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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 18:55

Sebastien-Cauet-fin-du-monde-21-decembre-2012-parousie.ov.jpg

Sébastien Cauet

né le 28 avril 1972 à Laon (Aisne - Picardie)

 

 

 

Faire n'importe quoi avant la "fin du monde" (ou plutôt la "fin des temps", quelle qu'en soit la date, que tout le monde ignore, en dehors de notre Père), c'est exactement le contraire qu'il faut faire !

Faites de votre âme un jardin magnifique en y arrachant les mauvaises herbes au fur et à mesure, et mettez les bouchées doubles peu avant la floraison, peu avant la récolte.

Illuminez ce jardin du soleil de votre amour, en l'arrosant de la rosée quotidienne de vos vertus.

 

 

Oh-je-l-aime-Mon-Dieu-je-Vous-aime--parousie.over-blog.fr.jpg

"Oh je L'aime !... Mon Dieu, je Vous aime !"

Dernières paroles de Sainte Thérèse de Lisieux

avant de rejoindre Jésus, le temps d'une extase et d'un Credo

 


Ni méthode Cauet, ni méthode Coué ! 

 


Pour les non-croyants, faites un calcul simple : vous avez une chance sur 2 de tout miser sur Dieu et de ne pas vous tromper. Si vous Lui ouvrez votre coeur et votre esprit, si vous Le respectez et même si, par Sa Grâce, vous apprenez à L'aimer et à L'adorer ; si vous faites l'effort de faire le bien et de fuir le mal, vous aurez tout à y gagner, et donc rien à perdre. Vous êtes donc promis à la félicité éternelle du Jardin d'Éden, au-delà de votre imagination.

Dans le cas contraire, vous serez dans un grand chaos spirituel sur cette terre, et vous n'aurez que d'amers regrets au jour du Jugement, en paraissant devant un Dieu qui n'est qu'Amour et qui n'a jamais cessé de vous tendre les bras, avec longanimité, pour votre bonheur.

La mort totale de l'être qui quitte physiquement cette terre n'aurait aucun sens : "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?" (Jean 11 : 25-26, Bible Louis Segond).

 

Patrick

 

 

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"Veillez donc, puisque vous ne savez

ni le jour, ni l'heure."

 

Matthieu 25 : 13 (Louis Segond)   

 

 

Vidéo déconseillée aux enfants et aux oreilles chastes ! 

 

 

 

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34 Il leur dit : Mon âme est triste jusqu'à la mort ; restez ici, et veillez.

37 Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! Tu n'as pu veiller une heure !

 

38 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.

 

Marc 14 : 34, 37-38 (Louis Segond). Voir aussi Matthieu 26 : 40

 

 

Saint-Pere-Jean-Paul-II-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

2 Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n'ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu.

3 Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi.

 

Apocalypse 3 : 2-3 (Louis Segond)

 

 

Fresque-Therese-de-Lisieux-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 15:17

Boileau-Hyacinthe-Rigaud-1704-parousie.over-blog.fr.jpg

Nicolas Boileau-Despréaux

né le 1er novembre 1636 à Paris

mort le 13 mars 1711 à Paris

Tableau de Hyacinthe Rigaud (1704)

 

 

 

 

Nicolas Boileau

Épitres (1669-1698)

Épitre XII "À L’ABBÉ RENAUDOT"(1695)

Extrait

 

"... Souvent le cœur qui l’a ne le sait pas lui-même :

Tel craint de n’aimer pas, qui sincèrement aime ;

Et tel croit au contraire être brûlant d’ardeur,

Qui n’eut jamais pour Dieu que glace et que froideur.

C’est ainsi quelquefois qu’un indolent mystique,

Au milieu des péchés tranquille fanatique,

Du plus parfait amour pense avoir l’heureux don,

Et croit posséder Dieu dans les bras du démon.

Voulez-vous donc savoir si la foi dans votre âme

Allume les ardeurs d’une sincère flamme ?

Consultez-vous vous-même. A ses règles soumis,

Pardonnez-vous sans peine à tous vos ennemis ?

Combattez-vous vos sens ? domptez-vous vos faiblesses ?

Dieu dans le pauvre est-il l’objet de vos largesses ?

Enfin dans tous ses points pratiquez-vous sa loi ?

Oui, dites-vous. Allez, vous l’aimez, croyez-moi.

Qui fait exactement ce que ma loi commande,

A pour moi, dit ce Dieu, l’amour que je demande..."

 

 

Boileau-L-Art-Poetique-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

"Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :

Polissez-le sans cesse et le repolissez ;

Ajoutez quelquefois, et souvent effacez."

 

Nicolas Boileau, "L’Art Poëtique", Chant Premier (1674)

Paragraphe commençant par "Travaillez à loisir"


 

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 12:25

Jean-Yves-Delpech-parousie.over-blog.fr.jpg

Jean-Yves Delpech, "Jean Manaus"

né le 3 décembre 1953

 originaire de Belvès (Dordogne - Aquitaine)

mort le 28 novembre 2011 à Manaus (Amazonas - Brésil)

Créateur des sites :

jean-manaus.com

(Archives du 5 février 2011)

et jeanmanaus.wifeo.com

 

 

Jean-Yves-Delpech-3-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Message de Maria Luiza, épouse de Jean-Yves Delpech, sur la page Facebook de son mari, le 3 décembre 2011 :

"JE SUIS MALU, SON ÉPOUSE. JE VOULAIS DIRE À TOUT LE MONDE QUE JEAN A DÉCÉDÉ LE 28 NOVEMBRE À 22H20, HORARIE DE MANAUS (BRÉSIL).

 

NOUS SOMMES SANS CONSOLATION POUR LA PERTE DE CETTE PERSONNE SI MERVEILLEUSE. C'EST UN MOMENT TRÈS DURE LÀ.

IL EST LE GRAND AMOUR DE MA VIE.

 

QU' IL REPOSE EN PAIX ♥"

 

 

Jean-Yves-Delpech-6-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 Paroles de Jean-Yves Delpech

"Jean Manaus"

 

"Je cherchais ce qui ne peut être trouvé, j'ai trouvé ce qui ne peut être cherché.

Un homme qui cherche à devenir un ange dans le seul et unique but d'établir le royaume de Dieu parmi les hommes, et lutter contre les forces des ténèbres qui cherchent à ensevelir le monde et tout ce qui existe de beau, de bien et d'élevé."

 

 

Saint-Sacrement-et-cierge-parousie.over-blog.fr.jpg

 

"La Force trouver tu pourras, Sagesse garder tu devras.

Je cherchais ce qui ne peut être trouvé, j'ai trouvé ce qui ne peut être cherché.

Chaque chose est différente, toute chose est identique.

Je pourrais avoir tout l'or du monde et toute la puissance de l'univers, mais sans amour et sans charité*, sans compassion et sans sagesse, je ne serais rien.

Sans l'esprit de compassion, tu es vide."

 

* Voir 1 Corinthiens 13

 

 

Jean-Yves-Delpech-4-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

"Une sœur en esprit et en vérité dépose sur mon espace FaceBook une prière sous forme de l'image d'une bougie allumée, demandant à Dieu d'entendre sa prière pour moi. Je lui ai répondu ceci:"

"Le Seigneur a reçu ta prière, et m'a donné une clef pour vivre de Lui encore plus proche: Il m'a dit hier, après que j'ai pesté parce que je venais encore de perdre une grande quantité de travail sur mon site en raison d'une erreur certaine de programmation de l'outil mis à ma disposition pour la construction de ce site:

"Ce n'est pas ce que tu fais qui est important, c'est ta façon de le faire qui importe!

Le même travail, accompli dans le stress, l'énervement, la tension, la colère, l'impatience, et qui finit par aboutir à force de volonté, est semblable à Marthe, mais c'est Marie qui a la bonne part, et qui se préoccupe des choses d'en haut seulement, laissant les choses d'en bas arriver avec un esprit également en paix, gardant extérieure toute chose extérieure à lui, et intériorisant toute chose intérieure. Ce travail, refait de nouveau parce qu’un obstacle est venu tout anéantir extérieurement, refais le avec un esprit en paix et sans vague, selon la parole: "100 fois sur le métier tu remettras ton ouvrage! Mais toi, reste UN"

Refais ce travail perdu, qui n'est perdu que pour le monde d'en bas. Refais le pour le monde d'en haut, avec l'esprit du monde d'en haut.

Qui a perdu quoi? L'esprit a-t-il perdu quelque chose? Ou une volonté humaine a-t-elle échoué à réaliser une création humaine?

Ta création est d'en haut, vient d'en haut. Alors fais la avec l'esprit d'en haut. Et ne permet pas au monde d'en bas d'atteindre la paix du monde d'en haut, dans lequel tu dois rester. Sois en haut quand tu fais un travail en bas, et restes-y! La tête au ciel, mais les pieds sur terre. Les pieds sur terre, mais la tête au ciel. Et que ta tête reste au ciel et n’en descende pas, laissant tes pieds marquer le sol d’en bas selon la volonté qui est la mienne de le marquer plus ou moins de façon profonde.

Je ne te demanderai pas: "Qu'as-tu fais?", mais: "Comment as-tu aimé, et comment as-tu fais les choses que tu as faites? As-tu vécu de ma vie, avec mon esprit, ou as-tu vécu selon ta volonté, cherchant à l'accomplir tout en proclamant vouloir faire la mienne? Mais finalement, n'as-tu pas plus vécu à la poursuite de l'accomplissement de ta propre volonté et de l'idée que tu te faisais de l'accomplissement de la mienne? Et as-tu vraiment été à l'écoute de la mienne, qui n'appartient pas au monde?

