneur. En commençant n'importe quelle chose, dites : Jésus, prêtez-moi votre appui ! Jésus, éclairez-moi ! - Vous soutiendrez et vous réchaufferez par là votre foi et votre espérance en Jésus Christ, dont la force et la gloire réside dans les siècles des siècles.

 

 

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2. Des qualités de la prière

- Une prière sincère peut nous faire obtenir de la Bonté et de la Mansuétude de Dieu tous les biens spirituels, de même que les biens matériels qui nous sont indispensables, pourvu que nous les désirions du fond du coeur et que notre prière soit ardente. Quelles prières sublimes nous dicte à cet effet la sainte Église ! Des prières qui sont bien faites pour disposer le Seigneur à nous accorder tout ce que nous Lui demandons. L'ennemi, qui connaît la Bonté de Dieu et la force de la prière, fait tout son possible pour nous en détourner. Tantôt, à l'heure de la prière, il nous suggère la distraction ou soulève nos passions et nos convoitises ; tantôt il nous inspire l'idée de nous hâter, et ainsi de suite.

La prière qui se fait par contrainte engendre la bigoterie, rend l'homme incapable de s'occuper de choses où la réflexion est nécessaire. Elle le remplit de mauvaise volonté, même pour les fonctions dont il est investi. Pour éviter ce malheur de la bigoterie pharisaïque, il faut prier de bonne volonté, avec énergie, avec coeur. Garde-toi de prier le Seigneur ni à cause du chagrin, ni à cause de la nécessité (c'est-à-dire par contrainte) : car Dieu aime celui qui donne avec joie. (2 Cor 9,7).

Il n'y a rien d'impossible pour un homme qui croit. Une foi vive et inébranlable peut opérer de grands miracles. Cependant, il y a des miracles qui se font indépendamment d'une ferme et sincère foi de notre part ; tels sont les miracles des sacrements, même si nous sommes incrédules ou infidèles en les célébrant ou les administrant : notre incrédulité anéantira-t-elle la Fidélité de Dieu ? (Rom 3,3). Notre méchanceté ne peut pas diminuer la Clémence et la Miséricorde inénarrable de Dieu ; notre ignorance ne peut pas affaiblir sa suprême sagesse, de même que notre faiblesse n'est pas capable d'amoindrir sa toute-puissance.

 

 

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- Lorsque tu récites tes prières, surtout d'après un livre, ne te hâte pas de les réciter sans te pénétrer de la vérité de toutes les paroles qu'elles renferment et que tu prononces et mets-les avant tout dans ton coeur. Tâche de faire tout ton possible pour arriver à ressentir sincèrement la vérité de ce que lu dis. Ton coeur pousse, tantôt par la paresse et par l'indifférence, tantôt par le doute et l'incrédulité, tantôt par la distraction et par le souci des objets et des soins terrestres, tantôt par le souvenir d'une offense survenue de la part de quelqu'un et par le désir de la venger, tantôt par l'idée des plaisirs mondains ou du charme éprouvé à la lecture d'un roman et autres livres pareils, - ton coeur, dis-je, pourra contrarier l'efficacité de ta prière. Rends-toi maître de ton coeur, donne-le généreusement à Dieu, comme une offrande agréable au Seigneur : mon fils, donne-moi ton coeur. (Prov 23,26). Et alors ta prière te rapprochera de Dieu, t'unira à Lui et au ciel entier, et te remplira de l'Esprit divin et des fruits qu'il apporte, tels que la vérité, la paix, la joie, la douceur, la patience, la tendresse du coeur. Il se peut pourtant qu'il te tarde de terminer ta prière pour donner le repos à ton corps fatigué ? Fais que ta prière soit sincère et tu t'endormiras d'un sommeil doux, tranquille et réconfortant. Ne te hâte donc pas de la faire tant bien que mal. Une demi-heure que tu y consacres te fera gagner trois heures du sommeil le plus suave, et avant d'aller à ton emploi ou à ton travail, lève-toi de meilleure heure, ne dors pas longtemps et fais tout de même une fervente prière : tu te sentiras tranquille, énergique, et tout ce que tu entreprendras dans la journée sera couronné de succès. Ton coeur éprouve-t-il le désir de se livrer à la vanité mondaine ? Brise ce désir et que son trésor soit non la vanité, mais Dieu. Apprends à ton coeur, avant tout, à s'attacher à l'Éternel par la prière et non à la vanité du monde, afin que tu ne sois pas livré à la honte aux jours de ta maladie et à l'heure de ta mort : tout riche que tu puisses être aux yeux du monde, tu te présenterais à Dieu pauvre de foi, d'espérance et d'amour. Si tu ne pries pas comme je viens de le dire, ta vie manquera de perfection, car tu ne pourras pas acquérir la foi sans cet entendement spirituel.

 

 

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- Nous voyons parfois quelqu'un avoir l'air de prier, mais ne faire par là que travailler pour le démon caché dans son coeur, parce qu'il ne prie que de la bouche, tandis que son coeur reste froid, et éloigné du Seigneur, sans ressentir, sans désirer ce que la bouche demande et profère. Il y a de même beaucoup de communiants, qui communient peu sincèrement, sans apporter au pied de l'autel tout l'amour dont ils devraient être pénétrés, mais venant communier de la bouche seule, lorsqu'ils ont dans le coeur l'incrédulité, l'indifférence, la passion du boire et du manger, l'amour de l'argent, l'orgueil, la colère, l'envie, la paresse, et que ce coeur est bien loin de Celui qui est tout amour, toute sainteté, toute perfection, toute sagesse et toute bonté. De pareils hommes doivent examiner leur conscience, se repentir sincèrement, et se rendre bien compte de l'importance de la prière en général et de la communion en particulier. L'indifférence envers Dieu et la froideur dans la prière viennent du démon, c'est de lui que vient ce froid glacial des âmes. Quant à nous, aimons le Seigneur ardemment, aimons-Le autant que doivent l'aimer ses enfants. Donnez-nous cet amour, ô Seigneur, car sans vous, nous ne pouvons rien faire. (Jn 15,5). Vous êtes tout pour nous, et nous, nous ne sommes rien. Vous nous avez appelé du néant à l'existence, et c'est Vous qui nous donnez tout.

- Observe comme règle dans la prière qu'il vaut mieux dire cinq mots qui partent du coeur que d'en dire une infinité qui ne seraient proférés que des lèvres. Si tu remarques que ton coeur est froid, que tu n'es pas disposé à prier, arrête-toi ; dispose ton coeur à prier par une pensée touchante quelconque, par exemple par la pensée de ton iniquité, de ta pauvreté spirituelle, de la misère et de la pauvreté de ton âme, ou en pensant aux immenses et incessants bienfaits dont Dieu te comble et qu'il prodigue à tout le genre humain, mais surtout aux chrétiens : commence alors ta prière sans te hâter et avec un sentiment sincère. Si tu n'arrives pas à réciter toutes tes prières en un temps donné, ne t'en désole pas, car une seule prière dite lentement et avec ferveur est infiniment plus utile que si tu récitais toutes tes prières, mais vite et sans attention. J'aimerais mieux ne dire dans l'église que cinq paroles dont j'aurais l'intelligence que d'en prononcer dix mille inconnues. (1 Cor 14,19). Sans doute, il serait bon si nous pouvions, en priant, prononcer dix mille paroles avec ferveur. Le Seigneur tient compte aussi des heures de labeur qui lui sont consacrées et de l'intensité du labeur ; il les pèse, et c'est selon la quantité de paroles sincères dites dans notre prière qu'il nous envoie la quantité de lumière et de chaleur spirituelle de paix et de joie que notre âme demande. C'est bien si l'on peut prier longtemps et souvent ; mais tous n'entendent pas, mais ceux à qui il est donné ; que celui qui peut entendre entende. (Mt 19,12). Ceux qui ne peuvent pas faire une longue prière feront mieux de prier moins longtemps, mais avec toute l'ardeur de leur âme.

 

 

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Procession à Kronstadt (2010)

 


- Te voilà à ta prière. Tu pries avec recueillement et ferveur, tu ressens intérieurement quelque chose qui te dit que le Seigneur t'entend et t'accueille favorablement. Tes pensées abondent de paix, ton coeur est tranquille et joyeux. Subitement, vers la fin de ta prière, tu faiblis, la paix disparaît, ton coeur se refroidit, ta pensée sommeille, et tu te sens sous le poids d'un énorme fardeau qui oppresse ton coeur. Tu éprouves une peine énorme, une sorte de répulsion même pour la prière, au lieu de la facilité et de la disposition que tu avais pour elle auparavant. Ne te laisse pas abattre ; par ce changement, mon ami, ce sont les embûches de l'ennemi, qui aime à se jouer de nous, surtout lorsque nous sommes sur le point de terminer nos pieuses occupations. Il veut nous faire tomber dans le découragement et nous faire croire que toute notre persévérance à poursuivre notre sainte oeuvre n'a abouti à rien. Apprends par là à ne pas laisser faiblir ton esprit, ne fût-ce que pour un instant pendant la prière ; apprends à prier en esprit et en vérité, sans défaillir, sans te permettre aucune supercherie envers le Seigneur, c'est-à-dire à ne pas prononcer un seul mot dissimulé ou hypocrite, mais à faire en sorte que toute ta prière ne soit que l'expression de la vérité, l'interprète du saint Esprit, et qu'aucune de tes paroles ne serve au mensonge de l'ennemi et ne devienne l'organe du démon. Si ce malheur t'arrivait, tu sentirais comme un feu infernal brûler ton coeur. Oh ! alors prie sincèrement le Seigneur de t'en délivrer et reconnais devant Lui du fond de ton coeur ta faute, c'est-à-dire ton hypocrisie durant la prière. Tu verras que le soulagement et la paix ne tarderont pas à se produire en toi. Ne te presse pas, dis tout et fais tout tranquillement ; tu en auras le temps. C'est l'ennemi qui presse et qui trouble, car la précipitation est toujours troublante et ne mène à rien de bon.

 

 

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Si tu veux, dans ta prière, demander quelque grâce à Dieu, prépare-toi d'abord à ressentir une foi ferme et inébranlable, et prends toutes les précautions pour écarter le doute et le manque de foi. Il va de soi que la foi aussi parfaite que possible est la condition sine qua non d'une bonne prière. En effet, sans la foi, il serait insensé de s'attendre à recevoir de Dieu ce que tu Lui demandes. Une telle manière de demander est une véritable offense envers Dieu, car c'est L'offenser que douter de Lui et Il ne prodigue pas ses dons à ceux qui L'injurient. Le Seigneur dit : Tout ce que vous demanderez dans la prière avec foi, vous le recevrez. (Mt 21,22). Ce qui veut dire : si vous demandez sans croire ou avec doute, vous ne recevrez pas. Si vous aviez la foi, dit-il encore, et si vous ne doutiez pas, vous diriez à cette montagne d'aller se jeter dans la mer et la montagne vous obéirait ! (Mt 21, 21). Cela veut dire que si vous ne croyez pas absolument et si vous donnez au doute le moindre accès dans votre âme, vous ne serez pas en état de faire le prodige. Demandez donc avec foi, sans le moindre nuage de doute, dit l'apôtre Jacques. Que celui qui doute ne s'attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L'homme dont le coeur est partagé est inconstant dans toutes ses voies. Le coeur qui doute que Dieu puisse lui donner ce que nous lui demandons, est puni pour avoir douté par une angoisse douloureuse. N'offense donc pas Dieu, ton Maître suprême, par l'ombre même d'un doute et surtout toi qui as eu personnellement des preuves innombrables de la toute Puissance de Dieu ! Le doute est un blasphème envers Dieu, un audacieux mensonge du coeur ou de l'esprit mauvais que le démon glisse en nous contre l'Esprit de vérité. Crains-le comme un serpent venimeux; mais que dis-je ! non, méprise-le, ne fais pas attention à lui. Rappelle-toi dans ta prière que Dieu attend ta réponse affirmative à cette question qu'il adresse à ton coeur : Crois-tu que je puis le faire ? Et tu dois répondre du fond de ton coeur : Oui, Seigneur, je le crois (cf. Mt 9,28). Tu recevras alors selon ta toi. La réflexion suivante pourra t'aider à dissiper ton doute : Je demande à Dieu

1° un bien non pas imaginaire ou fantastique, mais un bien réel ; or, tout ce qui est réel, tout ce qui existe a revu son existence de Dieu, car rien de ce qui a été fait n'a été fait sans Lui. (Jn 1,3). Ce qui veut dire que rien de ce qui se fait ne se fait sans Lui, mais que tout a reçu son existence de Lui, ou, en d'autres termes, existe d'après sa Volonté et se produit par les forces et les aptitudes dont il a doué ses créatures. Donc, au-dessus de tout ce qui est ou qui se produit, il y a le Seigneur, c'est-à-dire Celui qui est le Maître absolu. En outre, Il appelle ce qui n'est point comme ce qui est. (Rom 4,7). Cela veut dire que si je demandais une chose qui n'existe pas, Il pourrait la créer exprès pour me la donner ;

2° Je demande une chose possible ; or Dieu peut tout, et ce qui nous paraît même impossible est possible pour Lui. Donc, de ce coté non plus, il n'y a pas d'obstacle, car Dieu peut faire pour moi ce qui me semble impossible. Ce qui fait notre malheur, c'est que notre raison à vue courte veut se mêler de notre foi, et que cette araignée veut saisir la vérité dans le filet de ses théories, de ses déductions et de ses analogies. La foi embrasse du regard et voit instantanément, tandis que la raison arrive à la vérité par des voies détournées…

 

 

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Un moyen efficace d'être agréable à Dieu, c'est I'avoir, par amour pour Lui, une indifférence complète pour notre corps, par exemple : lorsque pendant notre prière, malgré une paresse et une envie de dormir qui nous prend, nous ne cédons pas et nous obligeons nos lèvres et notre coeur à prier, nous prouvons par là notre indifférence pour notre corps. Cette indifférence dans toute sa grandeur a été le privilège des martyrs et des ascètes.

Tâchez d'arriver à ressentir, mais à ressentir sincèrement, le besoin d'obtenir ce que vous demandez dans votre prière, pénétrez-vous d'une croyance sincère que tout don est un bienfait, que tout don est parfait, qu'il vient de Dieu et non des hommes, non du hasard, non des circonstances, ni de la destinée non plus. Croyez fermement que le Seigneur voit et entend chaque besoin, chaque mouvement de votre coeur et de vos pensées, qu'Il est souverainement clément, puissant et sage, qu'Il peut, sans la moindre difficulté, tout faire pour vous, en un instant, par le seul mouvement de sa Pensée, par son Fils en son Esprit saint, - et vous obtiendrez tout. Car s'il y a beaucoup de choses impossibles aux hommes, il n'en existe pas pour Dieu : tout est possible à Dieu. (Luc 18,27).

 

 

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Кронштадт, Андреевский собор. Открытка 1910-х гг.

Cathédrale Saint-André de Kronstadt (1910)

 


Pendant ta prière, sois semblable à un enfant qui balbutie, en te confondant dans un même esprit avec l'esprit de la prière que tu récites. Considère-toi comme un néant. Quant à la prière, envisage-la comme un don sublime de Dieu. Renonce entièrement à tes connaissances naturelles et ne leur obéis pas, car la science enfle, (1 Cor 8,1) fait naître le doute, l'illusion, le blasphème. Si pendant ou en dehors de la prière, l'ennemi remplit ton âme de blasphèmes ou d'abominations quelconques, ne te laisse pas abattre, mais dis avec fermeté en toi-même : c'est pour nous purifier de ces mêmes péchés ou d'autres péchés semblables que notre Seigneur Jésus Christ est venu sur la terre ; c'est pour nous secourir dans ces mêmes faiblesses ou d'autres faiblesses pareilles que le très miséricordieux Sauveur est venu. Et dès que tu auras prononcé avec foi ces paroles, ton coeur deviendra tranquille à l'instant, car le Seigneur aura purifié ton coeur. En général, il ne faut jamais se décourager à cause d'un péché quelconque... mais il faut placer son espérance dans notre Sauveur. Ô Bonté sans borne du Coeur divin ! ô fonction sublime de l'Homme-Dieu au service de l'homme pécheur ! et cette fonction, ce service, notre Seigneur les continue jusqu'aujourd'hui, et avec quel amour Il les remplit en nous purifiant, en nous sauvant ! Que la puissance de l'ennemi soit donc confondue !

 

 

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3. Des obstacles à la prière

Il nous arrive quelquefois, à l'église ou chez nous, de ressentir pendant la prière une si grande faiblesse d'esprit et de corps que notre âme devient impuissante, froide et stérile, à l'instar d'un temple païen. Mais dès que nous faisons un effort pour prier Dieu sincèrement, dès que nos pensées et notre coeur se tournent vers Lui avec une foi ardente, notre âme se ranime, se réchauffe et redevient féconde à l'instant. Oh ! alors, quelle tranquillité subite, quelle légèreté, quel attendrissement, quel feu sacré intérieur, quelles chaudes larmes de repentir, quel sincère regret d'avoir offensé notre Seigneur très clément, quelle lumière dans le coeur et dans l'intelligence, quel torrent abondant d'eau vive surgit dans notre coeur et coule librement de notre bouche ou de notre plume ! Le désert de l'âme se revêt de fleurs pareilles au lis avec la venue du Seigneur dans le coeur. Ah ! pourquoi n'élevons-nous pas plus souvent nos coeurs vers le Seigneur ! Que de paix et de consolation Il nous réserve toujours ! Qu'ils sont grands, les biens que vous avez réservés à ceux qui vous craignent ! (Ps 31,20 ; voir Vulgate, Ps. 30-20).

L'homme, même pendant la prière, n'est pas entièrement libre et dégagé des soucis et des soins vulgaires de ce monde. Tous les hommes en sont là, tous et même le prêtre. Y en a-t-il beaucoup qui prient avec un coeur libre, tout à Dieu, avec une foi ardente et avec amour ?

 

 

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Souvent, au cours de notre prière, nous avons des moments ou l'obscurité et l'angoisse pèsent sur notre âme. Ces moments proviennent de l'incrédulité, mère des ténèbres. Ne te décourage pas en de pareils moments, mais rappelle-toi que si la lumière divine s'est éteinte pour toi, elle brille de tout son éclat et de toute sa splendeur dans Dieu, dans son Église céleste et terrestre et dans tout l'univers matériel où nous vivons, où éclate son éternelle Puissance et sa Divinité. (Rom. 1,20). Ne pense pas que la vérité ait perdu sa force ; cela ne saurait arriver, puisque la vérité, c'est Dieu même. Tout ce qui existe en Dieu, a son fondement et sa raison d'être ; seul, ton coeur faible, coupable et enténébré, défaille en face de la vérité dont il ne peut soutenir l'éclat et la pureté à cause de ses péchés qui l'obscurcissent et l'empêchent d'en refléter les rayons. Telle est la première cause de l'obscurité de l'âme. Pour en trouver la preuve, tu n'as qu'à regarder en toi-même. Quand la lumière divine réside dans ton coeur, il est paisible, ferme, fort, vigoureux ; mais dès qu'elle s'éteint, ton coeur devient trouble et faible comme un roseau secoué par le vent ; alors il est, pour ainsi dire, privé de vie. N'attache pas d'importance à ces ténèbres qui sont l'oeuvre de Satan. Fais le signe de la croix et elles seront dissipées !

