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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 11:27

PERE-ZANOTTI-SORKINE--ET-LE-SAINT-SACREMENT-parousie.over-b.jpg

Michel-Marie Zanotti-Sorkine

né le 8 janvier 1959 à Nice

 

 

 

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Site officiel du Père Zanotti-Sorkine :

delamoureneclats.fr

 

 

 

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Homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

Solennité de la Nativité du Seigneur

Messe de minuit 2011

Église Saint-Vincent-de-Paul de Marseille ("Les Réformés")

 

 

"Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc II, 1-14"

"En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. — Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »"

 

 

Diocèse de Marseille

 

 

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Homélie audio du Père Zanotti-Sorkine

 

 

Homélie

 

« Mes frères bien-aimés, Noël est INIMITABLE : qu’on ait la Foi ou qu’on ne l’ait pas, qu’on l’ait perdue ou qu’on la garde ; chaque année, Noël revient avec la même joie, le même élan, la même saveur, le même parfum de poésie. Jusqu’à la fin du monde, sur un lit de paille, sous le souffle bienveillant de bêtes charitables, l’Enfant-Jésus, entouré de Marie et de Joseph, frappe à la porte de nos vies, suppliant l’humanité de Lui ouvrir grands les bras, et de se laisser vaincre enfin par cet Amour Infini qui, sur le visage d’un nouveau-né endormi, raconte toute la beauté de l’univers. Noël n’a vraiment pas son pareil, et même si certains veulent anéantir cette fête, sortir la société de tout contexte religieux, ils ne pourront rien faire : Noël restera Noël, car ils ont contre eux, et dans cet ordre : les enfants, les poètes, et les êtres sensibles qui, grâce à Dieu, peuplent la terre, et se partagent la beauté du monde. En cette nuit, prenons-en bien la mesure : dans les églises du monde entier, sous les cantiques qui soulèvent une larme, et la conduise au coin de l’œil, mais aussi aux tables des familles, en ouvrant tout à l’heure nos cadeaux, sous les yeux mouillés de tendresse des êtres qui nous sont chers, nous redevenons des hommes capables d’intelligence et d’émotion ; et justement mes frères, Noël est là, Noël existe, et chaque année, Il revient sous la voûte étoilée pour reconstruire et réparer notre humanité, qui a la mauvaise tendance de tourner sur elle-même, prisonnière de ses intérêts égoïstes jusqu’à la moelle. Il faut, au moins, qu’une fois par an, - et c’est cette nuit -, le ciel s’entrouvre, et que l’homme redevienne un homme, avec un cœur qui bat pour autre chose que son portefeuille ; et que les douleurs, parlons-en, les douleurs, les souffrances, les peines, les humiliations, les dévalorisations en tous genres, et jusqu’aux bruits des choses de la vie que nous avons essuyés, en cette année qui s’achève, il faut que tout cela meure ! Et, je vous le promets, tout cela va mourir cette nuit grâce à l’Enfant-Dieu qui, les yeux clos, prétend, - et Il l’a montré -, être le Prince de l’Amour, l’inventeur du bonheur, l’Unique Sauveur du monde.

Mes frères, si donc vous voulez, avec moi, renaître ce soir, renaître à une vie nouvelle, mettre à mort toutes les formes de désespoir, et même rajeunir, alors que les jours s’enfuient, en gardant sur les lèvres l’inestimable sourire dont Dieu n’a gratifié que les humains ; il n’y a qu’un seul chemin : c’est celui qui conduit à Bethléem, et qui écrit en lettres d’or, sur fond de pauvreté, la plus belle histoire jamais racontée. Cette histoire, mes frères, elle est VRAIE ! Ce n’est pas un mythe, nous ne célébrons pas une légende imaginée par la Sainte Église, qui n’a pas l’habitude de mentir ; nous célébrons un fait historique, advenu en terre de Judée, au temps de l’empereur Auguste qui, par bonheur, avait la passion des statistiques, et qui donc ordonna un recensement de ce que l’on croyait être, à l’époque, tout l’univers. À la suite de Jules César, en procédant au cadastre de tout l’empire, Auguste, sans le savoir, va jeter sur la route les êtres les plus extraordinaires qui soient : Joseph et Marie, en direction de Bethléem, et il va ainsi contribuer à la poésie de l’histoire.