Allons, mon enfant, sois à moi, et non au monde. Ne cherche pas l’accomplissement dans le faire, mais dans l’être. C’est moi le créateur. Toi, sers moi, en créature, et en esprit."

 

Tout ceci était contenu en esprit dans une pensée fulgurante, qui a poussé en mon esprit et s'est développée jusqu'à former cet ensemble de mots. Le Seigneur a dépose en mon esprit la vérité, et elle s'est développée jusqu'à former cet ensemble de mots qui lui donne un corps.

 

Voici un autre développement de cette vérité déposée en mon esprit :

"Connais-tu ma volonté? Peux-tu affirmer la connaître?

Si donc tu ne la connais pas, qui te dit que je n'ai pas voulu que tu ne réussisses pas ce que tu voulais faire? Car je ne regarde pas ce que tu fais en premier, mais avec quel esprit tu l'as fait. Si tu fais ma volonté, c'est bien dans l'accomplissement des choses telles que je les ai voulues que tu trouveras ma paix.

Dans tout ce que tu fais, laisse s'accomplir ma volonté.

Ne regarde pas ce que tu fais comme étant l'expression d'une volonté que, ne connaissant pas, tu ne peux accomplir par toi-même. Mais si, en esprit, tu es UN avec moi, alors tout ce que tu feras manifestera véritablement ma volonté, même dans l’impossibilité de faire ce que tu voulais faire. Car je peux trouver dans l’imperfection de ce que tu fais la perfection de ma volonté accomplie. »"

 

"Jean Manaus"

 

 

Jean-Yves-Delpech-2-parousie.over-blog.fr.jpg

 

"Il y a en particulier une phrase que nous devrons garder à l'esprit:

"je peux trouver dans l’imperfection de ce que tu fais la perfection de ma volonté accomplie."

Ce que nous devons faire n'est pas de faire, mais d'être. Laissons à Dieu le soin d'accomplir sa volonté malgré nos limitations et nos imperfections multiples et continuelles, MAIS à condition que nous cherchions sans nous décourager à toujours faire le mieux qu'il nous est possible de faire."

 

 

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"Vie, ma vie, O ma vie !"

 

"Les portes de la mort ne prévaudront pas sur celles de ma foi !

Mort, tu as déjà été vaincue avant même d'essayer de t'imposer.

Va-t-en, car tu n'es pas la volonté de notre Père du ciel.

Sa volonté est que je vive de Sa lumière, et qu'il n'y ait nulle part d'ombre en mon esprit. Et mon esprit brille comme un soleil de midi. En mon esprit repose le Seigneur de toute vie,car mon esprit vient de Dieu et parce qu'il Lui a été remis.

Mon esprit n'est plus à moi, il est au Seigneur de la vie. Je le Lui ai remis, non que j'abandonnais, mais bien au contraire parce que j'ai désiré d'un grand désir consacrer ce que je suis au Seigneur de toute vie. Désormais brille en moi une grande lumière, une lumière qui ne laisse aucune ombre subsister. Elle ne vient pas de moi, mais elle vit en moi et m'éclaire aussi. Cette lumière, c'est Dieu en moi.

"Venez à moi, vous tous qui avez soif, et buvez à cette source, afin que vous n'ayez plus jamais soif"*.

Voici, Seigneur, j'ai entendu Ton appel, et je suis venu. Donne moi à boire, afin que je vive de Ta vie."

 

Voir Jean 7 : 37 et Ésaïe 55 : 1 (Louis Segond)

 

N.B. : Jean-Yves Delpech, humble serviteur et "petit apôtre" du Seigneur, qui s'appelait lui-même le "fou de Dieu", s'est attaché, dans les derniers temps de sa vie, et malgré sa longue et douloureuse maladie, à peaufiner et à partager avec ferveur la Bible d'Augustin Crampon (Voir aussi missionweb.free.fr)

 

 

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28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés,

et je vous donnerai du repos.

29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions,

car je suis doux et humble de coeur ;

et vous trouverez du repos pour vos âmes.

30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

 

Matthieu 11 : 28-30 (Louis Segond) 

 

 

Nouveau Testament, Bible Crampon (1923)

 

 

 

Bible Augustin Crampon 1923

 

 

 

Adoremus-in-aeternum.jpg

 

 

"On n'a jamais entendu dire"
"Souvenez-Vous"



"Marie, anagramme d'A.I.M.E.R."

 

 

 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 07:50

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Pierre Berthelot

Bienheureux "Denis de la Nativité", o.c.d.

(parfois nommé Dionysius, Dionísio)

né et baptisé le 12 décembre 1600 à Honfleur (Calvados)

Prise d'habit du Carmel le 24 décembre 1634

Ordonné Prêtre le 24 août 1638

piétiné par des éléphants et achevé à coups de cimeterre

le 27 novembre 1638 à Achém

(Sultanat d'Aceh, Île de Sumatra - Indonésie)

anciennes Indes orientales

 

 

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Prières au Martyr Denis de la Nativité

telles que publiées en 1733

 

 

"Pour obtenir la grâce de bien mourir"

 

"Mon Dieu de qui la Providence fait paraître sans cesse l’amour qu’elle a pour le salut de ses Fidèles, je me prie de me faire sentir vôtre secours à l’heure de ma mort par l’assistance du Vénérable Père Denis de la Nativité, afin qu’il me protège comme d’un bouclier de l’habit de la Vierge Mère dont il est revêtu. AMEN."

 

 

"Pour l’assistance dans les voyages"

 

"Je vous suplie, mon Seigneur, que comme vous envoyâtes le Venerable Père Denis accompagner sa bonne Mère sous le forme d’une main qui tenoit un flambeau pour l’éclairer pendant la nuit et la conduire chez elle l’espace d’un long chemin ; je vous prie qu’il obtienne un rayon de votre visage qui me conduise jusques chez moi en votre paix et en votre grâce, et que j’arrive ainsi dedans le Paradis qui est une demeure éternelle."

 

 

"Pour les dangers du nauffrage"

 

"Mon cher Sauveur qui avez daigné venir nous accompagner sur la mer, et y supporter les flots et les tempêtes, accordez-nous la grâce quand nous en serons attaquez de prononcer une parole, et la tranquilité sera renduë, nous vous en supplions par l’intercession du V. Père Denis, qui a conduit au port du salut et à la gloire du martyre, ses très chers compagnons et vos serviteurs."

 

 

"Pour les tempêtes et les abondances de pluyes"

 

"Seigneur qui modérez les pluyes, et faites cesser les tempêtes et les orages, puisque tout suit vos Loiz, nous vous prions que comme vous avez protégé la mère très aimée du Vénérable Père Denis par une grâce très-spéciale, la préservant de l’innondation, qui fut commune à tout le monde, par les mérites de son Fils, de nous modérer aussi l’excès des pluyes qui menacent vôtre peuple d’une grande indulgence, nous espérons cette grâce de votre miséricorde par les mêmes mérite de vôtre serviteur qui a versé non pas de l’eau, mais tout son sang pour vous."

 

 

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"Pour la convertion des Infidelles"

 

"Mon très-aimable Sauveur, vous abondez en inventions pour procurer le salut de tous les hommes ; les disciples de Mahomet se rendent en vérité très-indignes de vos secours, puisqu’ils chassent et qu’ils mettent à mort vos Prédicateurs ; mais vous leur avez envoyé un Apôtre si extraordinaire, qu’il leur a prêché vôtre parole étant mort, et la leur prêche encore à tous momens par son corps qu’ils ont et qu’ils gardent au milieu d’eux ; nous vous conjurons donc, ô Soleil d’Orient, d’éclairer ces pauvres misérables qui dorment et se reposent dans l’ombre de la mort, afin qu’ayant délaissé leurs erreurs, ils connoissent la vérité et adorent ici-bas Votre S. Nom, et joüissent de vous en la gloire ; ne nous refusez pas cette prière que nous vous adressons par l’entremise de vôtre Serviteur le Vénérable Père Denis de la Nativité."

 

Source : Livre de 1733 : "Abrégé de la vie du martyre et des miracles du V. P. Denis de la Nativité, natif d'Honfleur, religieux de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel, en la réforme de Sainte Thérèse, dans le couvent de Goa, aux Indes Orientales", avec approbation de "J. A. AUVRAY, Docteur de Sorbonne et Chanoine de l’Eglise de Roüen" (MDCCXXXIII).

 

Voir livre ci-dessous

 

 

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Vie, martyre et miracles du Père Denis de la Nativité

 

 

Denis-de-la-Nativite-et-Redempt-de-la-Croix-martyrs-parous.jpg

 

 

35 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra,

mais celui qui perdra sa vie à cause de moi

et de la bonne nouvelle la sauvera.

 

Marc 8 : 35 (Louis Segond)

 

 

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Prière aux Martyrs

Denis de la Nativité et Rédempt de la Croix

 

Ô Jésus, nous Te rendons grâce pour le sacrifice de Tes bienheureux serviteurs Carmes Denis de la Nativité et Rédempt de la Croix* qui, en refusant de renier leur Foi, ont préféré la palme du martyre, et brillent d’un éclat particulier auprès de Toi, au pied du Trône de notre Père Éternel.

En choisissant de Te suivre jusqu’au bout, doux Jésus, ils ont participer à Ta Passion et bu à la coupe de Ton Sang par amour pour Toi, en inscrivant en lettres d’or leurs noms dans le mystère de la corédemption. Ils ont voulu témoigner de Tes merveilles en Te restant fidèles jusqu’au supplice et à la mise à mort de leur innocence, priant à genoux face aux flèches et aux sabres ivres de haine.