 

 

Statue-Kronstadt-parousie.over-blog.fr.JPG

 

 

Ne néglige pas la prière, si même tu avais passé toute la journée à travailler. Ne pense pas à la fatigue une fois que tu as commencé à prier ; dis avec ferveur au Seigneur tout ce que tu veux Lui demander, et considère ta prière comme une oeuvre obligatoire prescrite par Dieu. Il y a un proverbe russe qui dit : "La besogne une fois entamée, ne dis pas que tu n'en peux plus." L'Évangile exprime la même idée en disant : celui qui met la main à la charrue ne doit pas regarder derrière soi. (cf. Luc 9,62). S'il t'arrive le soir de faire ta prière d'un coeur distrait, si tu n'y mets pas toute la force de ton âme, il t'arrivera souvent de ne pas pouvoir t'endormir jusqu'à ce que tu aies, à force de larmes, expié ta faute devant le Seigneur. Sans doute ces scrupules n'arrivent pas au plus grand nombre, mais ils sont fréquents chez ceux qui ont acquis un certain degré de perfection dans la vie spirituelle. Garde-toi donc bien de mettre ta chair au-dessus de Dieu, et méprise, pour Le servir, le repos même de ton corps. Quel que soit le nombre de prières que tu te proposes de réciter, dis-les consciencieusement et en entier, sans laisser ton attention et ton coeur se partager de sorte qu'une partie se porte vers Dieu et l'autre vers les convoitises de la chair. La Justice du Seigneur ne souffrira pas ta malice ; elle te livrera au démon, et le démon ne laissera pas ton coeur tranquille pour avoir dédaigné Celui qui est la véritable paix de ton coeur et qui Le sera toujours pour ton propre bien. Ton coeur ne doit jamais s'éloigner de Dieu dans la prière, car toute prière qui n'est pas sincère, éloigne notre coeur de Dieu et excite son Courroux. Au contraire, une prière sincère rapproche notre coeur de Dieu et nous met au nombre de ses fidèles enfants. Crois à ces paroles et sois bien sûr que si tu fais ta prière à la hâte pour laisser plus vite ton corps goûter les douceurs du repos, tu perdras à la fois et le repos du corps et celui de l'âme. Ah ! qu'il nous en coûte de fatigues, de sueur et de larmes pour que notre coeur se rapproche de Dieu ! Eh bien ! après avoir fait tant d'efforts, permettrons-nous à un moment d'oubli de nous replonger dans un état où la prière ne nous servirait qu'à nous éloigner de Dieu ? oh ! non ; le Seigneur aura pitié de nous et des efforts que nous faisons pour obtenir sa pitié. C'est pourquoi Il veut que nous revenions à Lui de tout notre coeur et que nous ne L'abandonnions jamais.

 

 

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4. De l’action de grâces

Notre âme est involontairement portée à glorifier Dieu quand nous contemplons le ciel étoilé ; mais elle y est encore plus portée lorsque nous songeons à tout ce que la Providence divine fait pour l'humanité, lorsque nous nous rappelons l'amour infini de Dieu pour les hommes, les moyens dont Dieu use pour leur faire obtenir la félicité éternelle, au point qu'Il n'a pas épargné son Fils unique pour nous sauver et nous mériter le royaume des cieux. Il est impossible de ne pas glorifier Dieu, si nous songeons que dès l'origine du monde, nous sommes prédestinés à la félicité éternelle, et cela vraiment sans que nous la méritions ; si nous reconnaissons que pendant toute notre vie, nous recevons de Dieu la grâce pour travailler à notre salut, si nous pensons quel nombre infini de péchés nous sont pardonnés et cela - non une fois ou deux fois, mais continuellement, quelle abondance de dons naturels nous sont accordés, depuis la santé du corps jusqu'au souffle de l'air et jusqu'à la goutte d'eau qui tombe du ciel. Nous sommes involontairement portés à glorifier Dieu lorsque, d'un oeil stupéfait, nous contemplons la variété infinie de la création sur la terre dans le règne animal, dans le règne végétal et dans le règne minéral. Quelle sage organisation existe partout, dans les êtres les plus grands comme dans les plus petits ! Une glorification involontaire s'échappe du coeur et l'on s'écrie : ô Dieu, que vos oeuvres sont magnifiques; Vous avez tout accompli dans votre Sagesse. (Ps 104,24). Gloire vous soit rendue, ô Seigneur, qui avez tout créé !

 

 

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Seigneur ! que puis-je vous donner, comment puis-je vous remercier pour les faveurs immenses et incessantes dont vous me comblez, moi et tous mes semblables ? À tout moment, je me sens animé par l'action de votre saint Esprit, je respire à tout moment l'air que vous avez créé, cet air qui est doux, agréable, sain et fortifiant ; je m'éclaire de votre lumière spirituelle pleine de joie et de vie, ainsi que de la lumière matérielle qui est aussi votre création. Je jouis par la communion de la très douce et vivifiante nourriture du Corps et du Sang du Sauveur, et je me sustente en outre d'aliments matériels. Vous me revêtez d'un splendide vêtement royal, c'est-à-dire de vous-même, selon ces paroles : Vous tous qui avez été baptisés en Jésus Christ, vous êtes revêtus de Jésus Christ. (Gal 3,27). Vous me donnez aussi mon vêtement matériel. Vous purifiez mes péchés, vous me guérissez et me délivrez de mes nombreuses et violentes passions, vous faites disparaître ma corruption spirituelle par la puissance de votre Bonté sans borne, de votre sagesse et de votre force, vous pénétrez mon coeur de votre saint Esprit,- Esprit de sainteté et de grâce, - vous remplissez mon âme de vérité, de paix, de joie, d'espoir, de force, de courage, de hardiesse, de résistance, et vous rendez mon corps robuste et bien portant. Vous instruisez mon bras à la guerre et mes mains au combat (Ps 144,1), à ce combat éternel contre les ennemis invisibles de mon salut et de ma félicité, avec les ennemis de la sainteté et de la puissance de votre Gloire, avec les esprits abjects du mal, et vous couronnez de succès toutes les oeuvres que j'entreprends en votre Nom... - Pour tant de faveurs je vous rends grâces, je glorifie et bénis votre très clémente, très grande et paternelle Puissance, ô mon Dieu, ô mon Sauveur et Bienfaiteur ! Que les autres le conçoivent aussi comme moi-même je le conçois. Ô sublime amour de l'humanité ! Qu'ils apprennent à vous connaître, vous le Père de tous les hommes ; qu'ils comprennent votre Bonté,…, votre Sagesse et votre Force, et qu'ils vous rendent gloire avec le Père et le saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

 

 

St-Jean-de-Kronstadt-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Source : « Ma vie en Jésus-Christ, ou moments de recueillement et de contemplation spirituelle, de pieuse méditation, de purification de l’âme et paix en Dieu », Saint Jean de Cronstadt ; d’après le manuscrit traduit du russe de Monsieur de Longuinoff ; Pau, le 8 Septembre 1901 - Dom Antoine Staerk, 0.S.B. ; Imprimatur de Mgr François, Évêque de Bayonne, le 3 janvier 1902.

 

 

J.-DE-CRONSTADT-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Bibliographie en langue française :

 

- « Ma vie en Christ », traduction du P. Louis-Albert Lassus o.p., Abbaye de Bellefontaine, 1979.

- « La Joie au cœur », textes choisis et présentés par Michel Evdokimov, Éditions Arfuyen, 2012.

 

 

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Памятник в г. Кронштадте работы скульптора Андрея Соколова

Statue du sculpteur Andreï Sokolov à Kronstadt

(Île de KotlineSaint-Pétersbourg)

 

 


 

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 10:25

Bapteme-de-Jesus-by-Ki-Chang-parousie.over-blog.fr.jpg

Baptême de Jésus

주의 세례주일

Peinture de Ki Chan

 

 

Korean-Pater-Noster-Notre-Pere-coreen-parousie.over-blog-jpg

주님의 기도 - Notre Père en Coréen

 

 

Coree-du-Sud-parousie.over-blog.fr.gif

 

 

Chon Jin Am, The Birthplace of the Catholic Church in Korea

Chon Jin AM, berceau de l'Église Catholique en Corée

 

 

Coree-du-Sud-2-parousie.over-blog.fr.gif

 

Catholic Church continues to grow in Korea

L'Église Catholique continue à croître en Corée

 

 

Coree-du-Sud-3-parousie.over-blog.fr.gif

 

 

---PSY-Gangnam-style-parousie.over-blog.fr.jpg

Park Jae-Sang dit "Psy"

né le 31 décembre 1977 en Corée du Sud

박재상 "싸이"

 

 

 

Coree-du-sud-parousie.over-blog.fr.gif

+

15.gif

+

Coree-du-nord-North-Korea-flag-parousie.over-blog.fr.gif

=

Coeur-colombes-parousie.over-blog.fr.gif

 

 

찬송가 70

 

70:1 ( 다 윗 의 기 념 케 하 는 시. 영 장 으 로 한 노 래 ) 하 나 님 이 여, 속 히 나 를 건 지 소 서 여 호 와 여, 속 히 나 를 도 우 소 서

 

70:2 내 영 혼 을 찾 는 자 로 수 치 와 무 안 을 당 케 하 시 며 나 의 상 함 을 기 뻐 하 는 자 로 물 러 가 욕 을 받 게 하 소 서

 

70:3 아 하, 아 하, 하 는 자 로 자 기 수 치 를 인 하 여 물 러 가 게 하 소 서

 

70:4 주 를 찾 는 모 든 자 로 주 를 인 하 여 기 뻐 하 고 즐 거 워 하 게 하 시 며 주 의 구 원 을 사 모 하 는 자 로 항 상 말 하 기 를 하 나 님 은 광 대 하 시 다 하 게 하 소 서

 

70:5 나 는 가 난 하 고 궁 핍 하 오 니 하 나 님 이 여, 속 히 내 게 임 하 소 서 주 는 나 의 도 움 이 시 요 나 를 건 지 시 는 자 시 오 니 여 호 와 여, 지 체 치 마 소 서

 

Korean Bible online - Bible en Coréen en ligne

 

Psalm 70 - Psaume 70 en Coréen - Psalmus 70 (69)

 

 

 

Korean New Testament - Nouveau Testament en Coréen

 

 

 

 

Notre Père chanté en Coréen

 

 

 

Korean-Hail-Mary-Ave-Maria-coreen-parousie.over-blog.fr.jpg

성모송 - Je Vous salue Marie en Coréen

 


 

천주교 번역

Ave Maria

Version Catholique

 

은총이 가득하신 마리아님, 기뻐하소서!

주님께서 함께 계시니 여인 중에 복되시며

태중의 아들 예수님 또한 복되시나이다.

천주의 성모 마리아님,

이제와 저희 죽을 때에

저희 죄인을 위하여 빌어주소서.

아멘.

 

 

 

 

 

Je Vous salue Marie chanté en Coréen

 

 

 

Coeur-Adorable-de-Jesus-parousie.over-blog.fr.JPG

예수 - Jésus

 

 

 

Archdiocese of Seoul

 

 

Prières en Coréen

Korean Prayers

 

 

사도신경

The Apostles' Creed

Credo - Symbole des Apôtres

 

전능하신 천주 성부

천지의 창조주를 저는 믿나이다.

그 외아들

우리 주 예수 그리스도님

성령으로 인하여

동정 마리아께 잉태되어 나시고

본시오 빌라도 통치 아래서 고난을 받으시고

십자가에 못박혀 돌아가시고 묻히셨으며

저승에 가시어 사흗날에 죽은 이들 가운데서 부활하시고

하늘에 올라

전능하신 천주 성부 오른편에 앉으시며

그리로부터 산 이와 죽은 이를 심판하러 오시리라 믿나이다.

성령을 믿으며

거룩하고 보편된 교회와

모든 성인의 통공을 믿으며

죄의 용서와

육신의 부활을 믿으며 영원한 삶을 믿나이다.

아멘.

 

 

Croix-d-Amour-Cruz-de-Amor-Kreuz-der-Liebe-Cross-of-Love-pa.jpg

 

 

사도신경

Another version of The Apostles' Creed

Autre version du Credo

 

전능하사 천지를 만드신 하나님 아버지를 내가 믿사오며,

그 외아들 우리 주 예수 그리스도를 믿사오니, 이는

성령으로 잉태하사 동정녀 마리아에게 나시고, '본디오

빌라도'에게 고난을 받으사, 십자가에 못박혀 죽으시고,

장사한지 사흘 만에 죽은 자 가운데서 다시 살아나시며,

하늘에 오르사, 전능하신 하나님 우편에 앉아 시다가,

저리로서 산 자와 죽은 자를 심판하러 오시리라. 성령을

믿사오며, 거룩한 공회와 성도가 서로 교통하는 것과, 죄를

사하여 주시는 것과, 몸이 다시 사는 과, 영원히 사는 것을

믿사옵니다. 아멘.

 

 

Genealogie-de-l-Ordre-Conceptionniste--parousie.over-blog.jpg

 

 

하늘에 계신 우리 아버지

Lord's Prayer - Our Father

Pater Noster - Notre Père

 

하 늘에 계신 우리 아버지,

아버지의 이름이 거룩히 빛나시며,

아버지의 나라가 오시며,

아버지의 뜻이 하늘에서와 같이 땅에서도 이루어지소서.

오늘 저희에게 일용할 양식을 주시고,

저희에게 잘못한 이를 저희가 용서하오니

저희 죄를 용서하시고,

저희를 유혹에 빠지지 않게 하시고,

악에서 구하소서.

 

 

Purgatoire.jpg

 

영광송

Doxology

Doxologie

 

주님께 나라와 권능과 영광이

영원히 있나이다.

 

 

Sainte-Brigitte.jpg

 

 

Hanure kyesin uri abôjiyô

Our Father - Pater Noster

Translittération du Notre Père en Coréen

 

Hanure kyesin uri abôjiyô

Irumi kôruki yôgimul padusiomyô

Narai imhaopssimyô

Ttusi hanuresô irun'gôt kachi

Ttang'esôdo iruô chiida

Onullal uriege irryonghal yangsigul chuopssigo

Uriga uriege choejiun charul sahayô chun'gôtkachi

Uri choerul sahayô chuopssigo

Urirul sihôme tulgehaji maopssigo

Taman agesô kuhaopssosô

Narawa kwonsewa yônggwang'i

Abôjikke yông'wonhi

Itssaomnaida

Amen.

 

 

Sainte-Mechtilde.jpg

 

은총이 가득하신 마리아님

Hail Mary- Ave Maria

Je Vous salue Marie

 

은총이 가득하신 마리아님, 기뻐하소서!

주님께서 함께계시니 여인중에 복되시며

태중의 아들 예수님 또한 복되시나이다.

천주의 성모 마리아님,

이제와 저희죽을 때에

저희 죄인을 위하여 빌어주소서.

아 멘.

 

 

Badia-Fiorentina-Florence--parousie.over-blog.fr.jpg

Santa Maria Assuntanella "Badia Fiorentina"

Église Sainte Marie de l'Assomption

Florence (Firenze - Italie)

 

 

 

니케아 신경

The Nicene Creed

Credo - Symbole de Nicée

 

우리는 한 분이신 하나님을 믿나이다.

전능하신 아버지, 하늘과 땅과 유형무형한 만물의

창조주를 믿나이다.

 

또한 한 분이신 주 예수 그리스도, 하느님의 외아들

영원으로부터 성부에게서 나신 분을 믿나이다.

하느님에게서 나신 하느님, 빛에서 나신 빛, 참 하느님

에게서 나신 참하느님으로서, 창조되지 않고 나시어

성부와 한 본체로서 만물을 창조하셨음을 믿나이다.

성자께서는 저희 인간을 위하여, 저희 구원을 위하여

하늘에서 내려오셨음을 믿나이다. 또한 성령으로

인하여 동정녀 마리아에게서 육신을 취하시어 사람이

되셨음을 믿나이다.

본디오 빌라도 통치 아래서 저희를 위하여 십자가에

못박혀 수난하고 묻히셨으며 성서말씀대로 사흗날에

부활하시어 하늘에 올라 성부 오른편에 앉아 계심을

믿나이다.

그 분께서는 산 이와 죽은 이를 심판하러 영광 속에

다시 오시리니 그 분의 나라는 끝이 없으리이다.

 

또한 주님이시며 생명을 주시는 성령을 믿나이다.

성령께서는 성부(와 성자)에게서 발하시고 성부와

성자와 더불어 영광과 흠숭을 받으시며 예언자들을

통하여 말씀하셨나이다.

하나이고 거룩하고 보편되며 사도로부터 이어오는

교회를 믿나이다.

죄를 씻는 유일한 세례를 믿으며 죽은 이들의 부활과

내세와 삶을 기다리나이다. 아멘.

 

 

Francisco-de-Zurbaran-Cristo-en-la-Cruz-parousie.over-blog.jpg

Francisco de Zurbarán

"La Crucifixion" (1627)

Oil on canvas - Huile sur toile

114 5/16 x 65 3/16 in. (290,3 x 165,5 cm)

Art Institute of Chicago

 

 

 

 

아다나시우스 신경

The Athanasian Creed

Credo - Symbole d'Athanase

 

누구든지 구원받기 원하는 사람은 무엇보다도 세계교회의 신앙을 보유해야 한다.

이 신앙을 완전무결하게 유지하지 못하는 사람은 의심의 여지없이 영원한 멸망에 이를 것이다.

이것이 바로 세계교회의 신앙이니, 우리는 삼위일체의 하나님, 즉 하나이신 삼위 하나님을 예배한다.

인격을 혼동해서도 안되고, 본질을 분리해서도 안된다.

한 분 성부와 또 다른 분 성자와 또 다른 분 성령이 존재한다.

그러나 성부와 성자와 성령은 동일한 신성과 동등한 영광과 함께 영원한 위엄을 가진다.

성부의 본성이 바로 성자와 성령의 본성이다.

성부도 피조되지 않았고, 성자도 피조되지 않았고, 성령도 피조되지 않았다.

성부도 무한하고, 성자도 무한하고, 성령도 무한하다.

성부도 영원하고, 성자도 영원하고, 성령도 영원하다.

그러나, 영원한 본질은 셋이 아니라 하나만 존재한다.

그와 같이, 피조되지 않은 본질이나 무한한 본질도 셋이 아니라 하나만 존재한다.

마찬가지로, 성부도 전능하고, 성자도 전능하고, 성령도 전능하다.

그러나 전능한 본질은 셋이 아니라 하나만 존재한다.

이와 같이, 성부도 신이고, 성자도 신이고, 성령도 신이다.

그러나 신은 셋이 아니라 하나만 존재한다.

이와 같이, 성부도 주님이고, 성자도 주님이고, 성령도 주님이다.

그러나 주님은 셋이 아니라 하나만 존재한다.

기독교 진리가 우리에게 세분이 각기 신이며 주님임을 인정하도록 요구하지만, 동시에 세계교회의 신앙은 우리에게 세 신이나 세 주님이 있다고 말하는 것을 금한다.

성부는 타자에 의해 만들어지거나 피조되거나 출생되지 않았다.

성자는 만들어지거나 피조되지 않았지만, 오로지 성부에 의해 출생되었다.

성령은 만들어지거나 피조되지 않았지만, 성부와 성자로부터 나왔다.

그러므로, 세 아버지가 아니라 한 아버지가 있으며, 세 아들이 아니라 한 아들이 있으며, 세 성령이 아니라 한 성령이 있다.

이 삼위일체에서 선후나 대소가 없다. 세 분 모두 다른 분과 같이 영원하고 동등하다.

따라서, 상술한 대로, 일체가 삼위로, 삼위가 일체로 예배되어야 한다.

그러므로, 누그든지 구원받기 원하는 사람은 삼위일체를 믿어야 한다.

또한, 영원한 구원을 받으려면 반드시 우리 주 예수 그리스도의 성육신을 확실히 믿어야 한다.

따라서, 올바른 신앙은 우리 주 예수 그리스도가 하나님의 아들이며 동시에 신과 인간임을 우리가 믿고 고백하는 것이다.

그는 신으로서 시간이 시작되기 이전에 출생하였으며, 인간으로서 시간안에서 그 어머니의 본성을 가지고 탄생하였다.

그는 완전한 신이며, 이성적 영혼과 인간의 육체를 가진 완전한 인간이다.