À travers ce fait, retenons bien ceci, mes frères, car la leçon est précieuse : c’est un recensement administratif, par nature aveugle, et peu soucieux des personnes, car il faut se mettre en route pour se faire inscrire dans sa ville d’origine, quel que soit l’état de santé, la fatigue ressentie, l’âge ou les empêchements de toute sortes ; c’est ce recensement, cet événement, - aussi plat que peut l’être un imprimé de la Sécurité Sociale -, mais déstabilisant aussi pour la vie quotidienne, qui va causer les circonstances merveilleuses de la Naissance de Jésus.

 

 

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Mes frères, disons-le tout de suite, les événements, de quelque nature qu’ils soient, sont une toile sur laquelle Dieu écrit notre histoire personnelle, et ces événements, si nous les contournons, - parce qu’ils nous déplaisent, parce qu’ils semblent contrarier l’idée que nous avions l’intention de servir, le projet auquel nous tenions par-dessus tout -, nous risquons alors de passer tout simplement à côté de notre bonheur le plus profond, celui que Dieu a pensé pour nous, celui qu’Il a rêvé depuis toute éternité.

J’insiste, mes frères, il a fallu ce recensement, il a fallu que Joseph et Marie soient bousculés dans leur existence et, par la suite, rejetés, puisque les portes d’une auberge se sont fermées devant eux, pour que l’étable de Bethléem, - reproduite en cette nuit dans toutes les églises du monde, et dans des multitudes de maisons -, devienne le palais de Dieu ; et une mangeoire, Son berceau.

Si Jésus était né tranquillement à Nazareth, bien au chaud, sur la couche de Marie ou, plus dignement, eu égard à Son état, dans la demeure du grand prêtre ; croyez-moi, Noël n’aurait pas reçu le pouvoir de fasciner les hommes : nos crèches et nos santons n’auraient jamais vu le jour et, plus encore, le Christ n’aurait pas pu montrer, dès la première heure, - et cela eût été grandement dommage -, jusqu’où Dieu était capable d’aller pour nous manifester Son Amour fou ? Car il fallait, en premier lieu, que Jésus dise au monde, en poussant Son premier cri, qu’Il venait pour sauver, en épousant leurs conditions, les plus oubliés de la terre !

Chateaubriand l’a magnifiquement exprimé, dans un lyrisme inégalé, et voici ses mots : « Jésus n’est point né dans la pourpre, mais dans l’asile de l’indigence, et par ce premier acte de Sa vie, Il s’est déclaré, de préférence, le Dieu des misérables. » Mais surtout, mes frères, ne vous inquiétez pas : les misérables, c’est nous ! C’est au fond TOUTE l’humanité ! Mais tout de même, tout de même, il est vrai qu’il y a chez Dieu une sorte d’attrait, de préférence, pour les pauvres, pour les laissés-pour-compte, pour les moins lotis. C’est ainsi, on ne changera pas Son goût ! Et puis reconnaissons objectivement que l’humble condition que Jésus a épousée n’offusque pas, en principe, les êtres les plus nantis ; tandis que si le Christ était né dans un contexte d’abondance, les pauvres se seraient sentis gênés et, peut-être même, lâchés par Dieu.

Par conséquent, j’y reviens, qu’il s’agisse de ce fameux recensement ou des conditions difficiles, voire pénibles, et inattendues surtout, dans lesquelles le Sauveur est né, souvenons-nous que ces faits, humainement peu favorables au Christ, ont servi Sa cause.

Et si cette nuit, nous comprenons que Dieu nous conduit, en créant de toutes pièces des circonstances, des situations, des événements, ou en les permettant, les années qui nous restent à vivre seront heureuses ! Parce qu’au lieu de nous constituer en arbitres de la vie, nous en serons les humbles serviteurs, et mille surprises seront alors possibles, venant directement de Dieu notre Père, Lui qui sait mieux que personne ce qu’il nous faut en matière de bonheur. C’est dire qu’il faut se laisser conduire par Dieu, mes frères, comme on se laisse emporter par un amour.