En perdant leurs têtes, ils ont gardé leurs âmes qui scintillent depuis des siècles au Paradis et répandent sur leurs dévots des torrents de grâces, ainsi que des rivières de diamants miraculeux pour le salut des créatures.

Ô Jésus très Miséricordieux, donne-nous la force, la patience et la persévérance afin de tout endurer par amour pour Toi et pour Ton Amour. Redore le blason de notre Foi, fais rutiler l’écu de notre Espérance, et frappe de Ton sceau de Lumière Royale les armoiries de notre Charité.

Aussi, Seigneur, remplis de courage et d’espoir, nous Te présentons notre action de grâces, pleine de notre contrition de T’avoir si souvent offensé et, humblement prosternés, nous implorons de Ta Bonté, par l’intercession de Tes saints martyrs Denis de la Nativité et Rédempt de la Croix, les grâces dont nous avons besoin (exprimer les faveurs demandées).

Nous Te le demandons, Ô Seigneur Jésus que nous adorons, Toi qui règnes avec notre Père Éternel et Tout-Puissant, en Union avec le Saint-Esprit, qui est Dieu, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

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Poème-prière composé par Patrick Robles, le 30 novembre 2012 à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes).

 

* Frère Rédempt de la Croix (né le 15 mars 1598 à Paredes au Portugal, martyrisé le 29 novembre 1638 à Achém, sur l'Île de Sumatra), o.c.d., (Tomás Rodrigues da Cunha, "Redento da Cruz" : Racheté par la Croix), parfois nommé Redemptus (of the Cross), Redemptorus, Thomas Rodriguez de Cuenca, Thomas Rodrigues de Cusna.

Il a été béatifié avec le Frère Denis de la Nativité le 10 juin 1900 par le Pape Léon XIII.

 

 

Martyre-Pierre-Berthelot-tableau-Voisard-Margerie-eglise-S.jpg

Martyre de Pierre Berthelot

Tableau de A. Voisard-Margerie (1926)

Église Sainte-Catherine de Honfleur

(ou a été baptisé Pierre Berthelot)

 

 

 

Tableau commémorant le martyre de Pierre Berthelot, église Sainte-Catherine de Honfleur 

 

Bibliographie

 

Honfleur-et-les-Honfleurais-Cinq-siecles-d-histoire-Domini.jpg

 

 

Dominique Bougerie parle ainsi de lui :

"Vous me demandez de vous parler de moi. Bien que bavard, je n'aime pas beaucoup me prendre pour sujet ! Ce n'est pas par modestie ou timidité. Ce ne sont pas des traits de mon caractère. Simplement je n'ai pas l'habitude (pas encore) de me présenter à des lecteurs !

En résumé, je suis un honfleurais "pur sucre" né à Honfleur en 1936, précisément dans la maison natale des Frères Bréard, les vrais historiens de Honfleur.

Je ne pense pas que les fantômes des Bréard ont influencé mes penchants pour l'histoire de ma ville natale ! Je crois plus sûrement que mon Père m'a transmis non point son talent, mais à tout le moins l'envie d'écrire et l'intérêt viscéral que j'ai pour la ville de ma naissance dont le passé historique et humain est encore pour moi, aujourd'hui, en toute objectivité un phénomène unique que je n'ai toujours pas réussi à expliquer vraiment.

Parti d'Honfleur dès l'âge de 18 ans pour bourlinguer aux quatre coins du monde pendant 40 ans, et désormais installé à la retraite dans le pays de mon épouse au bord de la Méditerranée, je n'ai pas cessé un seul jour de penser à Honfleur et m'étais toujours promis de noircir du papier pour évoquer le souvenir nostalgique du pays merveilleux de mon enfance."

 

Dominique Bougerie recherche toutes sortes d'informations qui auraient trait à ses articles ou à l'histoire de Honfleur.

 

Pour le contacter :

Dominique Bougerie

15, Boulevard Gambetta

34110 Frontignan

 

Tél. : 04 67 48 94 28

Fax : 04 67 43 61 15

 

Email : bougerie@club-internet.fr

 

 

Honfleur-et-les-Honfleurais-Tome-Cinq-Dominique-Bougerie-pa.jpg

 

 

 

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 20:07

No-Bravery-James-Blunt-red-parousie.over-blog.fr.jpg

James Hillier Blount

"James Blunt"

né le 22 février 1974 à Tidworth (Wiltshire - Angleterre)

 

 

Biblique-11.gif 

 

« L'humilité et la douceur sont à apprendre

à l'école du Coeur de Jésus. »

 

Bienheureux Charles de Foucauld 

 

 

La-Salette-Sainte-Philomene--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

 

"No Bravery"

James Blunt

 

There are children standing here,

Arms outstretched into the sky,

Tears drying on their face,

He* has been here.

 

Brothers lie in shallow graves,

Fathers lost without a trace,

A nation blind to their disgrace,

Since he's been here.

 

Chorus (x 2)

And I see no bravery,

No bravery in your eyes anymore,

Only sadness.

 

Houses burnt beyond repair,

The smell of death is in the air,

A woman weeping in despair says,

He has been here.

 

Tracer lighting up the sky,

It's another family's turn to die,

A child afraid to even cry out says,

He has been here.

 

And I see no bravery,

No bravery in your eyes anymore,

Only sadness.

 

There are children standing here,

Arms outstretched into the sky,

But no one asks the question why,

He has been here.

 

Old men kneel to accept their fate,

Wives and daughters cut and raped,

A generation drenched in hate,

Yes, he has been here.

 

And I see no bravery,

No bravery in your eyes anymore,

Only sadness.

 

* Le chanteur James Blunt, auparavant capitaine dans l'armée anglaise, vétéran de la guerre du Kosovo, personnalise la mort par le sujet masculin "He" ("Elle"). En anglais, elle peut aussi se traduire par "She" ou "It".

 

 

"No Bravery", version Live

 

 

Monogramme-Iesus-Hominum-Salvator.png

 

38 Vous avez appris qu'il a été dit :

oeil pour oeil, et dent pour dent.

39 Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant.

Si quelqu'un te frappe sur la joue droite,

présente-lui aussi l'autre.

 

Matthieu 5 : 38-39 (Louis Segond)

 

 

Fontaine-du-Toucher-Fonte-do-tacto-Bom-Jesus--Braga---parou.jpg

 

"No Bravery"

"Aucune Bravoure"

James Blunt

 

Il y a des enfants debout ici,

Les bras tendus vers le ciel,

Des larmes sèchent sur leurs visages,

Elle est passée par là.

 

Des frères sont étendus dans des tombes creuses,

Des pères disparus sans laisser de traces,

Une nation ferme les yeux sur leur disgrâce

Depuis qu'elle est passée par là. 

 

Refrain (x 2)

Et je ne vois aucune bravoure,

Plus aucune bravoure dans tes yeux,

Seulement de la tristesse.

 

Des maisons brûlées irréparables,

L'odeur de la mort est dans l'air,

Une femme pleurant de désespoir dit :

Elle est passée par ici.

 

Des balles traçantes éclairant le ciel,

C'est au tour d'une autre famille de mourir,

Un enfant, effrayé même de crier, dit :

Elle est passée par ici.

 

Refrain (x 2)

Et je ne vois aucune bravoure,

Plus aucune bravoure dans tes yeux,

Seulement de la tristesse.

 

Il y a des enfants debout ici,

Les bras tendus vers le ciel,

Mais personne ne (se) pose la question :

Pourquoi est-elle passée par ici ? 

 

Des hommes âgés s'agenouillent pour accepter leur sort,

Des épouses et des filles lacérées et violées,

Une génération abreuvée de haine ;

Oui, elle est passée par ici.

 

Refrain (x 2)

Et je ne vois aucune bravoure,

Plus aucune bravoure dans tes yeux,

Seulement de la tristesse.

 

 

Gi-Sacr--Coeur-de-J-sus.gif

 

Plutôt que de verser des torrents de larmes

quand il est trop tard,

de souffrir les affres de la guerre,

faites jaillir des sources d’amour

tous les jours, toujours !

 

Réfugiez-vous dans les Saints Cœurs Unis

de Jésus, Prince de la Paix,

et de Marie, Reine de la Paix !

 

Patrick

 


 

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 11:09

Groupe-ivoirien-O-Vives-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Seigneur, fais-moi voir Ta Gloire !

Groupe ivoirien O’VIVES

avec sa vingtaine de "chantres"

 

Je reconnais que Tu peux tout

Et que rien ne T'est impossible. (x 2)

 

Seigneur, fais-moi voir Ta Gloire ! (x 4)

 

Ta Gloire, Seigneur !

Seigneur, fais-moi voir Ta Gloire ! (x 2)


.....

 

Le Dieu de toutes les impossibilité exauce ta prière !

 

"En effet, ta lumière poindra comme l'aurore,

Et ta guérison germera promptement ;

Ta justice marchera devant toi,

Et la Gloire de l'Éternel t'accompagnera."

 

Ésaïe 58 : 8

 

.....

 

Lève-toi donc, et sois éclairé !

Va, ta lumière arrive,

Et la Gloire de l'Éternel

Se lève sur toi !

