La Vierge apparaît à Soeur Justine
dans la Chapelle de la Rue du Bac à Paris
10 ans après Sainte Catherine Labouré
Sœur Justine BISQUEYBURU était comme Sainte Catherine LABOURÉ une Fille de la Charité. Orpheline très jeune, le jour le plus heureux de sa vie fut le 27 Novembre 1839, jour où elle fit son entrée au noviciat des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul à Paris.
Le 28 janvier 1840, au 140 de la rue du Bac à Paris, étant en prière devant une statue de la Vierge Marie, celle-ci lui apparut vêtue d’une robe blanche tombant jusqu’aux pieds, d’un manteau d’un beau bleu, laissant voir ses longs cheveux sans aucun voile.
Après un certain nombre d’apparitions semblables, le 8 septembre 1840, la Sainte Vierge lui apparut une fois encore à Blangy en Seine-Maritime dans l’une des communautés des Filles de la Charité, tenant dans sa main droite un Cœur d’où sortaient des flammes ardentes tandis que sa main gauche présentait un scapulaire de couleur verte n’ayant qu’un pendant.
Sur l’une des faces de ce scapulaire, l’image de Marie était représentée telle que nous l’avons décrite ci-dessus, et sur l’autre face était représenté un Cœur enflammé de rayons plus brillants que le soleil et transparents comme le cristal.
Le Cœur ainsi représenté était transpercé d’un glaive et autour de lui, épousant une forme ovale ayant à son sommet une croix, une phrase était inscrite :
« COEUR IMMACULE DE MARIE,
PRIEZ POUR NOUS MAINTENANT
ET A L’HEURE DE NOTRE MORT »
La Sainte Vierge fit comprendre à Sœur Justine BISQUEYRBURU que ceux qui porteraient ce scapulaire et diraient avec foi chaque jour la prière ci-dessus recevraient de grandes grâces parmi lesquelles celle de la conversion et d’une bonne mort.
Le scapulaire vert a fait l’objet de deux approbations successives du Pape Pie IX en 1863 puis en 1870.
Le scapulaire doit être béni par un Prêtre.
Soeur Justine Bisqueyburu est née le 11 novembre 1817 à Mauléon-Licharre (Maule-Lextarre en basque, Pyrénées-Atlantiques).
Elle est morte le 23 septembre 1903 à l'Hôtel-Dieu de Carcassonne (Aude) où elle a effectué sa dernière mission charitable pendant 35 ans, depuis 1868.
Elle n'a confié ses visions qu'à son directeur spirituel, le Père lazariste Jean-Marie Aladel, C.M.