그가 신성에 있어서는 성부와 동등하지만, 인성에 있어서는 성부보다 열등하다.

비록 그가 신과 인간이지만, 그는 둘이 아니라 하나의 그리스도이다.

그가 하나인 것은 그의 신성이 육신으로 변화되었기 때문이 아니라, 그의 인성이 신에게 덧입혀졌기 때문이다.

그가 하나인 것은 본성의 혼합에 의한 것이 아니라, 하나의 인격에 의한 것이다.

이성적인 영혼과 육체가 한 인간인 것처럼, 신과 인간이 하나의 그리스도이다.

그는 우리의 구원을 위해 죽어 음부에 내려갔으며, 사흘만에 죽은 자로부터 살아나셨다.

그는 하늘에 올라가 전능하신 하나님 아버지의 우편에 앉으셨으며, 거기에서 산 자와 죽은 자를 심판하러 오실 것이다.

그가 오시면, 모든 인간이 자기 육체와 함께 부활될 것이며, 자기 자신의 행동에 따라 심판받게 될 것이다.

선행을 한 사람은 영원한 삶에, 악행을 한 사람은 영원한 불에 들어갈 것이다.

이것이 세계교회의 신앙이다. 모두가 그것을 확실히 그리고 지속적으로 믿어야 한다. 그렇지 않으면 구원받을 수 없다. 아멘.

 

 

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Statue de Sainte-Philomène

Sanctuaire Notre-Dame de la Salette

 


 


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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 10:54

Jean-Baptiste-Maillard-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Dans ce monde déchristianisé et de plus en plus matérialiste, en plein vide spirituel, des « nouveaux croisés de la Foi » ont pris les armes de l’Amour du Christ en se servant des nouvelles technologies, et notamment d’Internet.

Jean-Baptiste Maillard est une illustration de cette nouvelle évangélisation, dans la droite ligne des préceptes de la Sainte Église . Il s’est très tôt intéressé, de façon instinctive, à la « cyber-évangélisation ». VRP du Seigneur, il n’hésite pas à faire du porte-à-porte sur le Net, aussi à l’aise sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, qu’avec son avatar de Second Life. Il interpelle les internautes, leur partage la Bonne Nouvelle, leur offre Jésus, répond sans faiblir à leurs arguments sceptiques et désabusés, angoissés ou provocateurs.

« Missionnaire immobile », « chevalier des e-apôtres », « porte-flambeau de la contre-offensive de la Croix », Jean-Baptiste Maillard ose, partage, témoigne, combat avec des armes nouvelles, et crie sur tous les toits que Dieu n’est que Miséricorde, Amour et Paix, Espérance et renaissance.

Blogueur, écrivain, conférencier, il multiplie les témoignages et les chroniques, en se ressourçant dans la Sainte Eucharistie, et son action fait boule de neige, et le buzz abuse les athées et résonne sur la Toile mondialisée, même aux antipodes.

La « reconquista » est en marche, notamment sur le Web, 6ème continent d’une ampleur exponentielle, où l’autisme de l’homme l’enferme chaque jour davantage devant son écran, son téléphone portable, sa tablette numérique, avec tous les risques et les dangers du côté obscur d’Internet, et l’illusion d’un bonheur virtuel aussi faux que frustrant, aussi désespérant que trompeur. L’esclavage insidieux de la recherche d’adrénaline procure une joie éphémère, mais la descente est aussi brutale que douloureuse. Seul notre Seigneur peut combler cet abîme spirituel, ce néant, ce chaos, cette recherche éperdue de joie et de paix, d’amour et de bonheur. Jésus, quand on le découvre, quand on le redécouvre, devient une sainte addiction, la seule qui ne déçoit jamais ; et Ses Saints et Ses Anges s’avèrent être de vrais amis fidèles qui ne trahissent jamais.

 

Patrick, le 11 novembre 2012

 

 

 

"Anuncioblog"

nouvelle-evangelisation.com

 

 

 

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LETTRE APOSTOLIQUE

EN FORME DE MOTU PROPRIO

"PORTA FIDEI"

 

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XIIIème ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

DU SYNODE DES ÉVÊQUES (7-28 OCTOBRE 2012)

 

 

II

AU SUJET D'INTERNET

 

7. Internet possède un certain nombre de caractéristiques frappantes. Internet est instantané, immédiat, mondial, décentralisé, interactif, il peut être développé à l'infini dans son contenu et sa portée, et possède un remarquable degré de flexibilité et de faculté d'adaptation. Il est égalitaire, dans la mesure où quiconque disposant du matériel nécessaire et d'un minimum de capacités techniques peut avoir une présence active dans l'espace cybernétique, déclarer son message au monde et exiger d'être entendu. Il permet de rester anonyme, de jouer un rôle, de développer son imagination, permet un sens de communauté et de partage. Selon les goûts de chaque personne, il se prête aussi bien à la participation active qu'à l'absorption passive « dans un monde de stimulations narcissiques et centrées sur soi, dont les effets s'assimilent à ceux des narcotiques ».15 Il peut être utilisé pour briser l'isolement des personnes et des groupes ou pour l'accroître.

 

8. La configuration technologique qui sous-tend Internet est étroitement liée à ses aspects éthiques: les personnes ont eu tendance à l'utiliser de la façon dont il avait été projeté, et à le projeter de façon à l'adapter à ce type d'utilisation. En effet ce « nouveau » système date de l'époque de la guerre froide, dans les années 60, lorsqu'il fut projeté pour déjouer les attaques nucléaires en créant un réseau décentralisé d'ordinateurs contenant des données vitales. La décentralisation était la clé du projet, car de cette façon, pensait-on, la perte d'un ou même de plusieurs ordinateurs n'entraînerait pas la perte de toutes les données.

 

Une vision idéaliste du libre échange d'informations et d'idées a joué un rôle considérable dans le développement d'Internet. Toutefois, sa configuration décentralisée et le projet également décentralisé du « World Wide Web » de la fin des années 80 se sont également révélés être le fruit d'une mentalité libertaire opposée à tout ce qui touche de près ou de loin la règlementation légitime en vue de la sécurité publique. Un individualisme exacerbé est donc apparu en ce qui concerne Internet : voilà ; disait-on, un nouveau royaume, le merveilleux pays de l'espace cybernétique, où toute sorte d'expression était autorisée et où la seule loi était la liberté individuelle totale de faire ce que l'on voulait. Bien sûr, cela signifiait que la seule communauté dont les droits et les intérêts étaient véritablement reconnus dans l'espace cybernétique était la communauté des libertaires radicaux. Cette façon de penser a conservé une influence dans certains milieux, soutenus par les arguments libertaires familiers utilisés pour défendre la pornographie et la violence dans les médias en général.16

 

Bien que les individualistes radicaux et les entrepreneurs représentent certes deux groupes très différents, il existe une convergence d'intérêts entre ceux qui veulent qu'Internet soit un lieu pour quasiment toute sorte d'expression, quelque ignoble et destructive qu'elle soit, et ceux qui veulent qu'Internet soit un vecteur d'activité commerciale libre, fondé sur un modèle néo-libéral « qui considère le profit et les lois du marché comme des paramètres absolus au détriment de la dignité et du respect de la personne et du peuple ».17

 

9. L'explosion de la technologie de l'information a multiplié les possibilités de communication de certaines personnes et groupes favorisés. Internet peut servir les personnes dans leur utilisation responsable de la liberté et de la démocratie, étendre la gamme de choix disponibles dans divers domaines de la vie, accroître les possibilités éducatives et culturelles, briser les divisions, promouvoir le développement humain d'une multitude de façons. « Le libre afflux des images et des mots à l'échelle mondiale est en train de transformer non seulement les relations entre les peuples au niveau politique et économique, mais aussi la compréhension même du monde. Ce phénomène offre de multiples potentialités, autrefois impensables ».18 Lorsqu'il se fonde sur des valeurs partagées, ancrées dans la nature de la personne, le dialogue interculturel rendu possible par Internet et d'autres moyens de communication sociale peut être « un instrument privilégié pour édifier la civilisation de l'amour ».19

 

Mais ce n'est pas tout. « Paradoxalement, les forces mêmes qui peuvent conduire à une meilleure communication peuvent également conduire à l'augmentation de l'égocentrisme et de l'aliénation ».20 Internet peut unir les personnes, mais peut aussi les diviser, en tant qu'individus et que groupes que des soupçons mutuels séparent au niveau des idéologies, de la politique, de la richesse, de la race, de l'ethnie et de la religion. Il a déjà été utilisé de façon agressive, presque comme un arme de guerre, et on parle du danger d'un « terrorisme cybernétique ». Il serait tristement ironique que cet instrument de communication, ayant une si grande capacité de réunir les personnes, retourne à ses origines lors de la guerre froide et devienne la scène d'un conflit international.

 

 

IV 

RECOMMANDATIONS ET CONCLUSION

 

... Internet peut apporter une contribution extrêmement précieuse à la vie humaine. Il peut promouvoir la prospérité et la paix, la croissance intellectuelle et esthétique, la compréhension mutuelle entre les peuples et les nations à l'échelle mondiale.

 

Il peut également aider les hommes et les femmes dans leur recherche séculaire de la connaissance de soi. À toute époque, y compris la nôtre, les personnes se posent la même question fondamentale : « Qui suis-je ? D'où viens-je et où vais-je ? Pourquoi la présence du mal ? Qu'y aura-t-il après cette vie ? ».42 L'Eglise ne peut imposer ses réponses mais elle peut — et elle doit — proclamer au monde la réponse qu'elle a reçue ; et aujourd'hui, comme toujours, elle offre l'unique réponse ultimement satisfaisante aux questions les plus profondes de la vie — Jésus-Christ qui « manifeste pleinement l'homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation ».43 Comme le monde contemporain lui-même, le monde des médias, y compris Internet, a été introduit par le Christ, de façon incomplète mais vraie, au sein du du Royaume de Dieu et mis au service de la Parole de salut. Pourtant, « l'attente de la nouvelle terre, loin d'affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller : le corps de la nouvelle famille humaine y grandit, qui offre déjà quelque ébauche du siècle à venir ».44

 

(15) Ethique dans les communications sociales, n. 2.

(16) Conseil pontifical pour les communications sociales, Pornographie et violence dans les médias : une réponse pastorale, n. 20.

(17) Ecclesia in America, n. 56.

(18) Message pour la Journée mondiale de la paix 2001, n. 11.

(19) Ibid., n. 16.

(20) Jean-Paul II, Message pour la XXXIIIe Journée mondiale des communications sociales, n. 4, 24 janvier 1999.

(42) Jean-Paul II, Lettre encyclique Fides et ratio, n. 1.

(43) Gaudium et spes, n. 22.

(44) Ibid., n. 39.

 

CONSEIL PONTIFICAL POUR LES COMMUNICATIONS SOCIALES, "ÉTHIQUE EN INTERNET", Cité du Vatican, le 22 février 2002 ; John P. Foley, Président ; Pierfranco Pastore, Secrétaire.

 

 

 

CONSEIL PONTIFICAL

POUR LES COMMUNICATIONS SOCIALES

"L'ÉGLISE ET INTERNET"

 

 

 

Jean-Baptiste-Maillard-Do-U-want-2-be-happy-parousie.over-b.jpg

 

 

SYNODE DES ÉVÊQUES 2012

LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION

POUR LA TRANSMISSION DE LA FOI CHRÉTIENNE

INSTRUMENTUM LABORIS

 

 

Biographie de Jean-Baptiste Maillard

sur amazon.fr

 

Né le 20 juin 1979 à Toulon (Var), Jean-Baptiste Maillard a conjugué de bonne heure son goût de l'écriture et sa passion d'Internet. Il commence ces deux activités dès 1991, à Moscou, où son père a été nommé attaché naval juste avant la chute de l'URSS (Cf chroniques moscovites, Place de Kalouga, Editions AkR, Madeleine Maillard, septembre 2004). En Russie, après une époque fondée sur l'athéisme, un retour du religieux est largement pressenti et les églises se remplissent, souvent sous l'oeil des caméras du KGB. Cette expérience moscovite le marquera profondément, comme il l'expliquera lors de son passage dans l'émission Chemin de vie sur KTO en 2006 (Emission Chemins de vie, présentée par Frédéric Jakovlev, KTO, 11 septembre 2006). De retour en France, Jean-Baptiste croit que le retour de Dieu est également possible dans son pays.

 

L'évangélisation sur le net

Jean-Baptiste Maillard crée son premier site Internet en 1998. Croyant au potentiel de ce média qu'il découvre, il passe de longues heures à parler du Christ dans les forums de discussion. En 2002, suite à la sortie au cinéma du film peu historique Amen de Costa-Gavras, il rédige une critique du film très documentée (cf Une critique du film Amen) et lance un site Internet pour ouvrir un débat sur l'affiche, qui amalgame la croix nazie et la croix du Christ. L'équipe de Christicity.com, alors le 1er portail chrétien francophone, relaye l'initiative. Il rejoint ensuite leur équipe. Cette aventure voit naître un nouveau site, Catholique.org.

 

 

 

dieuetinternet.com

 

 

 

Jean-Baptiste-Maillard-Dieu-est-de-retour-parousie.over-blo.jpg

"Dieu est de retour : La nouvelle évangélisation de la France"

Jean-Baptiste Maillard

Éditions de l'Oeuvre

380 pages (25 mai 2009)

 

 

 

SYNODE DES ÉVÊQUES 2011

LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION POUR LA

TRANSMISSION DE LA FOI CHRÉTIENNE

LINEAMENTA

 

 

 

"Parmi les devoirs spécifiques du Conseil figurent :"

 

"1. l’approfondissement du sens théologique et pastoral de la nouvelle évangélisation ;

 

2. la promotion et l’encouragement, en étroite collaboration avec les Conférences épiscopales concernées, qui pourront avoir un organisme ad hoc, de l’étude, la diffusion et la mise en œuvre du Magistère pontifical relatif aux thèmes liés à la nouvelle évangélisation ;

 

3. la divulgation et le soutien des initiatives liées à la nouvelle évangélisation déjà en cours dans les différentes Eglises particulières et la promotion de la mise en œuvre de nouvelles initiatives, en sollicitant également la participation active des ressources présentes dans les Instituts de vie consacrée et dans les Sociétés de vie apostolique, ainsi que dans les rassemblements de fidèles et dans les communautés nouvelles ;

 

4. l’étude et l’encouragement de l’utilisation des formes modernes de communication, comme instruments pour la nouvelle évangélisation ;

 

5. la promotion de l’utilisation du Catéchisme de l’Eglise catholique, comme formulation essentielle et complète du contenu de la foi pour les hommes de notre temps."

 

LETTRE APOSTOLIQUE SOUS FORME DE MOTU PROPRIO "UBICUMQUE ET SEMPER", Article 3, BENOÎT XVI, INSTITUANT LE CONSEIL PONTIFICAL POUR LA PROMOTION DE LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION ; donné à Castel Gandolfo, le 21 septembre 2010. 

 

 

ainsisoientils.com

 

 

 


Jean-Baptiste Maillard auteur de "Dieu et... par Editions_Beatitudes

 

 

 

linquisitionpourlesnuls.com

 

 

 

Jean-Baptiste-Maillard-Dieu-et-internet-parousie.over-blog-jpg

"Dieu et Internet"

"40 questions pour mettre le feu au web"

Jean-Baptiste Maillard

Éditions des Béatitudes

299 pages (6 octobre 2011)

 

 

 

padreblog.fr


 

 

 

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 16:46

Marguerite-de-Baviere-huile-sur-bois-16e-siecle-anonyme--.jpg

Duchesse et comtesse Marguerite de Bavière

épouse de Jean 1er de Bourgogne, dit Jean sans Peur, duc de Bourgogne

entrée dans le Tiers Ordre de Saint-François

probablement née en 1363 à La Haye (Den Haag - Pays Bas)

morte le 23 janvier 1423 à Dijon (Côte-d'Or - Bourgogne)

Huile sur bois, XVIème siècle (anonyme)

 

 

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"Le Rosaire – Les Équipes du Rosaire"

"La prière du Rosaire est née à Marienfloss, en Moselle"

article publié le 18 mai 2004 (archives du Diocèse de Metz)

 

 

Origine de la prière du Rosaire

En Occident, dès le VIIIème siècle, la liturgie de l’Avent a réuni en une seule prière les deux versets de l’Évangile de Saint-Luc : La salutation de l’ange Gabriel et la salutation d’Élisabeth. La première partie du « Je Vous salue » est constituée.

Cette prière à la Vierge s’est progressivement élaborée au Moyen- Âge. Elle a été popularisée au XIIème siècle par Saint-Bernard, puis au XIIIème siècle par Saint-Dominique. Il prescrivit même à ses religieux de porter un chapelet à leur ceinture.

 

MARIENFLOSS : Le berceau du Rosaire

Vers 1415, à MARIENFLOSS, à Sierck-lès-Bains (Moselle), 3 personnages se trouvent réunis au couvent des Chartreux :

Alfred d’Essen, recteur du couvent, Dominique de Prusse* et Marguerite de Bavière, l’épouse du Duc de Lorraine.

En 1398, Marguerite de Bavière, jeune princesse palatine, épouse Charles II, duc de Lorraine.

Rapidement, la jeune duchesse découvre que son mari la trompe. Humiliée, elle se résout à quitter le palais et cherche refuge au château de Sierck. Seule, abandonnée dans un château fort à vocation militaire, elle éprouve le besoin d’un soutien. La prière ? Sa jeunesse insouciante et dorée ne l’a guère préparée à cette démarche de dévotion.

Elle se rappelle qu’elle avait rencontré naguère, à la cour, un jeune noble promis à une brillante carrière, mais qui, à l’étonnement de tous, avait préféré revêtir la bure des Chartreux. Il se nomme Adolphe d’Essen, alors prieur au Couvent des Chartreux à Trèves ; celui-ci accepte de devenir son directeur spirituel et s’installe au Couvent de Marienfloss.

Il y emmène Dominique de Prusse, entré dans la Communauté des Chartreux après des années d’errance, et qui était devenu un collaborateur apprécié.

Pour aider la duchesse à surmonter ses épreuves, Adolphe d’Essen lui propose la prière à Marie. Jésus n’a-t-il pas confié ses disciples à sa Mère ?

Mais quelle prière faire pour s’adresser à Marie ?

La plus belle, celle que Marie préfère entre toutes : l’Ave Maria !

« Personne, dit la Sainte Vierge, n’a encore trouvé et ne trouvera de paroles plus belles que celles prononcées par l’ange Gabriel : Je te salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ! Personne pour m’honorer ne s’est mieux exprimé que ma cousine Élisabeth : Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni ! »

Pour éviter le reproche adressé autrefois à Israël ("Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est loin de moi !"), Adolphe d’Essen suggère d’unir le Chapelet à l’Évangile.

La duchesse se remémorera les événements de la vie de Jésus auxquels Sa Mère, la Vierge Marie, était si intimement associée, pendant que ses lèvres murmureront les Ave.

Un Ave relié à l’Évangile est aux yeux du moine une rose offerte à Notre-Dame. Les 150 Ave du Psautier plantent autour d’elle un superbe jardin, une roseraie, un Rosaire.

Rosaire, voilà le nouveau nom donné désormais au « Psautier de Marie » par Adolphe d’Essen.

 

Les Mystères du Rosaire

Dominique de Prusse est le troisième personnage clé. Éprouvant des difficultés pour se concentrer pendant la prière, Dominique inscrit noir sur blanc cinquante formules (ou clausules). Comme chaque clausule résume un passage d’Évangile, toute la vie de Jésus défile pendant la prière. Ainsi, il dispose d’un aide-mémoire qui lui permet de prier avec profit le Rosaire. Dominique de Prusse vient d’inventer les mystères du Rosaire.