Marc-Aurèle, empereur et philosophe du IIème siècle après Jésus-Christ, possédait déjà la juste lumière, lorsqu’il donnait ce conseil à l’un de ses disciples, - écoutez l’empereur ! - : « Réfléchis, disait-il, réfléchis souvent à l’enchaînement de toutes choses dans le monde et à leurs rapports réciproques. Les choses sont, pourrait-on dire, entrelacées les unes aux autres et, partant de là, elles ont les unes pour les autres une mutuelle amitié, en vertu de la connexion qui les entraîne. Nous, mes frères, cette connexion, nous l’appelons Dieu, et seize siècles plus tard, Balzac ne craignait pas d’annoncer, haut et fort, que l’homme supérieur, c’est celui qui épouse les événements et les circonstances.

Malheureusement, mes frères, nous n’en sommes plus là, n’est-ce pas ? Je ne vous apprends rien, ça fait longtemps que cette sagesse nous a quittés. Les hommes, c’est-à-dire nous, NOUS voulons tout maîtriser, tout organiser, tout tenir, tout décider par nous-mêmes, et le présent, et l’avenir ; nous voulons tout obtenir, et tout de suite, n’être contrariés en rien. Et tout ce qui nous gêne aux entournures de la vie nous met dans des états de révolte, de mécontentement, de tristesse, et c’est grave ! Nous ne sommes plus capables d’adaptation ! La voiture ne démarre pas, un train a du retard, on crie comme des putois que c’est inadmissible ! Et il y a peut-être pourtant, derrière ces circonstances, que nous jugeons négatives, pas moins qu’une intervention divine, voulant peut-être nous préserver d’un danger imminent.

Et nous, mes frères, qui sommes des amis de Jésus, il y a aussi cette parole extraordinaire de Saint-Paul, qui ne doit pas cesser de nous habiter, parce qu’elle est pleine d’Espérance ; on la trouve dans la Lettre aux Romains, chapitre 8, verset 28, écoutez-la : « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu », TOUT, tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu ! Et Saint-Augustin, en commentant ce verset, ira même jusqu’à dire : « Même le péché ! » Tout concourt, ou, si vous préférez, tout finit par concourir au bien de ceux qui aiment Dieu. C’est dire que les événements, mes frères, quels qu’ils soient, positifs ou négatifs à nos propres yeux, mais aussi nos rencontres, nos liens, nos amitiés, entrent mystérieusement dans un plan qui nous échappe. Voyez : même une relation amoureuse, qui ne s’est pas continuée sur le temps, - c’est certes regrettable ! -, mais un enfant a vu le jour, et cet enfant, qui est un bien, Dieu le Voulait. C’est Dieu qui recycle le mal, et qui en fait jaillir un bien.

Mes frères, si cette nuit, nous gardons cette lumière de sagesse dans notre cœur, et surtout, si nous nous décidons à prendre la vie comme elle nous est donnée, avec ses joies, ses douleurs, ses limites, ses grâces ; croyez-moi, la sérénité sera au rendez-vous de nos journées ; nous ne perdrons jamais la paix intérieure. Et progressivement, alors que les années nous auront offert le recul nécessaire, pour regarder notre vie, nous comprendrons à quel point nous avons été conduits par Dieu, avec Intelligence et Amour.

Les événements de notre vie sont VOULUS par Dieu, et confiés à notre garde. C’est à la fin seulement que nous y verrons clair ; la preuve, eh bien, la voici, miraculeusement présente en cette Nuit Sainte. Après bien des épreuves et la fatigue du voyage, Dieu met sous les yeux de Joseph, qui était perdu, ne savait plus où aller ; sa femme était enceinte, sur le point d’accoucher ; Dieu met sous ses yeux une pauvre étable, et là, rien ne va manquer : de la paille fraîche, un âne, un bœuf, au souffle puissant, une mangeoire, facilement adaptable en berceau. Et pour couronner le tout, par-delà la tendresse infinie de Joseph et de Marie, l’arrivée inattendue des bergers qui, au chant du Gloria, alertés par les anges, ont laissé leurs moutons et se sont précipités vers la Crèche, plus pauvres que Job, mais plus heureux que Crésus. Et les voilà maintenant, ces bergers, devant la grotte, nos chers bergers, - c’est ainsi que je les imagine -, recoiffant de leurs doigts leurs cheveux noirs et frisés, ajustant leur tunique, pour paraître plus dignes devant un enfant, dont les yeux ne sont pas encore ouverts.

