Le temps presse car je suis en détresse,
Je cherche l'ivresse et de douces caresses,
Aussi à toi mon ange je m'adresse,
Toi qui du Ciel as fait tant de prouesses,
Afin que dans ta grande tendresse,
Tu me montres la bonne adresse,
Celle où l'on exulte d'allégresse,
Lorsque enfin point la promesse
De la fin de la funeste tristesse
Et de la venue d'une nouvelle liesse,
Par la céleste grâce qui jamais ne cesse.