 

 

O-Vives-Restauration-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Album "Restauration" (2008)

 

1. Caribbean Medley

2. Jésus, par Ton Sang Précieux

3. L'Alpha et l'Omega

4. Sois magnifié

5. Ton Amour nous environne

6. Je suis dans la joie

7. Tout joyeux, bénissons le Seigneur

8. Que Tes vives eaux

9. Dieu Tout-Puissant

10. Ivorian medley

11. Kawouan Oh

12. Louange à l'Agneau

13. Seigneur, fais-moi voir Ta Gloire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 10:31

Baron-Fernand-Georges-Dunot-de-Saint-Maclou-parousie.over-b.jpg

Baron et Docteur Fernand-Georges Dunot de Saint-Maclou

né en 1828 dans le Calvados

mort le le 10 septembre 1891 à Lourdes

 

 

Blason-Hospitalite-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Le Baron Dunot de Saint-Maclou

Fondateur du Bureau des Constatations Médicales de Lourdes

Cofondateur des Hospitaliers de Lourdes

 

"Le fondateur du Bureau Médical de Lourdes s’appelle Fernand-Georges Dunot de Saint-Maclou. Il est né dans le Calvados en 1828. Jeune médecin, il épousa Marie-Sidonie de Gombault-Razac (parente avec la famille de Saint-Exupéry), et le couple s’installa à Nice. Durant l’été 1877, l’état de santé de Marie-Sidonie, malade depuis plus d’un an, devint très préoccupant. À la demande insistante de son épouse, Fernand se rendit à Lourdes avec elle au début juillet. Le dimanche 26 août, Marie-Sidonie décédait là-bas, après avoir reçu les sacrements. Fernand revint à Nice avec la dépouille de sa femme. Toutefois, cet événement, bien que triste, ne l’a pas découragé, ni ébranlé sa foi ; il était venu à Lourdes avec son épouse surtout pour lui tenir compagnie et rester auprès d’elle.

De retour à Nice, il alla se recueillir un moment à la Sainte Baume et prier la Vierge Marie pour laquelle il avait une profonde dévotion et auprès de laquelle il trouva du réconfort. Un peu plus tard, il demandait à être admis dans la congrégation des Oblats de la Vierge Marie. Le 15 décembre 1877, quatre mois après le décès de sa chère épouse, il était accepté dans la communauté oblate de Saint Pons, à Nice, en tant qu’associé séculier.

Fernand continua toutefois à fréquenter Lourdes assidûment. Après l’arrêt des activités des docteurs Vergez et Moure, qui collaboraient temporairement avec les Missionnaires de la Grotte pour vérifier les guérisons, c’est lui qui, en 1883, présida à l’examen des cas de guérison et rédigea les textes. En 1884, il s’installait à demeure à Lourdes, initiant ainsi la série des médecins permanents du Bureau Médical. À la fin de 1884, il fit construire, non loin des piscines, un pavillon adapté pour recevoir les déclarations des malades – soulagés ou guéris – et faire constater leur état par des médecins spécialistes. En effet, à Lourdes, comme le dira Monseigneur Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes de 1997 à 2012 : « L’esprit critique est une composante de Lourdes, de la même façon que l’esprit de foi ».

Ainsi commença le Bureau Médical de Lourdes, une construction simple, près de la rive du Gave, peu éloignée de la grotte. Le malade qui se sentait guéri était invité à se présenter au Bureau Médical pour un contrôle, avant de pouvoir déclarer certain le miracle et de faire publier les témoignages de guérison. Cette vérification se faisait devant un véritable collège médical composé de professionnels qui, en général, accompagnaient les malades dans les pèlerinages. « Théoriquement, le Docteur Dunot de Saint-Maclou se montrait plus rigoureux dans l’examen des cas de guérisons qui lui étaient soumis et auquel il associait tous les médecins qui se présentaient, quelles que soient leurs convictions religieuses. Personnellement, il distinguait les "miracles" proprement dits, caractérisés essentiellement par leur instantanéité et leur caractère inexplicable, des "grâces" dont tel patient pouvait bénéficier à l’occasion de son pèlerinage, et dont l’ensemble et la fréquence constituaient, "dans l’atmosphère privilégiée de la Grotte", ce qu’il appelait le "miracle du nombre". Pratiquement, ses examens manifestaient une sévérité susceptible d’échapper à toute critique et excluait impitoyablement toute guérison des maladies nerveuses, comme en a témoigné le Docteur Boissarie qui, depuis le Pèlerinage National de 1886, est devenu l’un de ses principaux collaborateurs. » (1)

Les autorités ecclésiastiques, quant à elles, acceptaient ou non de considérer les guérisons comme de possibles cas de miracles, seulement après avoir entendu l’opinion des hommes de science.

Les guérisons de Lourdes devinrent ainsi l’occasion d’un dialogue constructif entre science et théologie, raison et foi. Fernand se mit au service de cette mission particulière : réconcilier ces deux mondes qui ne sont pas opposés, mais complémentaires.

Fernand tint une correspondance importante qui nous laisse entrevoir quelques-uns des traits de cet homme : affable, rigoureux, collégial dans sa manière de travailler (il aimait confier à ses collègues – croyants ou non – les documents ou les cas pour qu’ils puissent les examiner profondément et scrupuleusement). De cette façon, il attira une quarantaine de médecins qui se rendaient à Lourdes pour l’examen des consultations. Il présidera le Bureau jusqu’à sa mort, survenue subitement, le 10 septembre 1891.

 

L’hospitalité de Notre-Dame de Lourdes

En plus de son apport déterminant pour la fondation du Bureau Médical, Fernand a beaucoup contribué à l’organisation de l’Hospitalité de Lourdes. En effet, il s’était rendu compte de la nécessité d’organiser un service hospitalier qui ne se limite pas au Pèlerinage National et qui couvre toute la saison des pèlerinages, du 6 mai au 28 octobre (1883). Il fallait des hospitaliers qui se mettent au service de tous les pèlerinages, aidant les malades et particulièrement les pauvres. C’est ainsi qu’est né le Comité permanent de l’Hospitalité de Notre-Dame de Lourdes, dont il fut membre dès le début. On lui confia la charge d’écrire un règlement qui établirait de façon claire les rapports entre les membres du Pèlerinage National et ceux de l’Hospitalité de Lourdes. Le 28 août 1888, Fernand devint président de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes dont il avait été un des membres fondateurs.

Cet ami des Oblats et du Père Lanteri aura donc beaucoup contribué à établir la crédibilité des miracles de Lourdes et à mettre sur pied un service capable d’accueillir le flot incessant des pèlerins qui ne s’est pas tari depuis."

 

(1) Cf. Dom Bernard, Billet : « Les faits de lourdes – Données historiques », Acta Med Cathol 2001 ; 70 : 235-242.

 

P. Andrea BRUSTOLON, o.m.v.

Texte original en italien

Traduction de la Rédaction de la Revue Sainte Rita n° 620, décembre 2012, pages 22-23.

 

Note : La Congrégation des "Oblats de la Vierge Marie" (o.m.v.), ou "Pères Oblats de la Vierge Marie", a été fondée par le Vénérable Pio Bruno Lanteri en 1816.

 

 

Les débuts de la médecine catholique en France

 

 

 

Histoire et vocation de l'Hospitalité Notre-Dame de Lourdes

 

 

 

Hospitaliers-Lourdes-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

N.B. : "Le bureau des constatations médicales, fondé en 1884 par le docteur Dunot de Saint-Maclou, est quant à lui chargé d'informer les autorités ecclésiastiques sur les guérisons qui lui semblent médicalement inexplicables, l'Église se prononçant sur la qualité miraculeuse de celles-ci."

Wikipédia

 

 

Blason de la famille Dunot de Saint-Maclou : "D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois canettes d'argent, et en chef trois roses rangées du même."

 

 

Hospitaliere-Notre-Dame-de-Lourdes-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Site officiel de l'Hospitalité

Notre-Dame de Lourdes (HNDL)

 

 

 

Hospitalité chartraine Notre-Dame de Lourdes

 

 

Rejoindre l'Hospitalité

Notre-Dame de Lourdes

 

"Des centaines de milliers de bénévoles de Lourdes sont appelés des hospitaliers et hospitalières. Attention ces termes ne sont pas à prendre dans le sens médical actuel, mais dans un sens premier : être hospitalier, c’est être accueillant, tout simplement. L’hospitalité est une institution ancienne originale et exceptionnelle fondée en 1885.

Des chiffres : 200 hospitalités d’accompagnement (dans les diocèses, dans certaines congrégations religieuses...), et une seule hospitalité d’accueil dans les Sanctuaires, l'Hospitalité Notre-Dame de Lourdes.

100 000 bénévoles hommes et femmes de tous âges et du monde entier viennent servir chaque année."

 

Contact :

Hospitalité Notre-Dame de Lourdes

BP 197

65106 Lourdes Cedex

 

Tél. : +33 (0)5 62 42 80 80

 

Envoyer un email

 

Source : Site officiel des Sanctuaires de Lourdes

 

 

Cour Hôpital ND des Douleurs (Saint-Frai),parousie.over-bl

Cour de l'Hôpital Notre-Dame des Douleurs (Saint-Frai)

 

 

 

Prière du brancardier

 

Quand nous aurons baigné le dernier malheureux,

Quand nous aurons sorti de la froide piscine

Le pauvre estropié que la maladie mine,

À sa maman rendu son enfant souffreteux ;

Quand nous aurons fini le bel alignement

Des brancards et tringlots, des bancs et des voitures,

Afin que ce carré ait enfin belle allure

Pour le regard de Dieu, pour le Saint-Sacrement ;

Quand nous aurons couché le dernier de la salle,

Quand nous aurons glissé le brancard sous son lit,

Et pour l'ultime fois, quand nous aurons redit

La prière du soir, à genoux sur la dalle ;

Quand nous n’en pourrons plus de porter nos malades,

Quand nous aurons lâché notre dernier timon,

Quand nous aurons chargé notre dernier fourgon,

Quand nous aurons donné la dernière accolade ;

Alors, nous espérons, Ô Vierge souveraine,

Vers qui sera monté notre dernier "Ave ",

Nous jeter confiants, sur le chant du " Salve ",

Dans Vos bras grands ouverts, Ô notre douce Reine.

