Le bal des fourbes
C’est leurs mensonges qui me rongent, en rêves comme en songes,
L’injustice due à leurs vices fait leurs délices, et j’endure le supplice,
Sous le masque de leurs faux sourires et de leurs peaux lisses,
Je bois le calice tandis que la féroce et précoce écorce s’allonge,
Les frustrations sont légion et contagion dans la région,
Les délations sans nom ni renom n’ont d’égal que leur venin,
Qui vient à foison et poison avec passion assassiner l’orphelin ;
Satan attise la haine dans leurs âmes et en fait leur religion.
Les brutes barbues et sans but ont bu tout le rebut de leur tribut,
Insatiables et impitoyables aux pieds du diable de leur tribu,
Elles bavent sur les braves et se lavent dans la lave velue,
Elles complotent dans le dos des candides et des ingénus ;
Par d’ingénieuses génuflexions et de fallacieux attributs,
Elles engendrent dans la joie l’orgie de leurs langues fourchues,
En semant infamies, calomnies et vilenies sans être repues,
En vomissant sans cesse sur leurs semblables et sur leur salut :
C’est mon lieu de travail et de bataille, sans médailles ni statut,
Et si je n’avais Jésus, sans le perdre de vue, j’aurais déjà bu la cigüe.
Poème écrit par Patrick ROBLES à Offemont, le lundi 15 octobre 2018.