À partir de 1460, sous l’impulsion d’un Dominicain breton, Alain de la Roche, le Rosaire prend une dimension communautaire. Des confréries se multiplient et le peuple transforme petit à petit les 150 Ave qui se présentaient à la file, sans interruption, en les groupant en 15 dizaines, chacune séparée par un « Gloire au Père » et un « Notre Père ». Des clausules inventées par Dominique de Prusse, la piété populaire n’en retient qu’une pour chacune des 15 dizaines et prend désormais le nom de « Mystère » :

 

Les Mystères Joyeux :

(Voir les références dans la Bible)

- L’Annonciation : l’Ange Gabriel annonce à Marie qu’Elle aura un fils, texte : Luc 1, 26-38

- La Visitation : visite de Marie à Sa cousine Élisabeth, texte : Luc 1, 39-56

- La Nativité, texte : Luc 2, 1-20

- La Présentation de Jésus au Temple: Marie et Joseph emmènent Jésus au Temple de Jérusalem pour Le présenter au Seigneur, comme tous les garçons premiers-nés de son époque, texte : Luc 2, 22-35

- Le Recouvrement : Marie et Joseph ont cherché Jésus pendant trois jours. Il était au Temple avec les docteurs de la Loi, texte : Luc 2, 41-52

 

Les Mystères Douloureux :

- L’Agonie : prière de Jésus au mont des Oliviers, la veille de Son arrestation, textes : Matthieu 26,36-46 ; Marc 14,32-42 ; Luc 22,40-46

- La flagellation : après Son arrestation, Jésus est flagellé, textes : Matthieu 26,67-68 ; Marc 14, 65 ; Luc 22, 63-66

- Le Couronnement d’épines, textes : Matthieu 27, 27-31 ; Marc 15, 16-20 ; Jean 19, 2-3

- Le Portement de la Croix, textes : Matthieu 27,32-33, Marc, 15, 16-20 ; Luc 23,26 ; Jean 19,17

- La Crucifixion et la mort de Jésus : les soldats crucifient Jésus au Golgotha, textes : Matthieu 27, 32-43 ; Marc 15, 21-27 ; Luc 23, 33-34 ; Jean 19, 17-24

 

Les Mystères Glorieux :

- La Résurrection, textes : Matthieu 28, 1-8, Marc 16,1-8 ; Luc 24, 1-10 ; Jean 20,11-18

- L’Ascension, textes : Marc 16, 19 ; Luc 24, 50-52 ; Actes 1,3-14

- La Pentecôte, textes : Actes 2, 1-13

- L’Assomption de Marie : Apocalypse 12, 1

- Le Couronnement de Marie au Ciel : Apocalypse 12, 1

Mais il manque encore au « Je Vous salue » sa seconde partie : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort ».

Le 15 septembre 1569, une Bulle du Pape Pie V ajoute ce complément et confère au Rosaire sa consécration officielle. Ainsi, le Rosaire est devenu une prière d’Église.

Le 16 octobre 2002, le Pape Jean-Paul II proclame l’année qui va d’octobre 2002 à octobre 2003 « Année du Rosaire ». Il publie la lettre apostolique « Rosarium Virginis Mariae » (« le Rosaire de la Vierge Marie »). Afin de donner une consistance nettement plus christologique, il ajoute un quatrième Mystère aux trois existants : Les Mystères Lumineux.

 

Les mystères Lumineux :

- Le Baptême au Jourdain, textes : Saint Paul aux Corinthiens 2 Co 5, 21, Matthieu 3, 17

- Les Noces de Cana, texte : Jean 2, 1-12

- L’Annonce du Royaume, textes : Marc 1,15 ; Marc 2, 3-13 ; Luc 7, 47-48 ; Jean 20, 22-23

- La Transfiguration, texte : Luc 9,35

- L'Institution de l'Eucharistie, texte : Jean 13,1

 

L’importance de cette prière

Grâce au Rosaire, des communautés chrétiennes ont gardé la Foi pendant de longues périodes de persécutions (Japon, Madagascar par exemple).

Le pape Jean-Paul II dit qu’elle est sa prière préférée, une prière merveilleuse de simplicité et de profondeur. « Prier le Rosaire, dit-il, n’est rien d’autre que contempler avec Marie le visage du Christ ; cheminer avec Marie à travers les scènes du Rosaire, c’est comme se mettre à « l’école » de Marie pour lire le Christ, pour en pénétrer les secrets, pour en comprendre le message… Par nature, la récitation du Rosaire exige que le rythme soit calme et que l’on prenne son temps, afin que la personne qui s’y livre puisse mieux méditer les mystères de la vie du Seigneur… Le Rosaire exerce sur celui qui prie une action pacificatrice qui le dispose à recevoir cette paix véritable qui est un don spécial du Ressuscité (Jean 14, 27 et 20, 21), et à en faire l’expérience au fond de son être, en vue de la répandre autour de lui ».

 

Les Équipes du Rosaire

Nous sommes les héritiers du Rosaire Vivant de Pauline Jaricot.

Cette jeune Lyonnaise a vécu de 1799 à 1862. Née dans un milieu chrétien aisé, elle fait à 17 ans le vœu de pauvreté, et le voeu de se consacrer entièrement au service de Dieu tout en restant dans le monde. Elle invente un système pour venir au secours des missions lointaines. Pour cela, elle organise des groupes de 10 filles qui, chaque semaine, recueillent un sou pour le soutien financier des missions. Cette méthode donne naissance à l’œuvre de la Propagation de la Foi (OPM).

À 22 ans, elle lance l’œuvre du Rosaire Vivant car elle sait que toute œuvre chrétienne est fondée sur la prière. Elle organise alors des groupes de 15 personnes. Chaque personne d’une quinzaine s’engage à prier une dizaine du Rosaire en méditant le Mystère qui lui échoit par tirage au sort, chaque mois. Pauline conseille de composer chaque groupe par « du bon, du médiocre et quelques autres personnes qui n’ont que la bonne volonté ». Ainsi, sur les 15 morceaux de charbon réunis, « un seul est bien allumé, 3 ou 4 le sont à demi, et les autres pas. Rapprochez-les, c’est un brasier ! ».

« Voilà le caractère propre de votre Rosaire Vivant », lui écrit le Provincial des Jésuites, le Père Ramière, enthousiaste. En 1862, à la mort de Pauline, le Rosaire Vivant compte plus de 150 000 quinzaines (soit 2 250 000 inscrits). Avec beaucoup d’humilité, elle disait : « Je ne suis que la première allumette pour allumer le feu ».

En octobre 1955, le Père Joseph Eyquem, Dominicain, eut l’intuition d’actualiser le Rosaire Vivant de Pauline Jaricot. Deux ans plus tard, avec la collaboration de Colette Couvreur (laïque), il crée « Les Équipes du Rosaire ». Déjà, la perspective est universelle. Ce n’est pas étonnant quand on sait que le Père Eyquem avait confié ce nouvel élan missionnaire.

 

Les Équipes du Rosaire dans le Diocèse de Metz

Membre de la Famille du Rosaire, ce Mouvement d’Église participe à la mission du peuple de Dieu tout entier. Il a trois missions : Annoncer la Bonne Nouvelle, Proposer la Foi, Vivre l’Évangile. C’est un Mouvement de spiritualité mariale et missionnaire.

En France, les Équipes du Rosaire comptent environ 108 000 membres, réunis dans plus de 10 000 équipes.

Dans notre diocèse, 790 membres se réunissent dans 75 équipes réparties en 6 secteurs.

 

Le présent et l’avenir ?

Il serait hautement souhaitable que, dans chaque paroisse de notre diocèse, une personne regroupe autour d’elle des voisins, voisines (4 à 15 personnes), qui se réuniraient une fois par mois. C’est la démarche communautaire.

Le lancement et l’animation d’une « Équipe du Rosaire » est un apostolat des laïcs, pour une « Nouvelle Évangélisation » dans la vie d’une paroisse.

La deuxième démarche est individuelle et quotidienne. Elle consiste tout simplement à prier, chez soi, à la maison ou ailleurs, seul, à n’importe quel moment de la journée. (1 « Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père » en méditant l’un des 20 mystères, ceci à l’aide d’un calendrier d’équipe).

Ainsi, comme des petites lumières éparpillées à travers le monde, nous sommes une foule de priants, dont la louange et les prières d’intercession montent sans cesse vers le Trône du Dieu Vivant, pour Sa plus grande Gloire et le salut de tous les hommes.

 

Renseignements en Moselle

 

* Dominique de Prusse est aussi appelé Dominique de Trèves (Trier - Allemagne actuelle).

 

N.B. : "Marienfloss" est quelquefois orthographiée "Marienflos", parfois même "Marienfluss".

 

 

 

Histoire détaillée du Rosaire

 

 

 

Philippe-le-Hardi--au-fond--Jean-sans-Peur-et-Marguerite-de.JPGTombeaux de Philippe le Hardi (au fond) et de

Jean sans Peur et Marguerite de Bavière (au premier plan)

 Salle des Gardes du Musée des Beaux-Arts de Dijon


 

 

Château des Ducs de Lorraine

à Sierck les Bains

 

 

 

Note : 

"Des Pays-Bas bourguignons aux Pays-Bas espagnols"

"Les provinces formant actuellement les Pays-Bas furent progressivement rassemblées, par mariage, achat ou conquête par les ducs de Bourgogne. Cet ensemble passa par héritage aux Habsbourg, Marie de Bourgogne, la fille de Charles le Téméraire, ayant épousé l'empereur Maximilien Ier. La Frise, l'Utrecht, le Groningue et les Ommelanden, Drenthe et la Gueldre sont rattachés progressivement au domaine des Habsbourg après des décennies de relations conflictuelles avec le duc de Gueldre. Sous le règne de Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique et roi d'Espagne, la région faisait partie des 17 provinces des Pays-Bas espagnols qui comprenait également la Belgique et le Nord-Pas-de-Calais actuels."

 

Source : Wikipédia

 

 

Marguerite-de-Baviere--duchesse-de-Bourgogne--parousie.ove.jpg

Marguerite de Bavière, duchesse de Bourgogne

Margaret of Bavaria

spouse of John the Fearless, Duke of Burgundy

 

 

 

Le Père Jean-Jules-Marie Curicque,

né en 1827 à Sierck (Moselle),

"Un bâtisseur de mémoire"

 

 

 

Vie de la Bienheureuse Princesse Marguerite de Bavière, par l'Abbé Jean-Marie Curicque (1859)

 

 

 

L'Abbé Jean-Jules-Marie Curicque,

Curé de Haute-Kontz de 1866 à 1892

 

 

 

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Statue de la Vierge

Sanctuaire de Marienfloss

Sierck-les-Bains (Moselle)

anciennement Sierck-sur-Moselle

 

 

 

"Marienfloss,

source d'eau vive,

d'où jaillit le Rosaire"

 

 

 

Dominique de Trèves (Dominikus von Preußen) (v.1384-1461), chez qui le Cœur de Jésus apparaît comme le centre de la pratique de toutes les vertus. Il écrit : "C'est dans le Cœur très doux de Jésus que nous trouverons la force, la miséricorde, la justice, la paix, la vertu et le salut éternel. C'est de Lui que nous viendront la vie, la consolation, et aussi la lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde, mais surtout celui qui est dans la tribulation et le besoin, et qui recourt à Lui en toute confiance. […] C'est pourquoi vous baiserez fréquemment avec reconnaissance ce Cœur très pieux de Jésus inséparablement uni au Cœur divin, où sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science de Dieu, une image, dis-je, soit de ce Cœur, soit du crucifix. Vous aspirerez sans cesse à le contempler face à face, en lui confiant vos peines ; de là vous attirerez dans votre cœur son esprit et son amour, ses grâces et ses vertus ; à lui vous vous remettrez, dans les biens et dans les maux, en lui vous aurez confiance, à lui vous vous attacherez ; en lui vous habiterez…, afin que lui en retour daigne faire sa demeure en votre cœur ; là enfin vous vous endormirez doucement et reposerez dans la paix. Car quand les cœurs de tous les mortels vous tromperaient ou vous abandonneraient, ce Cœur très fidèle jamais ne vous trompera ni ne vous abandonnera… Vous ne négligerez pas non plus d'honorer dévotement et d'invoquer la glorieuse Mère de Dieu… et très douce Vierge Marie, afin qu'elle daigne vous obtenir du très doux Cœur de son Fils tout ce qui vous sera nécessaire. En retour, vous offrirez tout au Cœur de Jésus par ses mains bénies".

 

 

Benoit-XVI--Basilique-Saint---Paul-hors-les-murs-a-Ro.jpg

 

Voici le texte des 50 clausules de Dominique de Trèves :

 

1. Jésus, conçu de l'Esprit Saint à l'Annonce de l'Ange.

2. Jésus, qui avec toi qui le conçus, visita Sainte Élisabeth.

3. Jésus, que, vierge de corps et d'âme, tu as mis au monde avec joie.

4. Jésus, que tu as allaité de ton sein virginal, adorant en lui ton Créateur.

5. Jésus, que tu as enveloppé de langes et couché dans une crèche.

6. Jésus, que les Anges célébrèrent en chantant le Gloria in excelsis, et les bergers visitèrent à Bethléem.

7. Jésus, qui fut circoncis le huitième jour, et reçut le nom de Jésus.

8. Jésus, que les Mages adorèrent en le comblant de présents.

9. Jésus, porté par toi au Temple et présenté à Dieu, son Père.

10. Jésus, reçu dans les bras du vieux Siméon, et reconnu par la sainte veuve Anne.

11. Jésus, avec lequel tu fuis en Égypte, à cause de la persécution d'Hérode.

12. Jésus, avec lequel tu es retournée sept années après, à ta patrie, avertie par l'Ange.

13. Jésus, perdu à Jérusalem quand il avait douze ans, et retrouvé au Temple par toi après trois jours.

14. Jésus, qui croissait chaque jour en âge et grâce devant Dieu et les hommes.

15. Jésus, que Jean baptisa dans le Jourdain et désigna comme l'Agneau de Dieu.

16. Jésus, qui, ayant jeûné pendant quarante jours dans le désert, triompha des tentations de l'Ennemi.

17. Jésus, qui, après avoir choisi ses disciples, annonça le Règne de Dieu.

18. Jésus, qui ouvrit les yeux des aveugles, guérit les lépreux, releva les paralytiques et délivra les possédés du démon.

19. Jésus, dont les pieds furent baignés de larmes par Marie-Madeleine, séchés de ses cheveux, oints de son parfum.

20. Jésus, qui ressuscita Lazare et d'autres défunts.

21. Jésus, reçu en triomphe par le peuple au jour des Rameaux.

22. Jésus, qui à la dernière Cène institua le sacrement de son Corps et de son Sang.

23. Jésus, qui dans le jardin, après avoir longtemps prié, sua abondamment du sang.

24. Jésus, qui, allant à la rencontre de ses ennemis, se livra volontairement entre leurs mains.

25. Jésus, lié et attaché avec force par les envoyés des Juifs, et conduit ainsi au grand-prêtre.

26. Jésus, qui, accusé faussement, eut la face voilée, fut frappé et couvert de crachats.

27. Jésus, déclaré devant Caïphe et Pilate condamnable au supplice de la croix comme un malfaiteur.

28. Jésus, dépouillé de ses vêtements et flagellé cruellement par ordre de Pilate.

29. Jésus, couronné d'épines, revêtu d'un manteau de pourpre et salué comme un roi de farce par les soldats.

30. Jésus, condamné à une mort infâme et conduit au supplice entre deux larrons.

31. Jésus, cloué sur la croix et abreuvé de fiel et vinaigre.

32. Jésus, qui, priant pour ses bourreaux, dit : "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font."

33. Jésus, qui dit au larron crucifié à sa droite : "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis."

34. Jésus, qui te dit à toi, sa Mère : "Mère, voici ton fils" ; et à Jean : "Voici ta Mère."

35. Jésus, qui du haut de la croix cria : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?"

36. Jésus, qui dit : "J'ai soif !", et après avoir goûté le vinaigre s'écria : "Tout est accompli."

37. Jésus, qui pour finir clama : "Père, entre tes mains, je remets mon esprit."

38. Jésus, qui pour nous autres, pauvres pécheurs, souffrit une cruelle et douloureuse mort.

39. Jésus, dont le côté transpercé par la lance fit jaillir le Sang et l'Eau pour la rémission de nos fautes.

40. Jésus, dont le sacré Corps descendu de la croix fut déposé dans tes bras selon une pieuse croyance.

41. Jésus, dont le corps enveloppé d'un linceul et parfumé d'aromates fut déposé au sépulcre par des hommes pieux.

42. Jésus, dont le sépulcre fut scellé et que les juifs ont fait gardé.

43. Jésus, dont la sainte âme descendit aux enfers, pour conduire au paradis les saints patriarches.

44. Jésus, qui ressuscita le troisième jour, te remplissant, sa douce Mère, d'une joie ineffable.

45. Jésus, qui après sa Résurrection apparut souvent à ses disciples et amis pour fortifier leur foi.

46. Jésus, qui, en ta présence et celle des saints apôtres, monta au ciel et s'assit à la droite du Père.

47. Jésus, qui, selon sa promesse, envoya sur ses disciples l'Esprit Saint au jour de la Pentecôte.

48. Jésus, qui t'a enfin appelée à lui, sa douce Mère, te plaçant à sa droite et te couronnant de gloire.

49. Jésus, qui veuille bien nous appeler aussi après cette misérable vie, nous ses serviteurs et les tiens, et nous placer dans le Royaume de son Père.

50. Jésus, qui règne avec le Père et le Saint Esprit, et avec toi sa très sainte Mère, triomphant et glorieux pour toujours.

 

 

Notre-Dame-des-Doms-a-Avignon--parousie.over-blog.fr.jpg

Notre-Dame-des-Doms (Avignon)

 

 

 

Sources principales de cet article :

 

Diocèse de Metz, archives

 

http://www.petit-patrimoine.com

 

http://www.chateau-sierck.com

 

http://www.otsierck.com

 

http://nominis.cef.fr

 

http://www.lepaysdesierck.info

 

http://www.siercklesbains.fr

 

http://www.histoire-genealogie.com

 

http://www.certosini.info

 

http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com

 

http://abbayes-de-france.asso-web.com

 

http://www.missa.org

 

http://www.academia.edu

 

http://www.patrimoine-histoire.fr

 

 

Vie d'Adolphe d'Essen,parousie.over-blog.fr

Adolf von Essen

 

 

 

"Fater unsēr thu in himilom bist giuuīhit sī namo thīn"

"Père notre toi dans cieux es sanctifié soit nom ton"

 

Extrait du Notre Père

en ancien haut francique rhénan méridional

 

 

Écrits en dialectes franciques

 

 

Dialectes-en-Moselle--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Notre Père en Francique Luxembourgeois

 

 

 

Le-mecenat-bibliophilique-de-Jean-sans-Peur-et-de-Marguer.jpg

 

 

 

Le mécénat bibliophilique de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière - Delphine Jeannot (résumé de thèse)

 

 

 

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:45

Padre-Pio-Notre-Dame-des-Graces--parousie.over-blog.fr.jpg

Francesco Forgione, "Padre Pio"

Frère Capucin le 22 janvier 1903 à Morcone

Prêtre le 10 août 1910 (Cathédrale de Benevento)

Couvent de San Giovanni Rotondo du 4 septembre 1916 à sa mort

né le 25 mai 1887 à Pietrelcina (Benevento, Campania - Italie)

mort le 23 septembre 1968 à San Giovanni Rotondo (Foggia, Puglia - Italie)

 

 

Blason-San-Giovanni-Rotondo--parousie.over-blog.fr.png 

 

Supplique à Notre-Dame des Grâces

de San Giovanni Rotondo

 

1. Ô Céleste Trésorière de toutes les Grâces, Mère de Dieu et Marie ma Mère, Vous êtes la Fille du Père Éternel, Vous tenez en main Sa Puissance : je Vous en supplie, prenez en pitié mon âme et accordez-moi la grâce que je Vous demande si ardemment.