 

 

Hospitaliers de Lourdes,parousie.over-blog.fr

 

Hospitalité Notre-Dame de Lourdes, Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier

 

 

 

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 14:43

Gif-Antonia-d-Astonaco-et-St-Michel-Archange--parousie.over.gif

Sœur Antónia d'Astónaco et Saint Michel Archange

Illustration

 

 

 

Scapulaire-de-Saint-Michel-Archange--parousie.over-blog.fr.jpg

Scapulaire de Saint Michel Archange

 

 

 

"Quis ut Deus ?"

"Qui est comme Dieu ?"

 

Souvent écrit sur le bouclier

et le Scapulaire de Saint Michel Archange

 

 

 

Chapelet-a-Saint-Michel-Archange--ou-Couronne-Angelique--.png

 

La Couronne Angélique

 

La dévotion à la Couronne Angélique, appelée aussi Chapelet à Saint Michel Archange, a été pleinement approuvée par le Pape Pie IX en 1851, qui était un grand dévot de cette prière, et il a accordé à sa récitation de très nombreuses Indulgences.

La Sacrée Congrégation des Rites a formulé ce chapelet, avec ses 9 salutations et ses prières associées, par les décrets du 8 août 1851 et du 8 septembre 1852.

 

 

Scapulaire-Saint-Michel-Archange--parousie.over-blog.fr.jpg

 

Cette dévotion est née d’une révélation privée de Saint Michel Archange à Sœur Antónia d'Astónaco (souvent francisé en Sœur Antonia d’Astonac), carmélite portugaise que l’on dit Vénérable, dont on ne sait presque rien, si ce n’est que cette révélation a notamment engendré, au début, une grande dévotion au Carmel de Vetralla, en Italie, surtout de Sœur Maria Angela Colomba, une « âme choisie » de Jésus (voir plus bas).

L’une des rares sources concernant cette révélation à Sœur Antonia d’Astonac se trouve dans un livre, sans doute édité en Italie, qui porterait le titre, en français, de « Vie de la vénérable Antonia d’Astonaco » (en particulier le livre II, chapitre 74). Dans l’extrait ci-dessous, l’Abbé Curicque y fait explicitement référence.

 

 

Pie-IX-et-Couronne-Angelique-parousie.over-blog.fr.jpg

Sa Sainteté, le Pape Pie IX


 

N.B. : La Sacrée Congrégation des Rites (Congregatio pro Sacri Ritibus et Caeremoniis) a été dissoute par Paul VI le 8 mai 1969. Avec la constitution Sacra Rituum Congregatio, Paul VI a divisé la Congrégation des Rites en Congrégation pour les Causes des Saints (« Congregatio de Causis Sanctorum »), qui en continue la tradition ; et en Congrégation pour le Culte Divin, fondue en 1975 avec celle pour la Discipline des Sacrements (Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, « Congregatio de Cultu Divino et Disciplina Sacramentorum »). Elles font partie des 9 Congrégations de la Curie romaine.

 

 

Michel-Archange-Quis-Ut-Deus-Universite-de-Bonn--parousie-jpg

 

Référence bibliographique

 

II. « Dans la seconde moitié d’avril de cette année 1872, écrit un pieux correspondant au Rosier de Marie (1), je reçus une lettre d’une âme qui m’est unie en Dieu et que le bon Maître éclaire surnaturellement.

Elle avait été frappée, dans son oraison, de la triste et universelle impuissance des gens de bien en face du mal toujours croissant. Les bonnes volontés catholiques encore nombreuses dans le monde, lui apparaissaient éparses et sans lien, et c’est ce qui rendait leurs efforts inutiles pour le bien général, faute d’un chef, un, fort, puissant, qui pût les concentrer et les coordonner.

Elle vit alors que ce chef, un, fort, puissant, était saint Michel, et que toutes ces volontés éparses, disséminées dans le monde entier, devaient être remises sous sa conduite. Il fallait pour cela faire la consécration de cette armée de bonnes volontés catholiques au seul chef capable de la diriger, de la gouverner, de la conduire, de la rendre invincible. Elle le fit, et elle acquit la conviction que saint Michel se chargeait de cette œuvre et qu’il devenait par là le généralissime des armées catholiques de la terre pour l’Église.

Cette communication est trop conforme à la tradition catholique, relativement au glorieux patronage de saint Michel sur l’Église universelle, pour qu’elle nous inspire quelque défiance. Si Notre-Dame des Anges est aujourd’hui plus que jamais la dépositaire de nos destinées, saint Michel devient comme son aide-de-camp général, réglant, sous les ordres de Marie, l’ordre des combats du Seigneur. »

 

III. « Disons un mot du Chapelet de saint Michel recommandé à la personne dont il vient d’être question, par l’inspiration du saint Archange, comme elle le conjurait, le jour de sa fête, le 29 septembre, de lui faire connaître une prière qui vînt de lui et par laquelle elle pût l’honorer.

Ce chapelet, ou Couronne Angélique, en l’honneur du glorieux saint Michel Archange, fut révélé par ce puissant chef de la Milice des cieux lui-même. « Apparaissant un jour, lisons-nous dans la Notice de cette dévotion, imprimée en 1860, à Lorette, avec permission de l’Ordinaire (2), apparaissant à la grande servante de Dieu, Antonia d’Astonaco, en Portugal, qui lui était très-dévouée, il lui dit qu’il voulait être révéré par neuf salutations correspondant aux neuf chœurs des Anges, salutations qui consisteraient dans la récitation d’un Pater et de trois Ave en l’honneur des trois hiérarchies angéliques, et qui se termineraient, à la dernière des neuf salutations, par quatre Pater : le premier en son honneur, le deuxième en l’honneur de saint Gabriel, le troisième à saint Raphaël, et le quatrième à l’Ange Gardien.

Tel est l’hommage que lui suggéra et que choisit pour lui-même le glorieux prince de la cour céleste. Il promit, en retour, à quiconque le vénérerait de cette manière avant la sainte communion, d’obtenir qu’un ange de chacun des neuf chœurs lui fût assigné pour l’accompagner à la sainte Table. De plus, à celui qui réciterait ces neuf salutations chaque jour, il promit son assistance continuelle pendant la vie ainsi que celle des saints Anges, et il ajouta qu’un tel fidèle obtiendrait après sa mort la délivrance de son âme et de celle de ses parents des peines du purgatoire. C’est là ce qui est rapporté dans la vie de la vénérable Antonia d’Astonaco, livre II, chapitre 74.

De précieuses indulgences ont été accordées à ce chapelet par le Saint-Siège Apostolique en 1851 et 1852. En tête du décret de la sacrée Congrégation des Rites, on lit (3) : « C’est une pieuse tradition des temps passés que l’Archange saint Michel, prince de la milice céleste, déclara à une pieuse femme qui avait l’habitude de l’honorer chaque jour par des actes particuliers de dévotion, qu’il lui serait agréable de voir introduire l’usage d’une certaine formule de prières en son honneur et en l’honneur de tous les saints Anges du Ciel ; qu’il récompenserait pour cela ses dévots serviteurs en venant à leur secours par les plus abondantes faveurs dans les besoins publics, surtout dans ceux de l’Église catholique dont il est le protecteur perpétuel, de même qu’il le fut autrefois de la Synagogue d’Israël. De là vient que cette formule de prières en l’honneur du saint Archange faisait les délices d’une carmélite du monastère de Vetralla, au diocèse de Viterbe, décédée en odeur de sainteté en 1715*, après beaucoup de maladies très-pénibles endurées par elle pendant de très longues années, avec une héroïque patience ; de sorte que cette pratique s’y étant maintenue sans interruption jusqu’à présent, y persévère avantageusement encore aujourd’hui. » (Formule et chapelet de la Couronne angélique se trouvent à la librairie catholique de A. Arnold, à Lille). »

 

(1) « N° du samedi 22 juin 1872, p. 462. Le Chapelet de saint Michel. »

 

(2) « Voir le Rosier de Marie, N° du samedi 29 juin 1872, 471. »

 

(3) « Voir Rosier de Marie, N° du 6 juillet 1872, p. 484. »

 

Source de l'extrait du livre : « Voix Prophétiques ou Signes, Apparitions et Prédictions modernes touchant les grands événements de la chrétienté au XIXe siècle et vers l’approche de la fin des temps, par l’Abbé J.-M. Curicque (Jean-Jules-Marie Curicque), Prêtre du diocèse de Metz, Membre de la Société d’Archéologie et d’Histoire de la Moselle, Membre correspondant de la Société Historique de Notre-Dame-de-France », Tome 1, Chapitre I. : « L’Archange Saint Michel, généralissime des forces catholiques dans la lutte actuelle. », alineas II. et III., pages 321-324. Victor PALMÉ, Éditeur - 25, rue de Grenelle-St-Germain, 25 - Paris (1872).

 

Voir livre ci-dessous

 

Notes : fautes d’accents et de ponctuations corrigées. Majuscules et traits d’union laissés en l’état.

 

* L’auteur parle de Sœur Maria Angela Colomba, du Carmel de Vetralla (Italie), grande dévote de la Couronne Angélique, morte en 1751, et non en 1715. Il s’agit sans doute d’une erreur de frappe dans cette édition.

Sœur Maria Angela Colomba, Maria Margherita dans le monde, est née à Lucques en 1685 (Lucca, Toscane – Italie), fille de Giovanni Battista Leonardi. Très jeune, elle devient carmélite, et fait sa profession religieuse en 1701.

