Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
20.Peu après, je tombai malade. La chère mère supérieure m’envoya avec deux autres sœurs en vacances à Skolimów, non loin de Varsovie. C’est alors que j’ai demandé au Seigneur Jésus : pour qui dois-je encore prier ? Jésus me répondit qu’Il me ferait connaître la nuit suivante pour qui je dois prier.
Je vis mon Ange Gardien qui m’ordonna de le suivre. En un instant, je me trouvai dans un endroit brumeux, rempli de feu, et là une multitude d’âmes souffrantes. Ces âmes prient avec ferveur, mais sans efficacité pour elles-mêmes, nous seuls pouvons les aider. Les flammes qui les brûlaient ne me touchaient pas. Mon Ange Gardien ne me quittait pas un seul instant. Et je demandai à ces âmes quelle était leur plus grande souffrance. Elles me répondirent d’un commun accord, que leur plus grande souffrance était la nostalgie de Dieu. J’ai vu la Mère de Dieu, visitant les âmes au purgatoire. Les âmes l’appellent "Étoile de la mer". Elle leur apporte du soulagement. Je voulais encore leur parler, mais mon Ange Gardien m’a donné le signal du départ. Nous sommes sortis de cette prison de douleurs. J'entendis une voix intérieure qui me dit : Ma Miséricorde ne veut pas cela, mais la justice l’exige. Depuis ce moment je suis en relations plus étroites avec les âmes souffrantes.
1225.Aujourd’hui, amène-moi les âmes qui sont dans la prison du purgatoire et immerge-les dans l’abîme de ma miséricorde, que les flots de mon sang rafraîchissent leurs brûlures. Toutes ces âmes me sont très chères, elles s'acquittent envers ma justice ; il est en ton pouvoir de leur apporter quelque soulagement.Puise dans le trésor de mon Église toutes les indulgences, et offre-les pour elles... Ô si tu connaissais leur supplice, tu offrirais sans cesse pour elles l’aumône de ton esprit, et tu paierais leurs dettes à ma justice.
1226.Très Miséricordieux Jésus, qui as dit vouloir Toi-même vouloir la miséricorde, voici que j’amène à la demeure de Ton Cœur très compatissant, les âmes du purgatoire - les âmes qui Te sont très chères, mais qui pourtant doivent rendre des comptes à Ta Justice - que les flots de sang et d’eau jaillis de Ton Cœur éteignent les flammes du feu du purgatoire afin que, là aussi, soit glorifiée la puissance de Ta miséricorde.
De la terrible ardeur du feu du purgatoire,
Une plainte s’élève vers Ta miséricorde,
Et ils connaissent consolation, soulagement et fraîcheur,
Dans le torrent d’eau à Ton sang mêlé.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes souffrant au purgatoire, mais qui sont enfermées dans le Cœur très compatissant de Jésus. Je T'implore par la douloureuse passion de Jésus, Ton Fils, et par toute l’amertume dont Son âme très sainte fut inondée, montre Ta miséricorde aux âmes qui sont sous Ton regard juste ; ne les regarde pas autrement que les plaies de Jésus, Ton très cher Fils, car nous croyons que Ta bonté et Ta pitié sont sans mesure.
1737. Le Seigneur m’a dit : Entre souvent au purgatoire, car on a besoin de toi là-bas. Je comprends, ô mon Jésus, le sens de ces paroles que Tu me dis, mais permets-moi d’abord d’entrer dans le trésor de Ta miséricorde.
1738.Écris, ma fille, que je suis la miséricorde-même pour l’âme contrite. La plus grande misère de l’âme n’allume pas ma colère, mais mon cœur frémit d’une grande miséricorde pour elle.
20 Allora Diu prununziò tutte ste parolle, dicendu:
2 Sò l’Eternu, u to Diu, chì t’aghju fattu esce da u paese d’Egittu, da a casa di servitù.
3 Ùn avarè altri dii voltu à a mio fàccia.
4 Ùn ti farè micca figura zuccata, nè qualunque raprisintazione di e cose chì sò insù in li celi, chì sò inghjò nantu à a terra, è chì sò in l’acque più bassu ca a terra.
5 Ùn ti prustirnarè micca davanti ad elle, è ùn le sirvarè micca ; chì èiu, l’Eternu, u to Diu, sò un Diu ghjilosu, chì puniscu l’iniquità di i babbi nantu à i figlioli finu à a terza è à a quarta generazione di quelli chì mi pòrtanu òdiu,
6 è chì fàcciu misericòrdia finu à mille generazioni à quelli chì mi àmanu è chì ossèrvanu i mo cumandamenti.
7 Ùn pigliarè micca u nome di l’Eternu, u to Diu, indarnu; chì l’Eternu ùn lasciarà senza punizione quellu chì pigliarà indarnu u so nome.