Je Vous salue, Marie

 

2. Ô Miséricordieuse Dispensatrice des Grâces Divines, Très Sainte Vierge Marie, Vous êtes la Mère de l'Éternel Verbe Incarné qui Vous a couronnée de Son immense Sagesse : regardez la grandeur de ma douleur et accordez-moi la grâce dont j'ai tant besoin.

Je Vous salue, Marie

 

3. Ô Très Aimante Dispensatrice des Grâces Divines, Épouse Immaculée de l'Éternel Esprit Saint, Très Sainte Vierge Marie, qui avez reçu de Lui un Cœur qui prend en pitié les malheurs humains, et qui ne peut s'empêcher de consoler les affligés, hâtez-Vous de Vous occuper de mon âme et accordez-moi la grâce que j'attends avec pleine confiance de Votre immense Bonté.

Je Vous salue, Marie

 

4. Oui, oui, Ô ma Mère, Trésorière de Toutes les Grâces, Refuge des pauvres pécheurs, Consolatrice des affligés, Espérance de ceux qui désespèrent et Aide très puissante des chrétiens, je mets en Vous toute ma confiance et je suis certain que Vous m'obtiendrez de Jésus la grâce que je désire ardemment, si elle doit servir au bien de mon âme.

Salve Regina

 

200 jours d’indulgences à ceux qui réciteront dévotement cette prière, vénérée dans l'église des Frères Mineurs Capucins de San Giovanni Rotondo (Foggia - Italie).

 

† Mgr Andrea Cesarano, Archevêque

Manfredonia, le 25 novembre 1946

 

 

Padre-pio-visitant-le-chantier-du-Sanctuaire-ND-des-Graces.jpg

Le Padre Pio visitant le chantier du

Sanctuaire Notre-Dame des Grâces

à San Giovanni Rotondo

 

 


"Abandonnez-vous totalement sur le Divin Coeur de Jésus

de même qu’un nouveau-né dans les bras de sa mère."

Saint Padre Pio

 

 

 

Notre-Dame-des-Graces--San-Giovanni-Rotondo--parousie.over.jpg

 

 

Le 1er Juillet 1959, Mgr Paolo Carta, Évêque de Foggia, consacra l'église originelle de Sainte Marie des Grâces de San Giovanni Rotondo ("Chiesa di S. Maria delle Grazie"), ainsi que le maître-autel, en la dédiant à Notre-Dame des Grâces ("S. Maria delle Grazie").

Mgr Cirillo Zohrabian, prélat capucin arménien, le même jour, consacra les autels latéraux et ceux se trouvant sur les matroneums.

Le lendemain, le Cardinal Federico Tedeschini couronna le cadre de Notre-Dame des Grâces.

 

 

ND-des-Graces--San-Giovanni-Rotondo--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

« ... Lors de ses funérailles, alors que son cadavre reposait déjà dans la crypte, la foule des fervents se rendit dans le terrain vague, à l’heure habituelle du "signe du mouchoir". Et, après un moment de prière vocale, ils chantèrent des cantiques particulièrement aimés du Padre. Soudain, on entendit des exclamations de joie : le Padre Pio apparaissait, souriant, le visage tourné vers la gauche, sur la vitre de ce qui avait été sa cellule ! On voyait nettement sa bure, jusqu’au ventre, et la cordelière, tels que je les avais vus. Aux cris de Miraculo de la foule, le père gardien du couvent dépêcha un moine sur les lieux. Et ce dernier revint avec l’information incroyable : le Padre apparaissait sur la vitre. Alors, pour donner une bonne leçon de réalisme à tous ceux qu’il pouvait considérer comme des exaltés, des fanatiques, il donna l’ordre d’ouvrir la fenêtre de la cellule du Padre et de tendre un drap blanc. Eh bien ! après un "Ah" de déception de la foule, retentirent soudain des "Oh ! Oh !" joyeux et amusés : la "photo vivante" du Padre apparaissait à la fois sur toutes les vitres de cette façade du couvent de Sainte-Marie-des-Grâces (1). »

 

(1) « Henri Bourdeau, le Dernier des fils du Padre Pio (ms. inédit), p. 18. »

 

Source : « Padre Pio - Le stigmatisé », Yves Chiron, collection Tempus, éditions Perrin (2004), pages 326-327.

 

 

Corps-Padre-Pio-crypte-chiesa-di-S.-Pio-S-G-Rotondo-parousi.jpg

 

 

Châsse du Saint Padre Pio dans la crypte

de l'église inférieure du Sanctuaire de Saint Pio

("Chiesa di Padre Pio", ou "Santuario di San Pio da Pietrelcina")

à San Giovanni Rotondo

 

 

Chasse-Padre-Pio-San-Giovanni-Rotondo-parousie.over-blog.f.jpg

 

 

Le Sanctuaire de Saint Pio ("Santuario di San Pio") est une église de conception moderne, construite en 1994 et inaugurée le 1er juillet 2004. Elle est située à San Giovanni Rotondo, a été commandée par l'Ordre des Frères Mineurs Capucins de la province de Foggia, et conçue par l'architecte italien Renzo Piano.

Elle accueille chaque année des milliers de pèlerins, venant pour honorer la mémoire de Padre Pio de Pietrelcina. L'oeuvre a été presque entièrement financée par les dons des pèlerins.

Avec une surface de 6000 m² , l'église peut contenir 7000 personnes ; elle est l'une des plus grandes églises d'Italie.

Elle a été inaugurée en présence de plus de 30 000 personnes, le 1er juillet 2004, avec une dédicace à Saint Pio de Pietrelcina.

Cette construction contemporaine a suscité de nombreuses critiques, tant par son style qui manquerait de qualité artistique, que par sa taille qui serait plus adaptée à un stade qu'à un lieu de culte, décevant les adeptes d'un édifice plus classique.

 

 

Padre-Pio-celebrant-la-Messe--parousie.over-blog.fr.jpg


 

italie.gif

 

Supplica a Maria SS. delle Grazie

che si venera nella Chiesa dei Cappuccini di S. Giovanni Rotondo

 

1. O Celeste Tesoriera di tutte le grazie, Madre di Dio e Madre mia Maria, poiché sei la Figlia Primogenita dell'Eterno Padre e tieni in mano la Sua onnipotenza, muoviti a pietà dell'anima mia e concedimi la grazia di cui fervidamente Ti supplico.

Ave Maria.

 

2. O Misericordiosa Dispensatrice delle grazie divine, Maria Santissima, Tu che sei la Madre dell'Eterno Verbo Incarnato, il quale Ti ha coronata della Sua immensa Sapienza, considera la grandezza del mio dolore e concedimi la grazia di cui ho tanto bisogno.

Ave Maria.

 

3. O Amorosissima Dispensatrice delle grazie divine, Immacolata Sposa dell'Eterno Spirito Santo, Maria Santissima, Tu che da Lui hai ricevuto un cuore che si muove a pietà delle umane aventure e non può restare senza consolare chi soffre, muoviti a pietà dell'anima mia e concedimi la grazia che io aspetto con piena fiducia della Tua immensa bontà.

Ave Maria.

 

4. Si, si, o Madre mia, Tesoriera di tutte le grazie, Rifugio dei poveri peccatori, Consolatrice degli afflitti, Speranza di chi dispera e Aiuto potentissimo dei cristiani, io ripongo in Te ogni mia fiducia e sono sicuro che mi otterrai da Gesù la grazia che tanto disidero, qualora sia per il bene dell'anima mia.

Salve Regina.

 

Si concedono 200 giorni di Indulgenza a chi devotamente reciterà la suddetta preghiera.

 

Manfredonia, 25 novembre 1946. † Andrea Cesarano, Arcivescovo

 

 

Sanctuaire-Notre-Dame-des-Graces--S-G-Rotondo--parousie.ov.jpg

 

Il 1 luglio 1959, Mons. Paolo Carta, Vescovo di Foggia, consacrò la chiesa, insieme con l’altare maggiore, dedicandola a S. Maria delle Grazie. Mons. Cirillo Zohrabian, presule cappuccino armeno, lo stesso giorno, ne consacrò gli altarini laterali e quelli sui matronei. Il giorno dopo, il Card. Federico Tedeschini incoronò il quadro di S. Maria delle Grazie.

 

Chiesa di Padre Pio

 

 

Autel-Notre-Dame-des-Graces-S.G.-Rotondo--parousie.over-bl.JPG

 

 

 

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 18:55

Vble-Leon-Papin-Dupont--parousie.over-blog.fr.jpg

Léon Papin Dupont

"Mr Dupont"

"Le Saint Homme de Tours"

"L'Apôtre de la Sainte Face de Jésus"

né le 24 janvier 1797 au Lamentin (Martinique)

mort le 18 mars 1876 à Tours (Indre-et-Loire)

 

 

Blason-Martinique--parousie.over-blog.fr.png

 

"Je versais un torrent de larmes

et mon cœur fut inondé de joie."

Léon Papin-Dupont

Première Comunion

 

 

Sainte-Face-Adorable-de-Jesus--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Prière pour la béatification du

Vénérable Léon Papin-Dupont

 

Seigneur Jésus qui, par la dévotion à Votre Sainte Face, avez répandu tant de faveurs sur les corps et les âmes, dans la maison et grâce aux prières de Votre serviteur Léon Dupont ; Vous qui l’avez rendu si admirable par la vivacité de sa Foi et son grand esprit de réparation, accordez-nous que bientôt, par l’autorité de Votre Sainte Église, nous puissions l’invoquer comme bienheureux, afin de développer, par son culte, l’esprit d’apostolat chez les hommes et, chez tous les fidèles, l’amour et la pratique de la réparation.

 

« Notre Père », « Je Vous salue Marie ».

 

Saint-Martin, priez pour nous.

 

 

Diocèse de Tours

 

 

Leon-Dupont.jpg

 

 

Introduction de la cause en béatification :

Oratoire de la Sainte-Face

8, rue Bernard Palissy

37000 Tours

FRANCE

 

 

Oratory of the Holy Face

 

 

Triduum-de-la-Sainte-Face-Oratoire-Tours--parousie.over-blo.jpg

 

Note : Le nouveau Couvent de Tours est chargé, parmi beaucoup d'autres activités, d'animer l'Oratoire de la Sainte-Face. Cet Oratoire fut érigé en 1876 dans la maison de Léon Papin Dupont, le "Saint Homme de Tours", grand dévot de Saint Martin de Tours et de Sainte-Philomène.

Léon Papin Dupont a contribué au renouveau spirituel de la Touraine au milieu du XIXème siècle et a donné une grande impulsion aux pèlerinage martiniens.

Les Frères du Couvent de Tours, fondé en 1222, puis repris le 6 Juillet 1972, ont notamment la charge du Sanctuaire de la Sainte-Face.

L'Oratoire et le Couvent ont été rénovés récemment.

 

 

ST-de-la-Sainte-Face---parousie.over-blog.fr.jpg

 

Archiconfrérie de la Sainte Face de Tours

érigée canoniquement par le Pape Léon XIII

Le 26 avril 1885, Monsieur Louis Martin et toute sa famille :

Marie, Léonie, Céline et Thérèse,

s’étaient inscrits à l’Archiconfrérie de la Sainte Face de Tours

 

 

Jean-Paul-II-blog-Parousie.jpg

 

"La Sainte Face est ma vie"

Bienheureux Gaetano Catanoso

 

 

Positive-et-negatif-Saint-Suaire-de-Turin--parousie.over-b.jpg

Positive et négatif du Saint Suaire de Turin

 

 

 

"Par ma Sainte Face, vous ferez des prodiges."

Jésus à Soeur Marie de Saint Pierre

 

 

 

The-Holy-Man-of-Tours-The-Life-of-Leo-Dupont-Dorothy-Scalla.jpg

 

 

"Personne ne me donne un baiser d'amour sur ma Face,

pour réparer le baiser de Judas ?"

Jésus à Soeur Maria Perina

 

 

 

Dévotion à la Sainte Face de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

 

 

Devotion-Sainte-Face-Jesus-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Vie de M. Dupont, tome 1 - Abbé Pierre-Désiré Janvier (1882)

 

 

 

Leon-Papin-Dupont-Tours--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Vie de M. Dupont, tome 2 - Abbé Pierre-Désiré Janvier (1882)

 

 

 

L.-Papin-Dupont--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

The Life of Léon Papin-Dupont, the Holy Man of Tours (1882)

 

 

 

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 11:04

Marie-d-Agreda--parousie.over-blog.fr.jpg

María Coronel y Arana

Madre María de Jesús de Ágreda O.I.C.

Sœur Marie de Jésus, "l'abbesse d'Ágreda"

Fondatrice du Couvent de la Conception d'Agreda

Franciscaine Conceptionniste

(Ordo Immaculatæ Conceptionis, O.I.C.)

née le 2 avril 1602 à Ágreda (Espagne)

morte le 24 mai 1665 à Ágreda

 

Escudo-de-Agreda-blason-Agreda--parousie.over-blog.fr.png

 

Prière à Mère Marie de Jésus d’Agreda

 

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, la vie de Soeur Marie de Jésus de Agreda fut un chant de louange et d'amour à Ta Divinité, un acte continuel d'immolation généreuse pour féconder Ton Église, et un dévouement total à la contemplation du mystère de Marie Immaculée. Parce qu'elle nous sert d'exemple, d’exhortation et de guide, nous te demandons, Seigneur, sa béatification et sa glorification sur la terre. Amen.

V. Prie pour nous, Vénérable Mère Marie de Jésus.

R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

(Demandez la grâce que vous désirez obtenir)

 

"Notre Père", "Je Vous salue Marie" et "Gloire au Père"

 

Traduit de l’espagnol, le 3 novembre 2012, d’après la prière finale du triduum à la Vénérable Mère Marie de Jésus d’Agreda.

 

 

Cadre-Marie-d-Agreda-incorrompue---parousie.over-blog.fr.jpg

Corps incorrompu de Marie d'Agreda

Convento de la Concepción (Ágreda)

 

 

 

Prière pour la béatification de la Vénérable

Sœur Marie de Jésus d'Agreda

 

Seigneur et notre Dieu, glorifie sur la terre la Vénérable Sœur Marie de Jésus d'Agreda, par laquelle nous avons découvert les insondables trésors de Grâces accordés à la Mère Immaculée de Ton Fils.

Permets que, comme elle, nous aussi nous allions à Jésus par Marie, et accorde-nous tout ce que nous sollicitons par son intercession. Nous Te le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

"Notre Père", "Je Vous salue Marie" et "Gloire au Père"

 

 

Marie-d-Agreda-Convento-Concepcion--parousie.over-blog.fr.JPG

Statue au-dessus du corps incorrompu de la 

Vénérable Marie de Jésus d’Agreda

 

 

 

Vénérable Marie d'Agreda

La Cité Mystique de Dieu

Livre cinquième, deuxième partie, chapitre XI

 

 

CHAPITRE XI. La Très-Pure Marie eut l'intelligence des sept Sacrements que notre Seigneur Jésus-Christ devait instituer, et des cinq Commandements de l'Église.

 

830. Pour achever la beauté et mettre le comble aux richesses de la sainte Église, il fallut que son auteur Jésus-Christ établit dans son sein les sept sacrements comme un dépôt commun où seraient versés les trésors infinis de ses mérites, et où l'auteur même de toutes ces merveilles se trouverait sous les voiles eucharistiques, par un mystérieux mais réel et véritable mode d'assistance, afin que les fidèles se nourrissent de ses biens, et se consolassent par sa présence, qui leur est un gage de la vision dont ils espèrent jouir éternellement face à face. Il fallait aussi, pour la plénitude de la science et de la grâce que l'auguste Marie devait recevoir, que tous ces mystères et tous ces trésors fussent comme enregistrés dans son coeur magnanime, afin qu'autant qu'il se pourrait, toute la loi de grâce y fût mise en dépôt et imprimée, comme elle l'était en son Très-Saint Fils ; car c'est elle qui, en son absence, devait être la Maîtresse de l'Église, et enseigner à ses premiers enfants les dispositions scrupuleuses avec lesquelles on devait vénérer et recevoir tous ces sacrements.

831. Notre grande Dame découvrit tout cela par une nouvelle lumière dans l'intérieur de son Très-Saint Fils, y pénétrant chaque mystère en particulier. En premier lieu, elle connut que la dure loi de la circoncision serait ensevelie avec honneur, et que le très-doux et admirable sacrement du baptême prendrait sa place. Il lui fut manifesté que l'unique matière de ce sacrement serait l'eau élémentaire, et que sa forme consisterait dans les paroles par lesquelles il a été déterminé, avec la spécification des trois personnes divines sous les noms de Père, de Fils, et de Saint-Esprit, afin que les fidèles professassent la foi explicite de la Très-Sainte Trinité. Elle connut la vertu que notre Seigneur Jésus-Christ communiquerait au baptême, elle sut qu'il aurait une efficacité singulière pour purifier entièrement les hommes de tous leurs péchés, et les délivrer des peines qu'ils auraient méritées en les commettant. Elle vit les effets admirables qu'il produirait en tous ceux qui le recevraient, en les régénérant, en les faisant renaître comme enfants adoptifs et héritiers du royaume du Père céleste, en leur donnant par infusion les vertus de foi, d'espérance, de charité et plusieurs autres ; en imprimant par sa vertu dans leurs âmes un caractère surnaturel et spirituel, qui servirait comme d'un sceau royal pour marquer les enfants de la sainte Église ; en un mot, la bienheureuse Marie connut tout ce qui regarde ce sacrement et ses effets. Et aussitôt elle le demanda à son Très-Saint Fils, avec un très-ardent désir de le recevoir au moment convenable : sa Majesté le lui promit, et le lui donna plus tard, comme je le dirai en son lieu.

832. L'auguste Princesse eut la même connaissance du sacrement de confirmation, qui est le second : elle sut qu'on le donnerait dans la sainte Église après le baptême ; parce que celui-ci engendre premièrement les enfants de la grâce, et celui-là leur donne le courage et la force de confesser la sainte foi qu'ils ont reçue dans le baptême, leur augmente la première grâce, et leur en ajoute une particulière pour sa propre fin. Elle connut la matière, la forme, les ministres, les effets spirituels de ce sacrement, et le caractère qu'il imprime dans l'âme ; elle comprit que le chrême composé d'huile et de baume qui en fait la matière, représente la lumière des bonnes oeuvres, et la bonne odeur de Jésus-Christ (1), que les fidèles répandent par ces mêmes oeuvres en le confessant ; et que c'est aussi ce que signifient les paroles qui en constituent la forme, chaque chose en sa manière. Dans la perception de toutes ces notions, notre grande Reine faisait des actes sublimes de louange et de gratitude, qu'elle accompagnait de ferventes prières qui partaient du fond de son coeur, afin que tous les hommes vinssent puiser de l'eau de ces fontaines du Sauveur (2), et jouissent de tant de trésors incomparables, en le connaissant et le confessant pour leur Dieu véritable et pour leur Rédempteur. Elle pleurait amèrement la perte lamentable de tant de personnes qui, à la vue de l'Évangile, seraient privées par leurs péchés de tant de remèdes efficaces.