Cette « âme-victime » du Christ est restée totalement paralysée pendant 34 ans, jusqu’à sa mort, en ayant le seul usage de ses mains. Elle été affectée par des « maux indicibles », d’après des documents du Passioniste Paolo della Croce (Saint Paul de la Croix, 1694-1775), qui était venu faire une prédication au Carmel de Vetralla en 1742, et qui vouait une admiration profonde à cette carmélite, et la voyait comme une victime d’holocauste au Christ, crucifiée par amour et pour l’Amour de Jésus.

Sœur Colomba est morte le 15 juin 1751, dit-on, en odeur de sainteté.

 

Source, en italien :

"Suor Maria Angela Colomba"

"Maria Margherita, come si chiamava al secolo, nacque a Lucca nel 1685 dal Giovanni Battista Leonardi. Ancor giovanissima prese l'abito di carmelitana in Vetralla ed emise la professione religiosa nell'anno 1701. Di salute assai cagionevole, nel 1717, come ricorda un'antica memoria biografica: "si mise a letto per una paralisi generale di nervi e restò immobile come un legno, senza potersi piegare, avendo solo le mani libere, e stette così 34 anni continui, (cioè fino alla morte); in questo stato si perfezionò ed ebbe gran doni di Dio", tra cui la cronista ricorda casi di bilocazione e alcune "impressioni della Passione".(86)

Il primo incontro documentato tra questa carmelitana e s. Paolo della Croce avvenne nel 1742, quando, dopo aver predicata la missione in Vetralla, egli si portò al monastero per dettarvi gli esercizi spirituali. Avvenne nella cella ove, ormai da molti anni, si trovava sr Colomba "inchiodata in letto senza muoversi, con mali indicibili" e sopportati con pazienza cristiana. Da una testimonianza dell'epoca emerge, però, che sr Colomba abbia conosciuto, ma non si sa bene come, il Santo prima di questa occasione.(87)

A tale incontro ne seguirono altri. Le occasioni infatti non mancarono: gli esercizi spirituali predicati da Paolo nel 1748 (durante i quali, per un aggravarsi serio delle condizioni di salute dì sr Colomba, le diede il Viatico e l'olio Santo) e le altre occasioni che lo portarono al "Monte Carmelo" in quegli anni. (88) Inoltre la citata memoria biografica ricorda come sr Colomba e s. Paolo "si parlarono in spirito molte volte".(99)"

Spesso nelle lettere indirizzate al confessore del monastero, don Biagio Pieri, e ad altre persone amiche, Paolo esprime la sua altissima ammirazione per questa religiosa e sottolinea la consolazione che prova nel comunicare con lei e nel sapere che prega per lui e il suo nascente Istituto. Sempre tramite il confessore, don Pieri, non manca il Santo in varie occasioni di far giungere a sr Colomba i bigliettini cosidetti dell'Immacolata che usava mandare agli infermi. (90)

L'elogio più bello di lei Paolo l'ha fatto scrivendo al ricordato don Pieri, esprimendo vivamente i sentimenti provati verso quest'anima tutta di Dio: "... il mio cuore vorrebbe dire grandi cose alla nostra sr M.Colomba, vera serva dell'Altissimo e tutta segnata con il gran suggello dell'Amor Crocifisso, ma la mia penna non sa esprimere il concetto. Io miro questa Colomba benedetta sull'oliva fruttifera della Croce, che non porta il ramo in bocca, come quella che uscì dall'arca, ma succhia su questo grande albero di vita quell'olio divino che, acceso dalle fiamme della divina carità, l'arrostisce tutta, vittima di olocausto al Sommo Bene. Oh, fortunata Colomba! Invenisti gratiam coram oculis Domìni. Oh quanto vorrebbe dirti il mio cuore! ma tu sai che Paolo è il massimo peccatore! e credo che l'intendi in Dio.

Ora pro me, e consumati tutta sopra l'altare, arrostita, incenerita, in quell'olio che bolle, che tu (per tua gran ventura) succhi sull'albero fruttifero della cara Croce, di cui, per mia colpa, non so gustare...".(91)

Sr Colomba morì il 15 giugno 1751. S. Paolo della Croce, che, si era recato il giorno prima al monastero per la predicazione degli esercizi spirituali, l'assistette nel trapasso, amministrandole i SS. Sacramenti e suggerendole pii sentimenti, "stando in ginocchio orando al suo capezzale". Quando la religiosa spirò, egli rivolto alle sue consorelle esclamò: "Ecco terminati gli esercizi! ... Questo è il fine per cui Dio mi ha mandato per dare il buon viaggio per il Paradiso a questa sua serva!".(92)"

 

Stefano Possanzini, O.Carm. Emanuele Boaga, O.Carm., L'ambiente del monastero "Monte Carmelo" di Vetralla al tempo di s. Paolo della Croce, “III - ALCUNE FIGURE”, “1. Suor Maria Angela Colomba”, Nuova edizione ampliata ; Roma, 1994, Curia Generalizia Passionisti, P.zza SS. Giovanni e Paolo, 13 (Stampa: La Curia Generalizia dei Passionisti Roma, 1994).

 

Remarque : Dans la dévotion originelle provenant de la propre révélation de Saint Michel Archange à Sœur Antonia d’Astonac, les 4 « Notre Père », après la médaille, à Saint-Michel, Saint-Gabriel, Saint-Raphaël et à l’Ange Gardien, doivent être récités APRÈS les 9 salutations angéliques.

Il est également recommandé de faire bénir le Chapelet et d'embrasser la médaille avant de commencer.

 

 

San-Miguel-Arcangel-parousie.over-blog.fr.jpg

Saint Michel Archange


 

 

Signes et Apparitions Prophétiques, tome 1 - Abbé Jean-Marie Curicque (1872)

 

 

 

St-Michel-Archange-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Signes et Apparitions Prophétiques, tome 2 - Abbé Jean-Marie Curicque (1872)

 

 

 

Chapelet-Saint-Michel-Archange--Donna-Durelle--parousie.ove.jpg

Couronne Angélique

Création de © Donna Durelle, née Robichaud

© Donna Custom-made Rosaries

Je dédie cet article à Donna Durelle (Moncton - Canada)

qui m'a gentimment confectionné et offert ce chapelet en photo

 

 

 

Chapelet classique à Saint Michel Archange

 

 

 

Récitation de la Couronne Angélique

 

Les 4 gros grains en début de Chapelet doivent être laissés de côté, au début, afin d’être récités à la fin.

 

† Commencer par le Signe de Croix †

 

Puis, réciter le Psaume 70 en français, ou en latin (Psaume 69 de la Vulgate : "Deus, in adiutorium meum intende; Domine, ad adiuvandum me festina..."). Souvent, seule la 1ère phrase est prononcée :

 

« Ô Dieu, songez à me secourir ; Seigneur, hâtez-vous de me venir en aide.

Qu'ils soient confondus, et qu'ils soient couverts de honte, ceux qui cherchent mon âme.

Qu'ils retournent en arrière, et qu'ils rougissent, ceux qui me veulent du mal.

Qu'ils s'en retournent aussitôt en rougissant, ceux qui me disent : Triomphe, triomphe !

Mais qu'ils se livrent à des transports de joie, et qu'ils exultent d'allégresse tous ceux qui vous cherchent, et qu'ils disent sans cesse : Que le Seigneur soit glorifié, ceux qui aiment votre salut.

Pour moi je suis indigent et pauvre ; Dieu, aidez-moi.

C'est vous qui êtes mon Aide et mon Libérateur ; Seigneur, ne tardez pas. »

 

Dire 1 "Gloire au Père"

 

Après chaque Salutation à chacun des 9 Choeurs des Anges, terminer par un Pater sur le gros grain et 3 Ave sur les petits grains.

 

- Au 1er Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Séraphins, que le Seigneur nous rende dignes d'être enflammés d'une parfaite charité. Ainsi soit-il !

1 Pater et 3 Ave

 

- Au 2ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Chérubins, que le Seigneur nous fasse la grâce d'abandonner la voie du péché et de courir dans celle de la perfection chrétienne. Ainsi soit-il !

1 Pater et 3 Ave

 

- Au 3ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Trônes, que le Seigneur répande dans nos coeurs l'esprit d'une véritable et sincère humilité. Ainsi soit-il !

1 Pater et 3 Ave

 

- Au 4ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Dominations, que le Seigneur nous fasse la grâce de dominer nos sens et de nous corriger de nos mauvaises passions. Ainsi soit-il !

1 Pater et 3 Ave

 

- Au 5ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Puissances, que le Seigneur daigne protéger nos âmes contre les embûches et les tentations du démon. Ainsi soit-il !

1 Pater et 3 Ave

 

- Au 6ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Vertus célestes, que le Seigneur ne nous laisse pas succomber à la tentation, mais qu'Il nous délivre du mal. Ainsi soit-il !

1 Pater et 3 Ave

 

- Au 7ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Principautés, que le Seigneur remplisse nos âmes de l'esprit d'une véritable et sincère obéissance. Ainsi soit-il.

1 Pater et 3 Ave

 

- Au 8ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Archanges, que le Seigneur nous accorde le don de la persévérance dans la Foi et dans les bonnes oeuvres, pour pouvoir arriver à la possession de la gloire du Paradis. Ainsi soit-il !

1 Pater et 3 Ave

 

- Au 9ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste de tous les Anges, que le Seigneur daigne nous accorder d'être gardés par eux pendant cette vie mortelle, pour être conduits ensuite à la gloire éternelle du Ciel. Ainsi soit-il !

1 Pater et 3 Ave

 

 

Sur les gros grains, près de la médaille, réciter 4 Pater :

- Le 1er , en l'honneur de Saint Michel Archange.

- Le 2ème, en l'honneur de Saint Gabriel Archange.

- Le 3ème, en l'honneur de Saint Raphaël Archange.

- Le 4ème, en l'honneur de notre Ange Gardien.

 

 

Terminer par ces prières :

Antienne

Très glorieux Saint-Michel, Chef et Prince des Armées Célestes, gardien fidèle des âmes, vainqueur des esprits rebelles, favori de la Maison de Dieu, notre admirable guide après Jésus-Christ, vous dont l'excellence et la vertu sont suréminentes, daignez nous délivrer de tous les maux, nous tous qui recourons à vous avec confiance, et faites, par votre incomparable protection, que nous avancions chaque jour dans la fidélité à servir Dieu.

Priez pour nous, Ô Bienheureux Saint-Michel, Prince de l'Église de Jésus-Christ, afin que nous puissions être dignes de Ses promesses.

 

Oraison

Dieu Tout-Puissant et Éternel qui, par un prodige de Bonté et de Miséricorde pour le salut commun des hommes, avez choisi pour Prince de Votre Église le très glorieux Archange Saint-Michel, rendez-nous dignes, nous Vous en prions, d'être délivrés, par sa bienveillante protection, de tous nos ennemis, afin qu'à notre mort, aucun d'eux ne puisse nous inquiéter, mais qu'il nous soit donné d'être introduits par lui en la présence de Votre Puissante et Auguste Majesté. Par les Mérites de Jésus-Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il !

 

 

Saint-Michel-Archange-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Note : Selon une tradition répandue, les 4 Pater aux Archanges Saint Michel, Saint Gabriel, Saint Raphaël, et à notre Ange Gardien (4 gros grains près de la médaille), sont récités dès le début du Chapelet.

Voir notamment la mise à jour d'avril 2007 relative à la formule de prières de la Couronne Angélique, sur le très sérieux site spiritualite-chretienne.com

 

 

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The Crown of Saint Michael

 

 

Il Rosario di san Michele o Corona Angelica

 

 

A Coroa de São Miguel Arcanjo 

 

 

Couronne Angélique audio


 

 

Coronilla de San Miguel Arcángel revelada a la Sierva de Dios Antonia de Astónac

 

 

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 14:41

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François-René, vicomte de Chateaubriand

né le 4 septembre 1768 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)

mort le 4 juillet 1848 à Paris

 

 

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« Je veux être Chateaubriand ou rien ! »

 

Victor Hugo, à 14 ans

 

 

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François-René de Chateaubriand

« Génie du christianisme »

 

"Vers le temps de l’apparition du Rédempteur sur la terre, les nations étaient dans l’attente de quelque personnage fameux. " Une ancienne et constante opinion, dit Suétone, était répandue dans l’Orient, qu’un homme s’élèverait de la Judée et obtiendrait l’empire universel[1]. "Tacite raconte le même fait presque dans les mêmes mots. Selon cet historien, "la plupart des Juifs étaient convaincus, d’après un oracle conservé dans les anciens livres de leurs prêtres, que dans ce temps-là (le temps de Vespasien), l’Orient prévaudrait, et que quelqu’un, sorti de Judée, régnerait sur le monde[2]."

Josèphe, parlant de la ruine de Jérusalem, rapporte que les Juifs furent principalement poussés à la révolte contre les Romains par une obscure [NOTE 55] prophétie qui leur annonçait que vers cette époque un homme s’élèverait parmi eux, et soumettrait l’univers[3].

Le Nouveau Testament offre aussi des traces de cette espérance répandue dans Israël : la foule qui court au désert demande à saint Jean-Baptiste s’il est le grand Messie, le Christ de Dieu, depuis longtemps attendu : les disciples d’Emmaüs sont saisis de tristesse lorsqu’ils reconnaissent que Jean n’est pas l’homme qui doit racheter Israël.

Les soixante-dix semaines de Daniel, ou les quatre cent quatre-vingt-dix ans depuis la reconstruction du Temple, étaient accomplis. Enfin Origène, après avoir rapporté ces traditions des Juifs, ajoute "qu’un grand nombre d’entre eux avouèrent Jésus-Christ pour le libérateur promis par les prophètes [NOTE 56]."

Cependant le ciel prépare les voies du Fils de l’Homme. Les nations, longtemps désunies de mœurs, de gouvernement, de langage, entretenaient des inimitiés héréditaires ; tout à coup le bruit des armes cesse, et les peuples, réconciliés ou vaincus, viennent se perdre dans le peuple romain.

D’un côté, la religion et les mœurs sont parvenues à ce degré de corruption qui produit de force un changement dans les affaires humaines ; de l’autre, les dogmes de l’unité d’un Dieu et de l’immortalité de l’âme commencent à se répandre : ainsi les chemins s’ouvrent à la doctrine évangélique, qu’une langue universelle va servir à propager.

Cet empire romain se compose de nations, les unes sauvages, les autres policées, la plupart infiniment malheureuses : la simplicité du Christ pour les premières, ses vertus morales pour les secondes ; pour toutes, sa miséricorde et sa charité, sont des moyens de salut que le ciel ménage. Et ces moyens sont si efficaces que, deux siècles après le Messie, Tertullien disait aux juges de Rome : "Nous ne sommes que d’hier, et nous remplissons tout, vos cités, vos îles, vos forteresses, vos colonies, vos tribus, vos décuries, vos conseils, le palais, le sénat, le forum ; nous ne vous laissons que vos temples ; Sola relinquimus templa[4]."

A la grandeur des préparations naturelles s’unit l’éclat des prodiges : les vraies oracles, depuis longtemps muets dans Jérusalem, recouvrent la voix, et les fausses sibylles se taisent. Une nouvelle étoile se montre dans l’Orient, Gabriel descend vers Marie, et un chœur d’esprits bienheureux chante au haut du ciel, pendant la nuit : Gloire à Dieu, paix aux hommes ! Tout à coup le bruit se répand que le Sauveur a vu le jour dans la Judée : il n’est point né dans la pourpre, mais dans l’asile de l’indigence ; il n’a point été annoncé aux grands et aux superbes, mais les anges l’ont révélé aux petits et aux simples ; il n’a pas réuni autour de son berceau les heureux du monde, mais les infortunés ; et par ce premier acte de sa vie il s’est déclaré de préférence le Dieu des misérables.

Arrêtons-nous ici pour faire une réflexion. Nous voyons depuis le commencement des siècles, les rois, les héros, les hommes éclatants, devenir les dieux des nations. Mais voici que le fils d’un charpentier dans un petit coin de la Judée, est un modèle de douleurs et de misère : il est flétri publiquement par un supplice ; il choisit ses disciples dans les rangs les moins élevés de la société ; il ne prêche que sacrifices, que renoncement aux pompes du monde, au plaisir, au pouvoir : il préfère l’esclave au maître, le pauvre au riche, le lépreux à l’homme sain ; tout qui ce pleure, tout ce qui a des plaies, tout ce qui est abandonné du monde fait ses délices : la puissance, la fortune et le bonheur sont au contraire menacés par lui. Il renverse les notions communes de la morale ; il établit des relations nouvelles entre les hommes, un nouveau droit des gens, une nouvelle foi publique : il élève ainsi sa divinité, triomphe de la religion des césars, s’assied sur leur trône, et parvient à subjuguer la terre. Non, quand la voix du monde entier s’élèverait contre Jésus-Christ, quand toutes les lumières de la philosophie se réuniraient contre ses dogmes, jamais on ne nous persuadera qu’une religion fondée sur une pareille base soit une religion humaine. Celui qui a pu faire adorer une croix, celui qui a offert pour objet de culte aux hommes l’humanité souffrante, la vertu persécutée, celui-là, nous le jurons, ne saurait être qu’un Dieu.

Jésus-Christ apparaît au milieu des hommes, plein de grâce et de vérité ; l’autorité et la douceur de sa parole entraînent. Il vient pour être le plus malheureux des mortels, et tous ses prodiges sont pour les misérables. Ses miracles, dit Bossuet, tiennent plus de la bonté que de la puissance. Pour inculquer ses préceptes, il choisit l’apologue ou la parabole, qui se grave aisément dans l’esprit des peuples. C’est en marchant dans les campagnes qu’il donne ses leçons. En voyant les fleurs d’un champ, il exhorte ses disciples à espérer dans la Providence, qui supporte les faibles plantes et nourrit les petits oiseaux ; en apercevant les fruits de la terre, il instruit à juger l’homme par ses œuvres. On lui apporte un enfant, et il recommande l’innocence ; se trouvant au milieu des bergers, il se donne à lui-même le titre de pasteur des âmes, et se représente rapportant sur ses épaules la brebis égarée. Au printemps, il s’assied sur une montagne, et tire des objets environnants de quoi instruire la foule assise à ses pieds. Du spectacle même de cette foule pauvre et malheureuse, il fait naître ses béatitudes : Bienheureux ceux qui pleurent ; bienheureux ceux qui ont faim et soif, etc. Ceux qui observent ses préceptes et ceux qui les méprisent sont comparés à deux hommes qui bâtissent deux maisons, l’une sur le roc, l’autre sur un sable mouvant : selon quelques interprètes, il montrait, en parlant ainsi, un hameau florissant sur une colline, et au bas de cette colline des cabanes détruites par une inondation[5]. Quand il demande de l’eau à la femme de Samarie, il lui peint sa doctrine sous la belle image d’une source d’eau vive.