8 Arricòrdati di u ghjornu di u riposu, per santificallu.
9 Travagliarè sei ghjorni, è farè tutte e to faccende.
10 Ma u sèttimu ghjornu hè u ghjornu di u riposu di l’Eternu, u to Diu: ùn farè nisun travàgliu, nè tù, nè u to figliolu, nè a to figliola, nè u to servitore, nè a to serva, nè u to bistiame, nè u stranieru chì si trova in le to porte.
11 Chì in sei ghjorni l’Eternu hà fattu i celi, a terra è u mare, è tuttu ciò ch’elli cuntènenu, è s’hè ripusatu u sèttimu ghjornu: hè per quessa chì l’Eternu hà benedettu u ghjornu di u riposu è l’hà santificatu.
12 Onureghja u to babbu è a to mamma, affinchì i to ghjorni si prulunghèghjinu in lu paese chì l’Eternu, u to Diu, ti dà.
16 Ùn purtarè micca falza tistimunianza contru à u to pròssimu.
17 Ùn bramarè micca a casa di u to pròssimu; ùn bramarè micca a mòglia di u to pròssimu, nè u so servitore, nè a so serva, nè u so bòie, nè u so sumere, nè nisun altra cosa chì appartenghi à u to pròssimu.
"Quiconque a eu l’occasion d’approcher et d’établir un lien d’amitié avec le Cardinal Jorge Mario Bergoglio sait qu’il avait l’habitude d’ajouter à son courrier, aussi court soit-il, … une image de la sainte carmélite, Thérèse de Lisieux. Il voulait ainsi souligner son choix personnel, plein de signification, du lien spirituel qui les unissait.
Nous avons vu, en ce début de pontificat, le Pape François offrir à la Présidente argentine Cristina Kirchner une rose blanche, en signe de la « Petite Thérèse » qu’il prie tout spécialement.
Mais pourquoi et d’où lui vient cette prédilection pour Thérèse de Lisieux ?
Je me l’étais justement demandé à Aparecida en 2007. J’avais alors rencontré brièvement le Cardinal Bergoglio devant le sanctuaire marial brésilien entre une réunion et une autre de la Commission préparatoire du document final…
Il me dit alors : « Il ne faut pas avoir peur de dépendre uniquement de la tendresse de Dieu, comme l’a fait Thérèse de Lisieux qui, pour cette raison, est une fille bien-aimée de la Vierge Marie et une grande sainte missionnaire ».
C’était percevoir l’Eglise et sa mission sur la route de la « petite voie » donnée par la maîtresse de l’Enfance spirituelle, voie sur laquelle le Pape François est en train de commencer son Pontificat.
J’avais su un peu plus tard que lorsqu’il venait à Rome, entre une affaire et une autre, le Père allait prier devant une statue de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dans une petite église à Borgo, près du Tibre, tenue par des franciscains.
A Buenos-Aires aussi, sa vénération envers la Patronne des missions était bien connue de ses prêtres, et elle s’était diffusée en particulier dans les « villas miserias » de la capitale argentine.
Mais venons-en maintenant aux roses. Le Père Bergoglio était retourné à Rome à la fin de l’année 2007 pour le Consistoire. Et avec lui, était réapparue également la figure de la petite Thérèse : « Quand j’ai un problème - nous dit-il - je le lui confie. Je ne lui demande pas de le résoudre, mais de le prendre en main et de m’aider ; presque toujours, je reçois comme signe une rose ».
Il raconta qu’une fois, ayant à prendre une décision importante à propos d’une question difficile, il remit tout entre ses mains. Quelques temps après, sur le seuil de la sacristie, une femme inconnue lui avait remis trois roses blanches.
Il expliqua que ce fut un jésuite, le P. Pubingan*, qui en 1925 répandit cette prière d’intercession. Il récita alors un passage de la prière : « Petite fleur de Jésus, demande à Dieu de m’accorder la grâce que je remets avec confiance entre tes mains. »
Dans sa façon de parler, on sentait une pudeur unie à une grande simplicité, une sincère confiance, si bien que moi aussi, je me sentis poussée à l’imiter. Dans une circonstance particulière, suivant son exemple, j’avais donc invoqué la Sainte, mais à ma grande déception, je ne reçus aucune rose. A la première occasion, je lui dis par téléphone : « Mon Père, vous vous souvenez de l’histoire des roses… Eh bien ! rien… aucune rose n’est arrivée pour moi. Bien sûr, cela ne m’étonne pas, je comprends… ces choses n’arrivent qu’à ceux qui ont déjà atteint un certain niveau comme vous, ceux qui sont en règle ; on ne peut pas dire que je sois un modèle de vertu… ». Silence… Puis d’une voix tout à fait tranquille, il reprit : « Cela signifie qu’elle te répondra en t’accordant une grâce plus grande que celle que tu lui as demandée… ». Et il en fut réellement ainsi."
* L'article original mentionnait "le P. Putigan", comportant une erreur dans le nom.