833. Quant su troisième sacrement, qui est la pénitence, notre divine Dame apprécia la convenance et la nécessité de ce moyen pour rétablir les âmes en la grâce et en l'amitié de Dieu, attendu la fragilité humaine, par laquelle on perd si souvent ce trésor inestimable. Elle connut les parties et les ministres que ce sacrement aurait, la facilité avec laquelle les enfants de l'Église pourraient en user, et les effets admirables qu'il produirait. Et pour témoigner sa reconnaissance de ce qui lui avait été découvert de ce bienfait, elle rendit, comme Mère de miséricorde et des fidèles ses enfants, de singulières actions de grâces au Seigneur, avec une joie incroyable de voir un remède si facile pour des maladies aussi fréquentes que les péchés ordinaires des hommes. Elle se prosterna, et au nom de l'Église elle reconnut et honora le saint tribunal de la confession, où le Seigneur avait résolu et ordonné dans sa clémence ineffable, que l'on terminerait une cause aussi importante pour les âmes, que le sont la justification et la vie, ou la condamnation et la mort éternelle, et laisse en conséquence aux prêtres le pouvoir d'accorder ou de refuser l'absolution des péchés (3).

834. Notre très-prudente Reine fut ensuite initiée à une connaissance toute particulière du sublime mystère et auguste sacrement de l'Eucharistie ; et dans cette merveille, elle pénétra profondément plus de secrets que les plus hauts séraphins, car elle y sut la manière surnaturelle en laquelle l'humanité et la divinité de son très saint Fils seraient sous les espèces du pain et du vin ; la vertu des paroles, pour consacrer son corps et son sang par le changement d'une substance en une autre ; le maintien des accidents en l'absence du sujet ; la simultanéité de la présence de son adorable Fils en tant d'endroits différents ; l'institution de l'auguste mystère de la messe pour le consacrer et l'offrir en sacrifice au Père éternel jusqu'à la fin des siècles ; le culte d'adoration et les hommages que la sainte Église catholique lui rendait dans un très-grand nombre de temples par tout le monde ; les favorables effets que cet adorable sacrement produirait en ceux qui, quoique plus ou moins bien disposés, le recevraient dignement, et combien ces effets seraient formidables pour ceux qui l'auraient reçu indignement. Elle connut aussi la foi avec laquelle les catholiques accueilleraient cet incomparable bienfait, et les erreurs que les hérétiques y opposeraient, et surtout l'amour immense avec lequel son Très-Saint Fils avait résolu de se donner en aliment de vie éternelle à chacun des mortels.

835. Toutes ces révélations et plusieurs autres fort relevées que la Reine du ciel eut sur le plus auguste des sacrements, allumèrent dans son chaste cœur de nouveaux brasiers d'amour dont l'ardeur dépasse l'intelligence humaine, et quoiqu'elle fit de nouveaux cantiques pour chacun des articles de foi et des autres sacrements qui lui avaient été manifestés, elle épancha encore plus largement son cœur sur ce grand mystère de l'Eucharistie ; de sorte que, se prosternant, elle redoubla ses effusions d'amour, ses hymnes de louange, ses témoignages d'humble vénération pour mieux reconnaître un si haut bienfait, et en même temps ses gémissements et les marques de sa douleur, à cause de ceux qui n'en profiteraient pas et qui s'en serviraient pour leur propre damnation. Elle eut des désirs si véhéments de voir l'institution de cet adorable sacrement, que si la force du Très-Haut ne l'eût soutenue, l'ardeur de ses sentiments aurait consumé sa vie naturelle, quoique la présence de son Très-Saint Fils la prolongeât et l'entretînt jusqu'au temps marqué, en étanchant quelque peu sa soif brûlante. Mais dès lors elle commença à s'y préparer, et demanda d'avance à sa Majesté la communion de son corps eucharistique pour le moment où en aurait lieu la consécration ; et dans cette occasion elle lui dit : « Mon souverain Seigneur et vie véritable de mon âme, pourrai-je mériter de vous recevoir dans mon sein, moi qui ne suis qu'un petit vermisseau et que l'opprobre des hommes ? Serai-je assez heureuse que de vous recevoir de nouveau dans mon corps et dans mon âme ? Est-il possible que mon cœur vous serve encore de demeure et de tabernacle, où vous reposerez, et où nous jouirons, moi, de vos doux embrassements, et vous, mon bien-aimé, de ceux de votre servante ? »

836. Notre divin Maître lui répondit : « Ma Mère et ma Colombe, vous me recevrez plusieurs fois sous les espèces sacramentelles, et vous goûterez cette consolation après ma mort et mon ascension, car je ferai mon habitation continuelle dans l'asile de votre très-chaste et très-amoureux coeur, que j'ai choisi pour ma demeure privilégiée et pour le lieu de mes complaisances. » À cette promesse du Seigneur, la grande Reine s'humilia de nouveau, et, baisant la poussière, elle en rendit des actions de grâces si ferventes, qu'elle causa de l’admiration à toute la cour céleste. Dès lors elle résolut de diriger toutes ses affections et toutes ses œuvres à cette fin de se préparer et de se disposer à recevoir à l'époque fixée la sainte communion de son Fils sous la forme sacramentelle ; de sorte qu'à partir de ce moment elle n'oublia ni n'interrompit jamais cette application des actes de sa volonté. Sa mémoire était (ainsi que je l'ai dit ailleurs) sûre et constante, comme aux esprits angéliques, et sa science était beaucoup plus sublime que la leur, et comme elle se souvenait toujours de ce mystère aussi bien que des autres, elle ne cessait d'agir d'après les pensées qui lui étaient toujours présentes. Elle supplia en outre instamment le Seigneur de donner la lumière aux mortels pour connaître et révérer cet auguste sacrement, et pour le recevoir dignement. Si nous parvenons quelquefois à le recevoir avec les dispositions convenables (veuille le Seigneur que ce soit toujours !), après l'obligation que nous en avons aux mérites de notre Rédempteur Jésus-Christ, qui est la source de toutes les grâces que nous recevons, nous devons cette faveur aux larmes et aux prières de sa Très-Sainte Mère, qui nous l'ont procurée. Et si quelqu'un pousse la témérité et l'audace jusqu'à oser le recevoir en mauvais état, il doit savoir qu'outre l'injure sacrilège dont il se rend coupable contre son Dieu et son Sauveur, il offense aussi sa Très-Pure Mère, parce qu'il méprise et qu'il perd en même temps les fruits de son amour, de ses désirs charitables, de ses prières, de ses larmes et de ses soupirs. Tâchons donc d'éviter un crime si horrible.

837. Dans le cinquième sacrement de l'extrême-onction, notre incomparable Reine eut connaissance de la fin merveilleuse pour laquelle le Seigneur l'instituait, de sa matière, de sa forme et de son ministre. Elle apprit que la matière serait l'huile d'olive bénite, comme étant le symbole de la miséricorde ; la forme, une prière accompagnant l'onction des sens par lesquels nous avons péché, et que le ministre serait le seul prêtre, à l'exclusion de tous autres. Elle connut les fins et les effets de ce sacrement, destiné à secourir les fidèles dangereusement malades et aux approches de la mort, contre les embûches et les tentations du démon, qui sont terribles et multipliées dans ces derniers moments ; aussi l'extrême-onction communique-t-elle à celui qui la reçoit dignement la grâce pour recouvrer les forces spirituelles, affaiblies par les péchés qu'il a commis, et contribue-t-elle même à soulager ou à guérir les maux de son corps si la santé lui est avantageuse. Ce sacrement porte encore intérieurement le malade à une nouvelle dévotion et à des désirs ardents de voir Dieu, lui ménage le pardon des péchés véniels et de certains restes et effets des péchés mortels, et enfin marque son corps, non point d'un caractère ineffaçable, mais d'un signe apparent et comme d'un sceau, afin que le démon craigne de s'en approcher comme d'un tabernacle où le Seigneur a résidé par la grâce sacramentelle. Tel est le privilège en vertu duquel Lucifer est privé dans ce sacrement du pouvoir et du droit qu'il avait acquis sur nous par les péchés originel, et actuels ; afin que le corps du juste, marqué et embaumé par ce même sacrement, soit réuni un jour à son âme, ressuscite et jouisse de Dieu en cette même âme. Notre très-charitable Mère et Maîtresse connut tout cela, et en rendit des actions de grâces au nom des fidèles.

838. Touchant le sacrement de l'ordre, qui est le sixième, elle vit comment la providence de son Très-Saint Fils, l'habile Architecte de la grâce et de l'Église, établissait en cette même Église des ministres assez enrichis par les sacrements qu'il instituait, pour pouvoir sanctifier le corps mystique des fidèles et consacrer le corps et le sang de cet adorable Seigneur, et comment, afin de les élever à cette dignité, qui les mettrait au-dessus de tous les autres hommes et des anges mêmes, il établissait un autre nouveau sacrement de l'ordre et de consécration. Cette vue lui inspira un si grand respect pour les prêtres à cause de leur dignité, qu'elle commença dès lors à les honorer avec une profonde humilité, et à prier le Très-Haut de les rendre de dignes ministres et très-capables de leur office, et de porter les autres fidèles à les révérer. Elle pleura les offenses que les uns et les autres commettraient contre Dieu ; mais comme j'ai parlé, ailleurs de la grande vénération que notre auguste Reine avait pour les prêtres, et que j'en dois dire encore davantage dans la suite de cette histoire, je ne m'y arrête pas maintenant. La sainte Vierge eut une connaissance distincte de toutes les autres choses qui regardent ce sacrement, comme de ses effets et des ministres qu'il aurait.

839. À propos du sacrement de mariage, le septième et dernier, notre illustre Dame fut aussi informée des hautes fins que le Rédempteur du monde eut en instituant un sacrement par lequel serait bénie et sanctifiée, dans la loi évangélique, la propagation des fidèles, et serait symbolisé avec plus d'efficacité qu'auparavant le mystère du mariage spirituel de ce même Seigneur avec la sainte Église (4). Elle apprit comment ce sacrement devait être perpétué, sa forme, sa matière, et les grands biens qui en reviendraient aux enfants de l'Église ; aussi bien que tout le reste qui regarde ses effets, le besoin qu'on en avait, et la vertu qu'il renferme ; elle fit en conséquence des cantiques de louange et des actes de reconnaissance au nom des catholiques qui recevraient ce bienfait. Ensuite elle connut les saintes cérémonies dont l'église se servirait dans les temps à venir pour le culte divin et pour l'ordre des bonnes moeurs. Elle connut aussi toutes les lois qu'elle établirait dans ce but, entre autres les cinq commandements : savoir, d'ouïr la messe les jours de fête, de confesser ses péchés au temps prescrit, de recevoir le Très-Saint corps de Jésus-Christ dans l'eucharistie, de jeûner les jours qui sont marqués, de payer les dîmes et les prémices des fruits que le Seigneur fait croître sur la terre.

840. L'auguste Marie découvrit les hautes et mystérieuses raisons qui justifiaient ces préceptes ecclésiastiques, les effets qu'ils produiraient dans les fidèles, et le besoin que la nouvelle Église en aurait, afin que ses enfants observant le premier de tous ces commandements, eussent des jours destinés pour s'occuper de Dieu, et assister au Très-Saint sacrifice de la messe, qui serait offert pour les vivants et pour les morts ; qu'ils renouvelassent en cet auguste mystère la profession de leur foi et la mémoire de la passion et de la mort de Jésus-Christ, par lesquelles nous avons été rachetés ; qu'ils coopérassent en la manière possible à la grandeur et à l'offrande de ce souverain sacrifice ; et qu'ils y participassent à tous les fruits que la sainte Église en reçoit. Elle comprit aussi combien il nous importait de ne pas négliger de recouvrer la grâce et l'amitié de Dieu par le moyen de la confession sacramentale, et de nous confirmer dans cette amitié par la Très-Sainte communion : car outre le danger où l'on s'expose, et le dommage que l'on souffre en retardant l'usage de ces deux sacrements, on fait une autre injure à leur auteur, parce qu'on résiste à ses désirs et à l'amour avec lequel il les a institués pour notre salut ; et comme cette négligence suppose nécessairement un grand mépris tacite ou manifeste, les personnes qui y tombent offensent grièvement le Seigneur.

841. Elle eut une égale connaissance des deux derniers préceptes, qui ordonnent de jeûner et de payer les dîmes, sachant combien il était important que les enfants de la sainte Église travaillassent à vaincre les ennemis qui peuvent les empêcher de faire leur salut, comme il arrive à tant d'infortunés, à tant d'imprudents, parce qu'ils ne mortifient et ne domptent pas leurs passions, qui sont d'ordinaire excitées par le vice de la chair ; et celui-ci est mortifié par le jeûne, dont le Maître de la vie nous a donné particulièrement l'exemple, quoiqu'il n'eût pas à vaincre comme nous la concupiscence rebelle. Pour ce qui regarde les dîmes, elle découvrit que c'était un ordre spécial du Seigneur, que les enfants de l'Église lui payassent ce tribut des biens de la terre, qu'ils le reconnussent pour le suprême Seigneur et créateur de l'univers, et le remerciassent des fruits que sa providence leur donnait pour la conservation de leur vie ; enfin que ces dîmes ayant été offertes à sa divine Majesté, servissent à la subsistance et au profit des prêtres et des ministres de l'Église, afin qu'ils fussent plus reconnaissants au Seigneur, à la table duquel ils reçoivent une si abondante nourriture, et qu'ils connussent par là l'obligation qu'ils ont de s'occuper continuellement du salut et des besoins spirituels des fidèles, puisqu'ils ne tirent leur entretien de la sueur du peuple que pour consacrer toute leur vie au culte divin et à l'utilité de la sainte Église.

842. J'ai dû beaucoup me restreindre dans cette succincte exposition des profonds et sublimes mystères qui furent opérés dans le coeur magnanime de notre grande Reine, par la connaissance que le Très-Haut lui donna de la nouvelle loi et de l'Église évangélique. C'est la crainte qui m'a empêchée de m'étendre davantage, et surtout celle que j'avais de ne pas bien exprimer ce qui m'en a été manifesté ; les lumières de la sainte croyance que nous professons, accompagnées de la prudence et de la piété chrétienne, dirigeront les âmes catholiques qui s'appliqueront attentivement à la respectueuse méditation de sacrements si augustes, et qui sauront considérer avec une vive foi l'accord merveilleux des lois, des sacrements, de la doctrine et de tant de mystères que l'Église catholique renferme, dont elle s'est servie admirablement pour sa conduite dès son origine, et dont elle se servira jusqu'à la fin du monde sans que rien puisse l'ébranler. Tout cela se trouva uni d'une manière ineffable dans l'intérieur de notre Princesse, et ce fut là que le Rédempteur du monde s'essaya pour ainsi dire à établir la sainte Église, en en modelant par avance toutes les parties en sa Très-Pure Mère, afin qu’elle fut la première à jouir de ses trésors avec surabondance, et que dans cette jouissance elle opérât, aimât, crût, espérât et rendît des actions de grâces au nom de tous les autres mortels, et qu'elle pleurât en même temps leurs péchés, pour que le genre humain ne fût point privé du torrent de tant de miséricordes. Ainsi cette incomparable Dame devait être comme le registre public où tout ce que Dieu opérerait pour la rédemption des hommes serait écrit, et lui-même allait se trouver comme obligé de l'accomplir, en la prenant pour coadjutrice, et en gravant dans son coeur le mémorial des merveilles qu'il voulait opérer.

 

Instruction que j'ai reçue de la Reine du ciel.

842. Ma fille, je vous ai représenté plusieurs fois combien est injurieux au Très-Haut, et funeste à tous les mortels, le mépris qu'ils font des oeuvres mystérieuses et admirables que sa divine clémence a disposées pour leur salut. Mon amour maternel me porte à vous rappeler en quelques mots ce souvenir, et la douleur d'un oubli si déplorable. Où est le jugement des hommes qui méprisent si imprudemment leur salut éternel et la gloire de leur Créateur et Rédempteur ? Les portes de la grâce et de la gloire sont ouvertes ; et non-seulement ils ne veulent point y entrer, mais la vie et la lumière sortant pour les prévenir, ils ferment les leurs, afin qu'elles n'entrent point dans leurs coeurs remplis des ténèbres de la mort. O pécheur, que ta cruauté envers toi-même est barbare, puisque ta maladie étant mortelle et la plus dangereuse de toutes, tu ne veux pas recevoir le remède que l'on t'offre si généreusement ! Quel serait le mort qui ne se crût pas fort obligé à celui qui lui aurait rendu la vie ? Où est le malade qui ne remerciât le médecin qui l'aurait tiré d'une grave maladie ? Or si les enfants des hommes sentent cela, et savent témoigner leur reconnaissance à un mortel qui leur rend une santé et une vie qu'ils doivent bientôt perdre, et qui ne servent qu'à les remettre dans de nouveaux dangers et dans de nouvelles afflictions, comment sont-ils si insensés et si endurcis, que de ne montrer que de l'ingratitude à Dieu, qui leur donne le salut et la vie du repos éternel, et qui veut les délivrer des peines qui ne finiront jamais, et qu'on ne saurait dépeindre ?

844. O ma très-chère fille, comment puis-je reconnaître pour enfants ceux qui méprisent de la sorte mon bien-aimé Fils et Seigneur, et qui font si peu de cas de sa bonté libérale ? Les anges et les saints la proclament dans le ciel, et sont surpris de la noire ingratitude et de l'effroyable témérité des vivants ; de sorte que l'équité de la divine justice se justifie en la présence de ces esprits bienheureux. Je vous ai découvert beaucoup de ces secrets dans cette histoire, et je vous en dis plus maintenant, afin que vous m'imitiez dans les larmes si amères que j'ai versées sur ce terrible malheur, par lequel Dieu a été et est encore grièvement offensé, et qu'en pleurant les injures qu'on lui fait, vous tâchiez autant qu'il vous sera possible de les empêcher et de les éviter. Je veux que vous ne laissiez passer aucun jour sans rendre d'humbles actions de grâces à sa divine Majesté de ce qu'elle a institué les sacrements, et de ce qu'elle souffre le mauvais usage que les méchants en font. Recevez-les avec un profond respect, et avec une foi et une espérance ferme ; et comme vous sentez un attrait particulier pour le sacrement de la pénitence, faites en sorte de vous en approcher avec les dispositions que la sainte Église et ses docteurs recommandent pour le recevoir avec fruit. Fréquentez-le tous les jours avec un coeur humble et reconnaissant, et toutes les fois que vous aurez quelque faute à vous reprocher, ne différez pas le remède de ce sacrement. Lavez et purifiez votre âme, car ce serait une négligence horrible de la voir souillée du péché, et de la laisser longtemps ou même un seul instant dans cette difformité.

815. Je veux surtout que vous sachiez l'indignation du Dieu tout-puissant (quoique vous ne puissiez pas vous en faire une juste idée) contre ceux qui dans leur folle témérité ont l'imprudence de recevoir indignement ces sacrements, et même le Très-Auguste sacrement de l'autel. O âme ! combien est affreux ce péché devant Dieu et devant les saints ! Et ce ne sont pas seulement les communions indignes, mais encore les irrévérences que l'on commet dans les églises et en sa divine présence. Comment certains enfants de l'Église peuvent-ils dire qu'ils croient cette vérité et qu'ils la révèrent, si, Jésus-Christ se trouvant dans le saint sacrement en tant d'endroits, non-seulement ils ne se mettent pas en peine de l'aller visiter et honorer ; mais qu'ils commettent en sa présence des sacrilèges tels que les païens ne les oseraient pas commettre dans les temples de leurs idoles ? C'est ici un sujet sur lequel il faudrait donner plusieurs avis et écrire plusieurs livres ; je vous avertis, ma fille, que les hommes irritent beaucoup la justice du Seigneur dans le siècle présent, et qu'ils empêchent par là que je ne leur apprenne ce que ma pitié souhaiterait leur apprendre pour leur remède. Mais ce qu'ils doivent savoir maintenant, c'est que son jugement, sera formidable et sans miséricorde, comme envers des serviteurs méchants et infidèles condamnés par leur propre bouche (5). C'est ce que vous pourrez dire à tous ceux qui voudront vous entendre, en leur conseillant d'aller au moins chaque jour dans une église pour y adorer Dieu dans le saint Sacrement, et d'assister autant que possible à la messe avec beaucoup de respect, car les hommes ne savent pas ce qu'ils perdent par leur négligence.

 

(1) 2 Corinthiens 2 : 15

(2) Ésaïe 12 : 3

(3) Matthieu 18 : 18

(4) Éphésiens 5 : 32

(5) Luc 19 : 22

 

 

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Couvent des Conceptionnistes à Ágreda

 

 

 

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Oraciones a la Madre Ágreda

mariadeagreda.org

 

 

ORACIÓN PARA PEDIR LA PRONTA BEATIFICACIÓN

DE SOR MARÍA DE JESÚS DE ÁGREDA

 

Señor y Dios nuestro, glorifica en la tierra a la Venerable Madre Sor María de Jesús de Ágreda, por cuyo medio descubrimos los insondables tesoros de gracias concedidos a la Inmaculada Madre de tu Hijo; concédenos que como ella, también nosotros vayamos a Jesús por María y cuanto te solicitamos por su intercesión. Te lo pedimos por Jesucristo nuestro Señor. Amén.

 

(Padrenuestro, Avemaría y Gloria)

 

 

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TRIDUO A LA VENERABLE MADRE

SOR MARÍA DE JESÚS DE ÁGREDA

 

Por la Señal

Acto de Contrición

 

Oración para todos los días

Señor, que nos dijiste por medio de Sor María de Jesús de Agreda: Pobres, desvalidos, pecadores, grandes, pequeños, enfermos y todos los hijos de Adán, venid por vuestro remedio a mi liberal e infinita providencia, por la intercesión de la que dio carne humana al Verbo, ya que sola esta intercesión es poderosa para solicitar vuestro remedio y alcanzarlo. Concédenos las gracias que hoy te pedimos, para emplearnos enteramente en tu santo servicio. Por Jesucristo, nuestro Señor. Amén.

 

Día primero

Santísima Virgen María, Sor María de Jesús escribió cosas grandes de Ti. Con sus mismas palabras, te suplicamos: Tú quieres y me mandas que te imite; estampa y graba en mí tu viva imagen. Tú sembraste la semilla santa de tu devoción en mi terreno corazón; guárdala y foméntala, Madre, Señora y Dueña mía, para que dé fruto centésimo. Encamíname hasta el fin, mándame como Reina, enséñame como Maestra y corrígeme como Madre. Amén.

 

Oración Final

Santísima Trinidad, Padre, Hijo, y Espíritu Santo, la vida de Sor María de Jesús de Agreda fue un canto de alabanza y amor a tu Divinidad, un acto continuo de inmolación generosa para fecundar tu Iglesia, y una dedicación total a la contemplación del misterio de María Inmaculada. Porque nos sirve de ejemplo, de estímulo y de guía, te pedimos, Señor, su beatificación y glorificación en la tierra. Amén.

V/: Ruega por nosotros, Venerable Madre Sor María de Jesús.

R/: Para que seamos dignos de alcanzar las promesas de Jesucristo.

 

(Pídase la gracia que se desee obtener)

 

Pater, Ave y Gloria

 

 

Día Segundo

El principio y Oración Final, como en el Día Primero.

 

ORACIÓN

Santísima Virgen María, que dijiste a Sor María de Jesús de Agreda, y nos dices también a nosotros: Tengo por mía esta Iglesia; el Muy Alto me mandó que cuidase de ella como Madre y Señora. Tú ámala también, respétala y estímala con todo tu corazón, goza de sus tesoros, logra las riquezas del cielo que con su mismo Autor están depositadas en la Iglesia. Procura unirla contigo, y a ti con ella. Por esta Iglesia santa quiero que trabajes siempre. Haz, Señora nuestra, que nos sintamos y obremos siempre como Iglesia que somos, y nos consuma el celo por la salvación de las almas, que tuvo la Venerable Madre. Amén.

 

 

Día Tercero

El principio y Oración Final, como en el Día Primero.

 

ORACIÓN

Santísima Virgen María, nos alegran y celebramos los dones y carismas que depositaste en el alma de Sor María de Jesús, y que adivinamos en estas sus palabras: Obró en mí la fuerte y suave fuerza de la sabiduría, manifestóme lo más oculto y a la ciencia humana más incierto. Púsome delante de los ojos a Ti, oh imagen especiosa de la divinidad y Ciudad Mística de su habitación, para que, en la noche y tinieblas de esta mortal vida, me guiases como estrella, me alumbrases como luna de la inmensa luz, y yo te siguiese como a Capitana, te amase como a Madre, te obedeciese como a Señora, te oyese como a Maestra y en Ti, como en espejo inmaculado y puro, me mirase. Danos, Señora nuestra, esos mismos sentimientos y deseos de la Sabiduría Infinita que es Cristo, y el amor hacia Ti que alimentó la preciosa vida de tu Sierva. Amén.

 

Con licencia eclesial

(Para uso privado)

 

 

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NOVENA PARA OBTENER GRACIAS

POR INTERCESIÓN DE LA VENERABLE

MADRE SOR MARÍA DE JESÚS DE ÁGREDA

(Para uso privado)

 

 

Oración preparatoria para todos los días

¡Oh Virgen Inmaculada, santuario de la divina Trinidad! Tú eres la reina y madre de todos los santos. Tú eres el ejemplar en el cual, por obra del Padre, del Verbo y del Espíritu Santo, todos los santos son contemplados amorosamente en el interior más hondo del ser divino. Tu Concepción Inmaculada, largos siglos sólo parcialmente revelada a la Iglesia, fue por fin, manifestada en todo su esplendor por una hija especialmente llamada a esta misión. Madre Inmaculada, tú eres junto con Jesús toda la razón de ser de la santidad extraordinaria y la sublime misión de la Ven. Sor María de Jesús de Agreda. A ti vengo en los días de esta novena a llenarme de lo que llenaba tu alma, a caminar siguiendo -¡aunque de lejos, muy de lejos!- tus huellas admirables. ¿Por qué has querido que un día cualquiera de mi vida llegase a conocerte? ¿Por qué has querido ponerme en contacto con tu vida? ¿Para qué has suscitado en mi interior esta inexplicable querencia por tu persona, tu obra, tu misión? Aunque nada entienda de lo que en mi vida sucede con tu persona, hoy me pongo ante tus plantas para iniciar esta novena. No sé a ciencia cierta lo que voy a pedirte, ni lo que voy a decirte, ni lo que de esta novena voy a obtener de ti. Sólo me siento impulsado/a a empezar estos nueves días de intimidad contigo en la Trinidad, por medio de tu Madre y Madre mía Inmaculada, la Virgen María. Tú que has hecho brotar en mi alma el deseo de comenzar esta novena, haz que sea constante para terminarla, y concédeme aquellas gracias para mí desconocidas, para cuya concesión tú me has inspirado para que comenzara tan inexplicablemente esta Novena en tu honor y en honor de la Virgen Inmaculada y de toda la Trinidad.

 

 

Oración final para cada día

¡Oh Santa Trinidad que os complacisteis en otorgar las más grandes muestras de gracia y de bondad para con vuestra fiel servidora la Ven. Sor María! Os doy las más rendidas gracias por los beneficios con que la distinguisteis a lo largo de su vida, y los prodigios con que habéis manifestado su santidad después de la muerte. También yo quiero beneficiarme de esa predilección vuestra con la admirable virgen de Agreda. Otorgadme también a mí la gracia de llegar a aquel grado de gracia y santidad a que me habéis predestinado. Que mis pecados y continuas infidelidades no impidan la realización de vuestros maravillosos designios sobre mi vida. Perdonad todos los pecados que he cometido a lo largo de mi vida, y concededme la gracia de que esta novena me ayude para la consecución de la eterna felicidad en el cielo. Amén.

 

 

Día Primero: El misterio del Padre

¡Padre que estás en el cielo! Tú fuiste el que desde toda la eternidad, en tu Hijo el Verbo igual a ti en esencia y atributos, escogiste a Sor María de Agreda para hacer en ella la más fiel reproducción de la imagen de la Virgen María. Tú la llamaste para ser la gran apóstol y doctora de la Inmaculada. Con gran fidelidad pasó toda su santa vida empleada en el cumplimiento de su difícil misión. A ti te rindo las más sinceras gracias por las maravillas que llevaste a cabo en la admirable vida de esta tu humilde hija. Dígnate ahora premiar los servicios prestados en tu servicio concediéndomela gracia de una vida santa, y otorgando a ella la glorificación en la tierra a que su santa vida la hizo acreedora.

(Tres Glorias a la Trinidad, y Siete Avemarías a la Virgen).

 

 

Día Segundo: El Hijo Eterno de Dios

¡Oh Verbo de Dios! que fuiste ejemplar perfecto en que el Padre predestinó a la gloria a tu hija bienamada Sor María de Jesús. Tú quisiste hacer de ella la gran escritora de los misterios de tu vida y de la vida de tu Santísima Madre. Para la realización de esta misión la llenaste de las más excelentes gracias y privilegios. Toda su vida fue un ejercicio continuo de virtudes las más perfectas. Por el mérito de su vida, te pido para mí y para todos los fieles cristianos, la gracia de conocer perfectamente el misterio de tu vida que se contiene en los Santos Evangelios, y de poner en práctica esas admirables enseñanzas. Dame el perdón del descuido con que hasta el presente he tenido la doctrina admirable de tu Evangelio. Dame la gracia de una conversión interior, perfecta, y a tu predilecta sierva concédele la gloria de los altares. Amén.

(Tres Glorias a la Trinidad, y Siete Avemarías a la Virgen).

 

 

Día Tercero: El Espíritu Santo

¡Oh Santo y Divino Espíritu! Tú, por tus dones maravillosos y por tus frutos santificaste de modo maravilloso a tu generosa servidora Sor María de Jesús. Tú realizaste en ella los admirables planes del Padre y del Verbo. Tú fuiste quien llenó su vida de santidad extraordinaria y de virtudes perfectas. Yo te doy gracias por el portento de santidad que formaste en tu generosa servidora. Por esta fuerza eficaz tuya con que así la santificaste, yo te doy las más rendidas gracias; te glorifico y te bendigo en la unidad de la naturaleza con el Padre y el Hijo. Por esos grandes misterios te pido, para mí y para todos los hombres, una perfecta santidad de vida, y para la sierva tuya Sor María de Jesús, la glorificación aquí en la tierra.

(Tres Glorias a la Trinidad, y Siete Avemarías a la Virgen).

 

 

Día Cuarto: La Virgen Inmaculada

¡Virgen santísima, Madre de Dios Inmaculada! Tú fuiste la que llamaste a la Venerable Sor María Jesús a la Orden de tu Concepción. Tú la preparaste para vivir en el monasterio prodigiosamente revelado a su madre Catalina, edificado en su propia casa paterna. Desde muy joven la llevaste por el camino del recogimiento perfecto, la abstracción de todo lo creado, la vida mística más elevada y semejante al cielo en la tierra. Tú la elegiste para revelar al mundo tu vida misteriosa, escribir el relato de tu existencia singular, y extender por todo el mundo el conocimiento y veneración de tu gran privilegio de Madre Inmaculada. ¡Cómo no darte gracias por la ejecución tan perfecta de tu plan en esta fiel hija tuya!. Por esa obra perfecta que tú realizaste en su existencia terrestre te pido para mí y para toda la Iglesia un amor grandísimo al misterio de tu Concepción Inmaculada. Te pido también para tu discípula admirable, el favor de una pronta glorificación ante los fieles de tu santa Iglesia, de la que eres Madre perfectísima.

(Tres Glorias a la Trinidad, Y Siete Avemarías a la Virgen).

 

 

Día Quinto: San José

¡Glorioso Patriarca San José! Tú fuiste admirable en la vida de Sor María de Jesús llevándola al conocimiento del misterio escondido en la persona de tu esposa Mana y de tu Hijo Jesús. Tú la acompañaste por los difíciles caminos de la santidad para que no se desviara, antes bien, caminara por las vías de la más elevada vida interior sin tropiezos y en perfecta obediencia a sus directores espirituales. De ti escribió ella maravillosas páginas en su gran Mística Ciudad de Dios. No puedo menos de agradecerte por la singular providencia con que siempre la llevaste por el camino de la vida santa. Por eso te pido para mí y para toda la Iglesia, el don de una asimilación perfecta de los misterios divinos de la vida de Jesús y de María; la gracia de una santa muerte; el don de la oración y de la perfecta interioridad. Para tu dócil sierva te pido la gloria de los altares, superadas las dificultades que al presente se oponen a esa glorificación.

(Tres Glorias a la Trinidad, y Siete Avemarías a la Virgen).

 

 

Día Sexto: San Miguel Arcángel

¡Santo y glorioso Arcángel, príncipe de las milicias celestes! Grande fue el amor y veneración con que te trató durante toda su vida la Ven. Sor María de Jesús. Tú le revelaste los misterios del mundo invisible. Tú la protegiste contra las innumerables asechanzas que amenazaban su vida extraordinaria. A ti se te debe el que esta extraordinaria mujer, en su fragilidad femenina, diera muestras de un temple superior de carácter, de inteligencia superior a las normales condiciones humanas, y una familiaridad con el mundo invisible que ha hecho de ellas una de las más grandes espirituales de la historia. Te doy gracias de todo corazón por el cuidado singular con que velaste por ella. Por eso me dirijo a ti con grande confianza para que me otorgues a mí y a todos los hombres una devoción grande a la Virgen Inmaculada y los ángeles que la sirven. Concede también a tu admirable protegida, la gloria de su exaltación a los ojos de los hombres en el seno de la Iglesia de Dios.

(Tres Glorias a la Trinidad, y Siete Avemarías a la Virgen).

 

 

Día Séptimo: Los Santos Ángeles

Cosas admirables y llenas de sabiduría divina escribió de vosotros la Ven. Sor María de Jesús. Secretos escondidos le revelasteis sobre la vida de Jesús y de María. Siempre la protegisteis, como ella relató que protegíais a Jesús y María en el curso de su humilde vida terrestre. En todas las páginas de su obra estáis presentes, desde la predestinación de María, hasta el día de su final glorificación en el día de su Asunción a los cielos. Ella como muy pocos autores espirituales ha subrayado la importancia de vuestra presencia en la vida de Jesús y de María. Vosotros le premiasteis esta fidelidad a vuestras consignas, con una singular vida más angélica que humana. Con toda humildad os rindo las debidas gracias por esa actuación vuestra en la vida de la Venerable, os pido también, para mí y para todas las almas, un conocimiento y familiaridad grande de las cosas del mundo invisible. Para Sor María os pido actuéis superando los obstáculos que se oponen a su glorificación en la tierra en el seno de la Iglesia a la cual tan eficazmente servís siempre y en todas partes.

(Tres Glorias a la Trinidad, y Siete Avemarías a la Virgen).

 

 

Día Octavo: Los Santos

Admirable fue la vida de Sor María de Jesús en el trato con los santos. Siempre recordó el día de su nacimiento que coincidió con la fiesta del gran San Francisco de Paula. Al Santo de Asís tributó siempre un culto muy cordial de veneración e imitación. Todos los santos eran para ella personas vivas y queridas. Ellos la protegían, la inspiraban, la ayudaban en sus dificultades y constituían la compañía habitual de su existencia más celestial que terrena. Yo os dirijo a todos vosotros el recuerdo más agradecido por los beneficios y gracias sobrenaturales que procurasteis con vuestra actividad superior a la virgen Sor María de Jesús. Os pido también para mí y para todos los mortales que pueblan el mundo la gracia de una vida semejante a la vuestra y a la de vuestra protegida Sor María de Jesús, y para ella os pido a todos, que unáis vuestra intercesión ante el trono de la Trinidad, para que acelere el día de su triunfo ante la Iglesia elevándola a la gloria de los altares.

(Tres Glorias a la Trinidad, y Siete Avemarías a la Virgen).

 

 

Día Noveno: Santa Beatriz de Silva

¡Grande Santa, fundadora de la admirable Orden de la Concepción Inmaculada de María! Tú fuiste siempre la madre querida que como tal orientaste y dirigiste la vida de tu privilegiada hija. A tu orden confió la Madre Inmaculada ese tesoro de santidad. Tú hiciste con ella de madre amorosa y de protección poderosa. En ti aprendió ella la devoción singular a la Concepción Inmaculada de la Madre de Dios. Tú la inspirabas y la ayudabas con tus inspiraciones en el difícil cargo de abadesa que tan ejemplarmente ejerció en el monasterio de Agreda. A ti se deben en gran parte la realización de los designios que la Virgen Inmaculada concibió para con esta gloria la más admirable de toda tu orden. Tú eres la fundadora y ella la doctora en el conocimiento y veneración del misterio de la Concepción Inmaculada de María. Todos te debemos bendecir por la obra maravillosa que llevaste a cabo en la vida de esta tu hija predilecta. Gracias a ti, madre y fundadora de la orden concepcionista. Y permite que también te formule con humildad y confianza mis peticiones. Otórgame a mi y a toda la Iglesia santa de Dios un espíritu firme de fe, esperanza y caridad; un amor grande a la Trinidad, a la Virgen, la Iglesia, el Papa y todos los sacerdotes y consagrados que forman esa Iglesia. Da a todos los fieles un poderoso impulso de santidad, y actúa con fuerza ante la divina Trinidad para que sea pronto glorificada esta tu hija, que será la más grande gloria de tu ya gloriosa familia concepcionista.

(Tres Glorias a la Trinidad, y Siete Avemarías a la Virgen).

 

 

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Prayer to Venerable

Mother Mary of Jesus of Agreda 

 

Our Lord and our God, glorify on earth the Venerable Mother, Sister María de Jesús of Agreda. She helped us to discover the magnificent treasures of grace bestowed on the Immaculate Mother of Your Son, so let us, like her, go to Jesus through Mary. We ask You in the Name of Jesus Christ, Your Son, and through the intercession of the Blessed Virgin Mary, our Mother. Amen. 

(Lord's Prayer, Hail Mary and Gloria)

 

 

Immaculee-grotte-de-Lourdes-photo-D.-Fugere--parousie.ove.jpg 

 

 

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 18:45

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"Cristo Rey" - "Christ-Roi"

San Miguel Atlautla (Mexique)

 

 

 

"34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ;

car le lendemain aura soin de lui-même.

À chaque jour suffit sa peine."

 

Matthieu 6 : 34 (Louis Segond)

 

 

 

Toussaint--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Puget-Théniers, le 2 novembre 2012

 

 

 

Poème « Pauvre richesse »

 

Prosterné devant Votre Sainteté, pauvre pécheur à genoux face à Votre Sainte Face,

Doux Jésus, jetez un regard de compassion sur ma misère et mes tribulations ;

Je suis conscient de mon indignité, mais je désire scruter Votre Bonté face à face :

Si Vous reteniez nos péchés, qui serait sauvé ? Partout surgirait la désolation !

Aussi, sûr de Votre Charité, j’ose à peine attirer Votre attention sur mon indigence,

Et, particulièrement, sur mes peines temporelles quotidiennes et ma gêne matérielle.

Ne me laissez pas dégénérer et sombrer dans l’abîme de la faillite et de l’urgence,

Même si je sais que le trésor dont Vous nous faites Grâce est avant tout spirituel,

Mais je Vous supplie d’implorer de notre Père Éternel, en Votre Nom, Son indulgence,

Afin de ne plus avoir peur du lendemain et de recevoir Sa manne providentielle,

Qui solutionnera au plus tôt mes angoisses financières et mettra ma famille à l’abri.

À l’ombre de Votre Miséricorde, c’est avec mon action de grâce, misérable et contrit,

Que je Vous prie aussi de m’accorder une confiance absolue en Vous, tel l’oiseau du ciel,

Avec une Foi ferme en Votre Providence, et si Vous m’envoyez un jour richesse et prospérité,

Je n’oublierai jamais mes frères et sœurs de misère pour partager mes biens avec générosité.