Les plus violents ennemis de Jésus-Christ n’ont jamais osé attaquer sa personne. Celse, Julien, Volusien[6], avouent ses miracles, et Porphyre raconte que les oracles mêmes des païens l’appelaient un homme illustre par sa piété[7]. Tibère avait voulu le mettre au rang des dieux[8] ; selon Lampridius, Adrien lui avait élevé des temples, et Alexandre Sévère le révérait avec les images des âmes saintes, entre Orphée et Abraham[9]. Pline a rendu un illustre témoignage à l’innocence de ces premiers chrétiens qui suivaient de près les exemples du Rédempteur. Il n’y a point de philosophie de l’antiquité à qui l’on n’ait reproché quelques vices : les patriarches mêmes ont eu des faiblesses ; le Christ seul est sans tache : c’est la plus brillante copie de cette beauté souveraine qui réside sur le trône des cieux. Pur et sacré comme le tabernacle du Seigneur, ne respirant que l’amour de Dieu et des hommes, infiniment supérieur à la vaine gloire du monde, il poursuivait, à travers les douleurs, la grande affaire de notre salut, forçant les hommes, par l’ascendant de ses vertus, à embrasser sa doctrine et à imiter une vie qu’ils étaient contraints d’admirer.

Son caractère était aimable, ouvert et tendre, sa charité sans bornes. L’Apôtre nous en donne une idée en deux mots : Il allait faisant le bien. Sa résignation à la volonté de Dieu éclate dans tous les moments de sa vie ; il aimait, il connaissait l’amitié : l’homme qu’il tira du tombeau, Lazare, était son ami ; ce fut pour le plus grand sentiment de la vie qu’il fit son plus grand miracle. L’amour de la patrie trouva chez lui un modèle : "Jérusalem ! Jérusalem ! s’écriait-il, en pensant au jugement qui menaçait cette cité coupable, j’ai voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; mais tu ne l’as pas voulu !" Du haut d’une colline, jetant les yeux sur cette ville condamnée, pour ses crimes, à une horrible destruction, il ne put retenir ses larmes : "Il vit la cité, dit l’Apôtre, et il pleura !" Sa tolérance ne fut pas moins remarquable quand ses disciples le prièrent de faire descendre le feu sur un village de Samaritains qui lui avait refusé l’hospitalité. Il répondit avec indignation : Vous ne savez pas ce que vous demandez !

Si le Fils de l’Homme était sorti du ciel avec toute sa force, il eut eu sans doute peu de peine à pratiquer tant de vertus, à supporter tant de maux ; mais c’est ici la gloire du mystère : le Christ ressentait des douleurs ; son cœur se brisait comme celui d’un homme ; il ne donna jamais aucun signe de colère que contre la dureté de l’âme et l’insensibilité. Il répétait éternellement : Aimez-vous les uns les autres. Mon père, s’écriait-il sous le fer des bourreaux, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Prêt à quitter ses disciples bien aimés, il fondit tout à coup en larmes ; il ressentit les terreurs du tombeau et les angoisses de la croix : une sueur de sang coula le long de ses joues divines ; il se plaignit que son Père l’avait abandonné. Lorsque l’ange lui présenta le calice, il dit : O mon Père ! fais que ce calice passe loin de moi ; cependant, si je dois le boire, que ta volonté soit faite. Ce fut alors que ce mot, où respire la sublimité de la douleur, échappa à sa bouche : Mon âme est triste jusqu’à la mort. Ah ! si la morale la plus pure et le cœur le plus tendre, si une vie passée à combattre l’erreur et à soulager les maux des hommes, sont les attributs de la divinité, qui peut nier celle de Jésus-Christ ? Modèle de toutes vertus, l’amitié le voit endormi dans le sein de saint Jean, ou léguant sa mère à ce disciple ; la charité l’admire dans le jugement de la femme adultère : partout la pitié le trouve bénissant les pleurs de l’infortuné ; dans son amour pour les enfants, son innocence et sa candeur se décèlent ; la force de son âme brille au milieu des tourments de la croix, et son dernier soupir est un soupir de miséricorde."

 

1. ↑ Percrebuerat Oriente toto vetus et constans opinio esse in fatis ut eo tempore Judaea profecti rerum potirentur. (Suet., in Vespas., c. IV.) (N.d.A.)

2. ↑ Pluribus persuasio inerat antiquis sacerdotum litteris contineri eo ipso tempore fore ut valesceret Oriens, profectique Judaea rerum potirentur. (Tacit., Hist., lib. V, c. XIII.) (N.d.A.)

3. ↑ Joseph., de Bell. Judaic., p. 183. (N.d.A.)

4. ↑ Tertull., Apologet., cap. XXXVII. (N.d.A.)

5. ↑ Fortin., on the truth of the Christ. Relig., p. 218. (N.d.A.)

6. ↑ Orig., cont. Cels., I. II ; Jul., ap. Cyril., liv. VI ; Aug., ep. III, IV, t. II. (N.d.A.)

7. ↑ Euseb., Dem. III, ev. 3. (N.d.A.)

8. ↑ Tert., Apologet. (N.d.A.)

9. ↑ Lamp., in Alex. Sev., cap. IV et XXXI. (N.d.A.)

 

Source : « Génie du christianisme, ou beautés de la religion chrétienne », 1802, François-René de Chateaubriand, Quatrième Partie « Culte », Livre 3 « Vue générale du clergé », Chapitre I « De Jésus-Christ et de sa vie ».

 

 

Breezy Point, ouragan Sandy, parousie.over-blog.fr

Breezy Point (Queens - New York), après le passage de l'ouragan Sandy

le 29 octobre 2012, où 80 maisons ont brûlé (aucune victime humaine)

(AP Photo/©Frank Franklin II)


 

 

« Je suis devenu chrétien.

Je n’ai point cédé, je l’avoue,

à de grandes lumières surnaturelles ;

ma conviction est sortie de mon cœur :

j’ai pleuré et j’ai cru. »

 

Chateaubriand, « Génie du Christianisme »,

préface de la première édition

 

 

 

La-Salette--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

« Chose admirable ; la religion chrétienne,

qui ne semble avoir d’autre objet

que la félicité de l’autre vie,

fait encore notre bonheur dans celle-ci. »

 

« De l’esprit des lois », 1748, Montesquieu, LIVRE XXIV « Des loix, dans le rapport qu’elles ont avec la religion établie dans chaque pays, considérée dans ses pratiques, & en elle-même », Chapitre III « Que le gouvernement modéré convient mieux à la religion chrétienne, & le gouvernement despotique à la mahométane », édition Nourse, 1772.

 

 

 

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« La "Poétique du Christianisme" de Chateaubriand, Communication de M. Pierre CHRISTOPHOROV (Université de la Ruhr-Bochum) au XXe Congrès de l'Association, le 26 juillet 1968. »


 

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:27

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"6 Jesus saith unto him,

I am the way, the truth, and the life:

no man cometh unto the Father, but by me."

King James Version: John Chapter 14:6

 

 

Arche-alliance-0.gif

 

"6 Jésus lui dit :

Je suis le chemin, la vérité, et la vie.

Nul ne vient au Père que par moi."

Jean 14 : 6 (Louis Segond)

 

 

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"6 Dicit ei Iesus:

Ego sum via et veritas et vita;

nemo venit ad Patrem nisi per me."

Evangelium secundum Ioannem 14:6

 

 

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3 Blessed are the poor in spirit: for theirs is the kingdom of heaven.

4 Blessed are they that mourn: for they shall be comforted.

5 Blessed are the meek: for they shall inherit the earth.

6 Blessed are they which do hunger and thirst after righteousness: for they shall be filled.

7 Blessed are the merciful: for they shall obtain mercy.

8 Blessed are the pure in heart: for they shall see God.

9 Blessed are the peacemakers: for they shall be called the children of God.

10 Blessed are they which are persecuted for righteousness' sake: for theirs is the kingdom of heaven.

11 Blessed are ye, when men shall revile you, and persecute you, and shall say all manner of evil against you falsely, for my sake.

12 Rejoice, and be exceeding glad: for great is your reward in heaven: for so persecuted they the prophets which were before you.

 

King James Version: Matthew Chapter 5:3-12

 

 

 

 

 

 

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Boys Band "One Direction"

 

 

 

3 Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux.

4 Heureux les doux : ils auront la terre en partage.

5 Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés.

6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés.

7 Heureux les miséricordieux : il leur sera fait miséricorde.

8 Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu.

9 Heureux ceux qui font œuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu.

10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux.

11 Heureux êtes-vous lorsque l'on vous insulte, que l'on vous persécute et que l'on dit faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi.

12 Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ; c'est ainsi en effet qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

 

Matthieu 5 : 3-12 (Bible TOB)

 

 

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Sainte-Philomène

 

 

 

3 Beati pauperes spiritu: quoniam ipsorum est regnum cælorum.

4 Beati mites: quoniam ipsi possidebunt terram.

5 Beati qui lugent: quoniam ipsi consolabuntur.

6 Beati qui esuriunt et sitiunt justitiam: quoniam ipsi saturabuntur.

7 Beati misericordes: quoniam ipsi misericordiam consequentur.

8 Beati mundo corde: quoniam ipsi Deum videbunt.

9 Beati pacifici: quoniam filii Dei vocabuntur.

10 Beati qui persecutionem patiuntur propter justitiam: quoniam ipsorum est regnum cælorum.

11 Beati estis cum maledixerint vobis, et persecuti vos fuerint, et dixerint omne malum adversum vos mentientes, propter me:

12 gaudete, et exsultate, quoniam merces vestra copiosa est in cælis. Sic enim persecuti sunt prophetas, qui fuerunt ante vos.

 

Evangelium secundum Matthaeum 5:3-12

 

 

 

 

 

 

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Justin Bieber


 

 

 

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