 

 

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Mes frères, redisons-nous ce soir, comme jamais, et cela nous fait du bien, que ces hommes, ces bergers, étaient méprisés par leurs concitoyens, voilà la vérité ! Leurs coutumes rustres, leur vie de nomades, les mettaient dans l’impossibilité de pouvoir fréquenter le Temple et la Synagogue ; ils étaient exclus ! Et par conséquent, ils ne pouvaient pas vivre les observances légales, et c’est pourquoi personne n’enviait leur sort, c’était les rebuts de la société ! Eh bien, laissez-moi, ce soir, vous dire ceci : sans doute, parmi ces bergers, certains devaient trouver leur vie bien rude, et voulaient en changer. Eh bien, en la Nuit Sainte de Noël, je suis sûr que pas un seul parmi eux n’a regretté son propre destin, apparemment méprisable. En voyant Dieu venir les chercher, EN PREMIER, pour qu’ils assistent, aux premières loges, au sommeil de l’Enfant-Jésus, ils ont dû comprendre, comme jamais, que leur existence difficile, leur profession méprisée, et peu enviable, avait du prix, et n’était donc pas un empêchement au bonheur.

Partout, mes frères, on peut être heureux ! Puissions-nous, en cette Nuit de Noël, ne pas oublier cette grande vérité, car le bonheur n’est pas dans le rêve, dans la nouveauté à tout prix, dans l’accumulation des biens, dans l’usage immodéré de l’argent, dans la position sociale, dans l’idolâtrie du bien-être, non ! Le bonheur, il est dans le contentement de ce que l’on a, il est dans une certaine habitude de vie qui rassure et stabilise, il est dans l’acceptation de nos limites et de notre condition sociale, il est dans la volonté de faire suinter la joie du présent. Il est dans les petits plaisirs de la vie, il est dans la petite omelette que l’on partage à deux sur un coin de table, il est dans un engagement que l’on tient, il est dans un amour que l’on continue d’estimer sur le temps, il est dans l’admiration que l’on porte à l’être cher, il est dans la volonté de le soutenir à tout prix, il est dans la conscience de la chance que l’on a d’être aimé. Il est dans un simple baiser, bien pensé, que l’on donne uniquement pour combler, il est dans un regard prolongé que l’on porte avec attention sur celle ou celui que l’on aime. Il est dans une harmonie que l’on veut à tout prix construire, ou préserver, au sein de la famille. Il est dans le désir d’aimer, même celui qui nous déçoit, il est dans la volonté de pardonner, si aiguë qu’ait été l’offense. Il est dans le parfait oubli de soi-même, et dans la mort de nos égoïsmes, il est dans les yeux du vieillard, qui est heureux de recevoir un baiser de ses petits-enfants, il est dans le sourire immaculé de vos fils et de vos filles, qui se pendent à votre cou avec confiance. Il est dans le temps que l’on consacre à ses enfants, pour les écouter ou jouer avec eux.

Eh oui, le bonheur, il est pour nous ! Si nous avons compris, comme l’a dit si joliment Diderot, que l’homme le plus heureux, c’est celui qui fait le bonheur d’un plus grand nombre d’autres.