 

 

Autel-Christ-Roi-eglise-Brescia-Cristo-Re-altare--parousie.JPG

Autel de l'église du Christ Roi - Brescia (Italie)

Chiesa di Cristo Re (Brescia)


 

 

"26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?

27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ?"

 

Matthieu 6 : 26-27 (Louis Segond)

  

 

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 18:27

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Puget-Théniers, le dimanche 28 octobre 2012

 


Poème « Jésus, mon Roi »

 

Ô Jésus mon Roi, dès que Tu as été engendré par notre Père Éternel,

Tu as déjà été sacré Roi, Très Sacré Roi des Rois au sceptre perpétuel ;

Tu étais déjà Roi quand Tu tressaillais dans les entrailles maternelles

De Marie, conçue sans péché, Reine et Mère de la Terre et du Ciel ;

Tu étais déjà Roi en naissant innocent et encensé en Terre Sainte d’Israël ;

Tu étais déjà Roi, incarné dans le Saint Enfant-Jésus d’or et de vermeil ;

Tu as annoncé la beauté de Ta Royauté avec une humilité surnaturelle

En proclamant la Bonne Nouvelle et en accomplissant des merveilles,

Et Tu as versé Ton Sang Royal qui le mystère de la Rédemption recèle ;

Sur le Bois de la Croix, Tu étais encore Roi, pardonnant les criminels,

Et Tu es devenu Roi dans la Gloire pour toutes les nations et les mortels.

 

En la Fête traditionnelle du Christ-Roi

 

 

 

 

 

Christus vincit,

Christus regnat,

Christus imperat.


Le Christ vainc,

Le Christ règne,

Le Christ commande.

 

 

 

 

 

Lamb-of-God-Jesus-Agneau-de-Dieu--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Puget-Théniers, le 30 mai 2012

 

 

Poème « Gloire à l'Agneau ! » 

 

Gloire à l'Agneau Immaculé !

Gloire à l'Agneau Immolé !

Gloire à Son Précieux Sang !

Gloire à Ses Saintes Plaies !

Gloire à Sa Sainte Croix !

Gloire à Son Amour !

Gloire à Sa Miséricorde

Pour les siècles des siècles !

Amen !

 

 

 

 

Agnus Dei qui tollis peccata mundi, miserere nobis.

Agnus Dei qui tollis peccata mundi, miserere nobis.

Agnus Dei qui tollis peccata mundi, dona nobis Pacem.

 

Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, prends pitié de nous.

Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, prends pitié de nous.

Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, donne-nous la Paix.


 

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 12:19

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"16 Et habet in vestimento et in femore suo scriptum:

Rex regum et Dominus dominantium."

Apocalypsis Ioannis 19:16 (Biblia Sacra Vulgata)

 

"16 Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit :

Roi des rois et Seigneur des seigneurs."

Apocalypse 19 : 16 (Louis Segond)

 

Vitrail-Sacre-Coeur-Co-Cathedral-of-the-Sacred-Heart--Hous.jpg

 © marylea

 

 

Hymne à Jésus

"Iesu, Dulcis Memoria"

Saint Bernard de Clairvaux

 

"Jésus, ô douce pensée, elle donne au coeur une vraie joie ; mais plus douce que le miel, plus agréable que tout est sa douce présence.

Il n'y a pas de chant plus doux, point de parole plus agréable, point de pensée plus charmante que Jésus, Fils de Dieu.

Jésus, espoir des pénitents, vous êtes bon à ceux qui vous cherchent, mais, que n'êtes-vous pas pour celui qui vous trouve ?

Jésus, charme des coeurs, fontaine vive, lumière des esprits, vous êtes au-dessus de toute joie, au-dessus de tout désir.

La langue ne peut le dire, ni la lettre ne peut l'exprimer, celui qui l'a goûtée peut seul croire ce que c'est que d'aimer Jésus.

Je chercherai Jésus dans ma couche, après avoir fermé la chambre de mon coeur ; en secret et en public, je le chercherai avec un ardent amour.

Dès le point du jour, avec Marie, je chercherai Jésus au tombeau, je le chercherai avec gémissement de coeur, du regard de l'âme, non de l'œil du corps.

J'arroserai de larmes son sépulcre, je remplirai le jardin de mes gémissements, je me jetterai aux pieds de Jésus et l'étreindrai de mes embrassements.

Jésus, roi admirable, noble triomphateur, douceur ineffable, unique objet de nos désirs.

Seigneur, restez avec nous, éclairez-nous de votre lumière, chassez les ténèbres de notre âme, remplissez le monde de votre douceur. Quand vous visitez notre âme, la lumière brille pour elle, la vanité du monde lui devient vile, et la charité s'enflamme au-dedans d'elle. L'amour de Jésus est très doux, il est vraiment délicieux, il est mille fois plus charmant que nous ne saurions l'exprimer.

Sa passion nous le montre ainsi que l'effusion de son sang, qui nous rachète et nous procure la vision de Dieu.

Ô, vous tous, connaissez Jésus, demandez son amour, cherchez Jésus avec ardeur, enflammez-vous de charité en allant à sa recherche. Aimez celui qui vous aime si ardemment, rendez-lui amour pour amour, courez à l'odeur de ses parfums et offrez-lui sentiments pour sentiments.

Jésus, auteur de la clémence, espérance de toute joie, source de grâce et de beauté, véritables délices du coeur.

Mon bon Jésus, que je sente en moi l'abondance de votre amour, donnez-moi de voir en face votre gloire.

Quoique je ne puisse parler dignement de vous, je ne veux point garder le silence ; l'amour me donne de la hardiesse, je ne trouve de joie qu'en vous.

Votre amour, ô Jésus, est un aliment sacré qui nourrit mon âme, sans lui causer la fatigue de la société ; il entretient la faim et le désir. Ceux qui vous goûtent sont encore affamés, ceux qui vous boivent ont encore soif et ne soupirent qu'après Jésus, l'objet de leur amour.

Celui que votre amour enivre connaît combien vous êtes doux, ô Jésus ; heureux celui qu'il rassasie, il n'a rien à désirer au-delà. Jésus, gloire des anges, vous êtes un doux cantique à l'oreille, un miel merveilleux à la bouche, un nectar céleste pour le coeur.

Mille fois je vous désire, mon Jésus, quand viendrez-vous ? Quand me rendrez-vous heureux ? Quand me rassasierez-vous de votre présence ?

Votre amour incessant est ma continuelle langueur, c'est pour moi un fruit de vie délicieux comme le miel, c'est le perpétuel fruit de vie. Jésus, bonté souveraine, merveilleux charme du coeur, bonté incompréhensible, que votre charité me presse.

Il m'est bon d'aimer Jésus, de ne rien chercher, hors de lui, de mourir entièrement à moi pour ne vivre que pour lui.

Ô mon très doux Jésus, espoir de l'âme gémissante, c'est vous que mes pieuses larmes et que le cri intime de mon âme réclament.

En quelque lieu que je sois, je veux avoir mon Jésus avec moi. Quelle joie, quand je l'aurai trouvé ! Quelle fortune, quand je le tiendrai !

Quels embrassements alors, quels baisers plus délicieux que mille coupes remplies de miel, quelle union pleine de bonheur avec Jésus-Christ, mais que ces délices durent peu !

J'aperçois ce que j'ai cherché, je tiens ce que j'ai désiré, je languis d'amour pour Jésus, et je suis tout enflammé des feux qui consument mon coeur.

Quand Jésus est aimé de la sorte, cet amour ne s'éteint pas, il ne languit ni ne meurt, il s'accroît et s'embrase et devient plus ardent. Cet amour brûle constamment, il fait éprouver une douceur merveilleuse, un goût délicieux, un bonheur charmant.

Tombé du haut des cieux, il s'attache à mes entrailles, il enflamme mon âme tout entière, mon esprit y trouve ses délices.

Ô heureux incendie ! Ô désir brûlant ! Ô doux rafraîchissement que d'aimer le Fils de Dieu !

Jésus, fleur épanouie de la Vierge mère, notre doux amour, à vous les louanges et l'honneur de la divinité, à vous le royaume de la béatitude !

Venez, venez, Roi excellent, Père de la gloire infinie, brillez plus clairement à mon âme, vous qui avez été si souvent attendu.

Jésus, plus brillant que le soleil, plus suave que le baume, plus doux que toute saveur agréable, vous êtes plus aimable que tout.

Son goût cause une telle impression, son parfum un tel plaisir que mon âme se sent défaillir tant il suffit à ceux qui l'aiment.

Vous êtes la jouissance du coeur, consommation de l'amour ; vous êtes ma gloire, Jésus, salut du monde.

Revenez, mon bien-aimé, vous qui partagez la gloire du Père, et qui êtes assis à sa droite ; vous avez heureusement triomphé de l'ennemi ; jouissez maintenant du royaume des cieux.

Je vous suivrai partout où vous irez, vous ne pourrez m'être ravi, puisque vous avez enlevé mon coeur, ô Jésus, la gloire de notre race.

Citoyens des cieux, accourez, ouvrez les portes de votre palais, criez au vainqueur : Salut, Jésus, roi puissant !

Roi des vertus, roi de gloire, roi de l'insigne victoire, Jésus qui donnez le pardon, vous êtes l'honneur de la céleste patrie.

Fontaine de miséricorde, lumière de la patrie véritable, chassez les nuages de la tristesse, donnez-nous la splendeur de la gloire.

Les chœurs du ciel vous exaltent, et redoublent vos louanges. Jésus est la joie de l'univers, il nous réconcilie avec Dieu.

Jésus règne dans une paix qui surpasse tout sentiment, c'est cette paix que mon âme désire, c'est d'elle qu'elle a hâte de jouir.

Jésus est retourné à son Père, il est entré dans le royaume des cieux, mon coeur est sorti de moi et s'en est allé avec Jésus. Accompagnons-le de nos chants de louanges, de nos voeux, de nos hymnes et de nos prières : qu'il nous accorde de jouir avec lui du séjour des cieux. Amen."

 

Cette Hymne "Jesu (ou Iesu), Dulcis Memoria" est attribuée à Saint Bernard de Claivaux (1090-1153). Sa longueur varie d’un manuscrit à l’autre, et va de 42 à 53 strophes. De fait, elle était divisée en trois parties, et employée dans trois offices différents de la Fête du Nom de Jésus (Sanctissimi Nominis Iesu). Le texte figure dans le Romanum Breviarium, le Bréviaire Romain de 1908, avec le découpage actuel en trois parties tel qu’il est donné plus bas, selon le site preces-latinae.org.

Cette fête se célébrait anciennement, dans le temps de Noël, au dimanche entre la Circoncision : 1er janvier et l’Epiphanie : 6 janvier, ou faute de dimanche telle année, le 2 janvier. Dans les plans de lectures protestants allemands actuels, elle est placée au 1er janvier.

 

Le chant de Saint- Bernard était réparti sur trois offices (15 strophes retrouvées) :

1ère partie : Jesu dulcis memoria (Vêpres), 5 strophes.

2ème partie : Jesu rex admirabilis (Matines), 5 strophes.

3ème partie : Jesu decus angelicum (Laudes), 5 strophes.

 

 

Jesus-Christ-Roi--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Olive Danzé, Sœur Marie du Christ-Roi

et le Sanctuaire du Christ-Roi

16 rue Tournefort à Paris 5ème

 

 

 

JESU DULCIS MEMORIA

 

 

 

Vitrail-Christus-Rex--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Titres et Noms de Jésus-Christ

d'après la Bible

 

 

 

 

 

 

Christ-Roi--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

"Que le Christ soit Roi, ne le lisons-nous pas dans maints passages des Écritures ! C'est lui le Dominateur issu de Jacob (5), le Roi établi par le Père sur Sion, sa montagne sainte, pour recevoir en héritage les nations et étendre son domaine jusqu'aux confins de la terre (6), le véritable Roi futur d'Israël, figuré, dans le cantique nuptial, sous les traits d'un roi très riche et très puissant, auquel s'adressent ces paroles : Votre trône, ô Dieu, est dressé pour l'éternité ; le sceptre de votre royauté est un sceptre de droiture (7)."

 

(5) Nombres XXXIV 19. (Nombre 34 : 19)

(6) Ps. II(Psaume 2)

(7) Ps. XLIV (XLV) 7. (Psaume 45 : 6)

Psaume 44 : 7 dans la Vulgate :

 

"7 Sedes tua, Deus, in sæculum sæculi;

virga directionis virga regni tui."

 

Source : "QUAS PRIMAS", partie 6., LETTRE ENCYCLIQUE DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XI, "DE L'INSTITUTION D'UNE FÊTE DU CHRIST-ROI" ; à Rome, le 11 décembre 1925.

 

 

Couronne-du-Christ-Roi--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Litanies de Jésus Christ-Roi

 

 

Iesu, Dulcis Memoria

 

IESU, dulcis memoria,

dans vera cordis gaudia,

sed super mel et omnia,

eius dulcis praesentia.

Nil canitur suavius,

nil auditur iucundius,

nil cogitatur dulcius,

quam Iesus Dei Filius.

Iesu, spes paenitentibus,

quam pius es petentibus!

quam bonus te quaerentibus!

sed quid invenientibus?

Nec lingua valet dicere,

nec littera exprimere:

expertus potest credere,

quid sit Iesum diligere.

Sis, Iesu, nostrum gaudium,

qui es futurus praemium:

sit nostra in te gloria,

per cuncta semper saecula.

Amen.

 

 

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Iesu Rex admirabilis

 

IESU, Rex admirabilis

et triumphator nobilis,

dulcedo ineffabilis,

totus desiderabilis.

 

Quando cor nostrum visitas,

tunc lucet ei veritas,

mundi vilescit vanitas,

et intus fervet caritas.

 

Iesu, dulcedo cordium,

fons vivus, lumen mentium,

excedens omne gaudium

et omne desiderium.

 

Iesum omnes agnoscite,

amorem eius poscite;

Iesum ardenter quaerite,

quaerendo inardescite.

 

Te nostra, Iesu, vox sonet,

nostri te mores exprimant;

te corda nostra diligant

et nunc, et in perpetuum.

Amen.

 

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Iesu, decus angelicum

 

IESU, decus angelicum,

in aure dulce canticum,

in ore mel mirificum,

in corde nectar caelicum.

Qui te gustant, esuriunt,

qui bibunt, adhuc sitiunt;

desiderare nesciunt,

nisi Iesum, quem diligunt.

O Iesu mi dulcissime,

spes suspirantis animae!

Te quaerunt piae lacrimae,

Te clamor mentis intimae.

Mane nobiscum, Domine,

et nos illustra lumine;

Pulsa mentis caligine,

Mundum reple dulcedine.

Iesu, flos Matris Virginis,

amor nostrae dulcedinis,

Tibi laus, honor nominis,

regnum beatitudinis.

Amen.

 

Christ Roi Rex, parousie.over-blog.fr

 

 

 

 

 

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Iesu, Dulcis Memoria

Jesus, Sweet Memory

 

JESU, the very thought of Thee,

with sweetness fills my breast,

but sweeter far Thy face to see,

and in Thy presence rest.

Nor voice can sing, nor heart can frame,

nor can the memory find

a sweeter sound than Thy blest Name,

o Savior of mankind!.

O hope of every contrite heart

o joy of all the meek,

to those who fall, how kind Thou art!

how good to those who seek!

But what to those who find? Ah this

nor tongue nor pen can show:

the love of Jesus, what it is

none but His loved ones know.

Jesu, our only joy be Thou,

As Thou our prize wilt be:

Jesu, be Thou our glory now,

And through eternity.

Amen.

 

Iesu, Dulcis Memoria is a celebrated 12th century hymn attributed to St. Bernard of Clairvaux (1090-1153), Doctor Mellifluus. The entire hymn has some 42 to 53 stanzas depending upon the manuscript. Parts of this hymn were used for the Feast of the Holy Name of Jesus, which was formerly celebrated on the Sunday between the Circumcision and Epiphany, or failing such a Sunday, on January 2. The part below was used at Vespers. In the liturgical revisions of Vatican II, the feast was deleted, though a votive Mass to the Holy Name of Jesus had been retained for devotional use. With the release of the revised Roman Missal in March 2002, the feast was restored as an optional memorial on January 3. Similarly the Feast of the Holy Name of Mary was restored as an optional memorial on September 12 in the revised Missal.

Latin, Roman Breviary. Also see "My Prayer Book", Fr. Lasance, 1908, pp 535-536. Translation by Fr. Edward Caswall (1814-1878).

 

 

Jesus, Thou joy of loving hearts

 


Christ-Roi-King--parousie.over-blog.fr.jpg

 

Iesu Rex admirabilis

O Jesus, King Most Wonderful

 

O JESUS, King most wonderful!

Thou Conqueror renowned!

Thou Sweetness most ineffable!

in whom all joys are found!

 

When once Thou visitest the heart,

then truth begins to shine;

then earthly vanities depart;

then kindles love divine.

 

O Jesu! Light of all below!

Thou font of life and fire!

surpassing all the joys we know,

and all we can desire.

 

May every heart confess Thy name,

and ever Thee adore;

and seeking Thee, itself inflame

to seek Thee more and more.

 

Thee may our tongues for ever bless;

Thee may we love alone;

and ever in out lives express

the image of Thine own.

Amen.

 

Iesu, Rex Admirabilis is part of the hymn Iesu, Dulcis Memoria which is attributed to St. Bernard of Clairvaux (1090-1153). This hymn was used at Matins for the Feast of the Holy Name of Jesus, which was celebrated on the Sunday between the Circumcision and Epiphany, or failing such a Sunday, on January 2. In the liturgical revisions of Vatican II, the feast was deleted, though a votive Mass to the Holy Name of Jesus had been retained for devotional use. With the release of the revised Roman Missal in March 2002, the feast was restored as an optional memorial on January 3.

From the Roman Breviary, see also the Raccolta; #117, (S. C. Ind., June 13, 1815; S. P. Ap., July 16, 1936). Translation by Fr. Edward Caswall (1814-1878).

 

When all Thy Mercies, O my God

 

 

Vitrail-Jesus-Bon-Pasteur--parousie.over-blog.fr.jpg

 

Iesu, decus angelicum

O Jesus, Thou the Beauty Art

 

O JESUS, Thou the beauty art

of Angel worlds above!

Thy name is music to the heart,

enchanting it with love!

Celestial sweetness unalloyed!

who eat Thee hunger still,

who drink of Thee still feel a void

which naught but Thou canst fill!

O my sweet Jesus! hear the sighs

which unto Thee I send!

to Thee my inmost spirit cries

my being's hope and end!

Stay with us, Lord, and with Thy light

illume the soul's abyss;

scatter the darkness of our night

and fill the world with bliss.

O Jesu! spotless Virgin flower!

our life and joy! to Thee

be praise, beatitude and power,

through all eternity! Amen.

 

This hymn is part of the hymn Iesu, Dulcis Memoria, which has some 42 to 53 stanzas depending upon the manuscript, and is attributed to St. Bernard (1090-1153). This hymn was used at Lauds for the Feast of the Holy Name of Jesus, which was formerly celebrated on the Sunday between the Circumcision and Epiphany, or failing such a Sunday, on January 2. In the liturgical revisions of Vatican II, the feast was deleted, though a votive Mass to the Holy Name of Jesus had been retained for devotional use. With the release of the revised Roman Missal in March 2002, the feast was restored as an optional memorial on January 3.

Latin sources: the Raccolta #116 (S. P. Ap., Nov. 22, 1934), Roman Breviary. Translation by Fr. Edward Caswall (1814-1878).

 

 

Jesus! the very thought is sweet

 

 

Vitrail Sacré-Coeur, parousie.over-blog.fr

 

 

Litanies de Jésus-Christ

Roi de France

 

 

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Vitrail de l'église anglicane Saint-Jean

Ashfield, Nouvelle-Galles du Sud (Australie)

St. John's Anglican Church, Ashfield (NSW - Australia)

 


 

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