Tout est là, il n’y a rien à faire ! Le bonheur se cache dans l’amour que nous éprouvons les uns pour les autres, et plus précisément encore, dans l’amour que nous partageons. Oui, grâce à l’amour, mais écoutez-moi bien mes frères, en cette Nuit Sainte ; grâce à l’amour que nous jetons dans les actes les plus quotidiens, le plus banal de notre vie peut devenir le plus sublime ! D’ailleurs, regardez, contemplez, ça CRÈVE les yeux ! Marie, la Mère de Dieu, l’Immaculée Conception, la plus belle et la plus parfaite créature que le monde ait connue, qu’a-t-Elle fait d’extraordinaire, en cette Nuit Sainte ? Après avoir mis au monde Son Enfant, Elle L’a emmailloté, comme font toutes les mères, pour que leur petit soit bien au chaud, protégé par l’amour le plus concret qui soit.

Oui, mes frères, je vous le dis parce que je vous aime, et qu’avec le Christ, - pardonnez cette prétention -, je veux vous sauver du désespoir, du non-sens, du mal-être !

Je vous le dis ce soir, mes frères, au nom de toute la Sainte Église, aimez votre vie quotidienne ; c’est en l’aimant qu’elle vous apparaîtra plus belle qu’elle ne semblait.

Oui, livrons-nous à l’amour, qui est la seule réalité capable de transfigurer la vie, et puis surtout, n’oublions jamais que notre drame à nous, pauvres humains, c’est que l’on a souvent peur d’un bonheur trop simple ; alors on se complique, et on le perd.

Mes frères bien-aimés, je vous souhaite de passer de bonnes et Saintes fêtes de Noël, dans la Foi indéfectible en notre Seigneur Jésus-Christ, qui est DIEU, qui nous attend après la mort, et qui, en venant parmi les hommes, en épousant notre condition humaine, nous supplie d’aimer notre vie, telle qu’elle est, et de faire confiance, plus que jamais, à Dieu notre Père, qui la conduit, jour après jour, magnifiquement, quoi qu’on en pense. Amen. »

 

Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

 

 

Père Zanotti-Sorkine - Noël 2009

 

 

Père Zanotti-Sorkine - Noël 2010

 

 

Père Zanotti-Sorkine - Noël 2012

 

 

 

Prédications mp3

du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

 

 

 

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Paroisse Saint-Vincent de Paul

("Les Réformés")

8, Cours Franklin Roosevelt

13001 Marseille

 

Adresse postale :

BP 90 003

13191 Marseille Cedex 20

 

Tél. : 04 91 48 57 45

 

Email : paroisse.st-vincentdepaul@orange.fr

 

ACCUEIL :

 Tous les jours (sauf le dimanche)

de 9h00 à 12h00 et de 13h à 16h30 dans l’église

 

 

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MESSES DU DIMANCHE :

Messe du samedi à 18h30

Messe du dimanche à 10h30

 

 

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MESSES EN SEMAINE :

Tous les jours à 18h30

Messe du samedi à 12h10

 

Prêtre : Michel-Marie ZANOTTI-SORKINE

 

 

PERE-ZANOTTI-SORKINE-ET-SAINT-SACREMENT-parousie.over-blog-jpg

 


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commentaires

A
<br /> Bonsoir P. ROBLES, Vous avez bien fait de publier cette VIDEO du Père M-M.ZANOTTI-SORKINE, et de son texte écrit, ELLE EST POUR TOUS...J'ai bien connu cette église des Réformés, la<br /> crypte aussi dans les années 82-86...mes 2 fils surtout, et plus encore la sacristie rue Barbaroux,car MONSIEUR L' ABBE PAUL STEPHANI y donnait AVEC TOUTE SA FOUGUE MUSICALE ET<br /> RELIGIEUSE , des leçons de FLÛTE, mémorable HOMME DE DIEU, attaché de toute la force de son âme de PRÊTRE AU CHANT GREGORIEN...CHASSE cependant de l' Eglise St-Joseph (rue Paradis) à cause<br /> de cela justement...de ce BON PRETRE je pourrai vous parler des heures entières...Monsieur l'Abbé ZANOTTI-SORKINE marche dans ses pas ! DIEU SOIT LOUE !<br />
Répondre
P
<br /> <br /> Merci pour votre témoignage. Comme vous dites, Dieu soit loué !<br /> <br /> <br /> Amicalement.<br /> <br /> <br /> Patrick<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />