Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
Dimanche : Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous en conjure par le Sang Précieux que Votre Fils Jésus a versé au Jardin des Oliviers, délivrez les âmes du Purgatoire et, en particulier, les plus délaissées de toutes ; introduisez-les dans Votre Gloire pour Vous louer et Vous bénir dans l’éternité. Ainsi soit-il.
Un Pater Noster, un Ave Maria, puis :
V. Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel.
R. Et que la lumière sans fin brille sur eux.
V. Qu'ils reposent en paix.
R. Amen.
Lundi : Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous en conjure par le Sang Précieux que Votre Fils Jésus a versé dans sa cruelle flagellation, délivrez les âmes du Purgatoire et, en particulier, celle qui est le plus près d'entrer dans Votre Gloire afin qu'elle commence bientôt à Vous louer et à Vous bénir dans l'éternité. Ainsi soit-il.
Un Pater Noster, un Ave Maria, puis :
V. Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel.
R. Et que la lumière sans fin brille sur eux.
V. Qu'ils reposent en paix.
R. Amen.
Mardi : Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous en conjure par le Sang Précieux que Votre Fils Jésus a versé dans le couronnement d'épines, délivrez les âmes du Purgatoire et, en particulier, celle qui devrait, la dernière, sortir de ces souffrances, afin qu'elle ne doive point attendre si longtemps pour Vous louer et Vous bénir dans Votre Gloire pour l'éternité. Ainsi soit-il.
Un Pater Noster, un Ave Maria, puis :
V. Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel.
R. Et que la lumière sans fin brille sur eux.
V. Qu'ils reposent en paix.
R. Amen.
Mercredi : Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous en conjure par le Sang Précieux que Votre Fils Jésus a versé en portant la Croix dans les rues de Jérusalem, délivrez les âmes du Purgatoire et, en particulier, celle qui est, devant Vous, la plus riche en mérites, afin qu'élevée très haut dans la gloire qu'elle attend, elle Vous loue et Vous bénisse dans l'éternité. Ainsi soit-il.
Un Pater Noster, un Ave Maria, puis :
V. Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel.
R. Et que la lumière sans fin brille sur eux.
V. Qu'ils reposent en paix.
R. Amen.
Jeudi : Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous en conjure par la Chair et le Sang de Votre Divin Fils Jésus, que Lui-même, la veille de Sa douloureuse Passion, Il a donnés en nourriture et en breuvage à Ses Apôtres, et qu'Il a laissés à Son Église tout entière comme un sacrifice perpétuel et l'aliment vivifiant de Ses fidèles, délivrez les âmes du Purgatoire et, tout particulièrement, celle qui a le plus de dévotion à ce Mystère, afin qu'avec Votre Divin Fils et l'Esprit Saint, elle Vous loue éternellement dans Votre Gloire. Ainsi soit-il.
Un Pater Noster, un Ave Maria, puis :
V. Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel.
R. Et que la lumière sans fin brille sur eux.
V. Qu'ils reposent en paix.
R. Amen.
Vendredi : Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous en conjure par le Sang Précieux que Votre Divin Fils Jésus a, en ce jour, sur l'arbre de la Croix, versé de Ses mains et de Ses pieds, délivrez les âmes du Purgatoire et, en particulier, celle pour laquelle je suis tenu de prier davantage, afin que ce ne soit point par ma faute qu'elle n'entre pas aussitôt dans Votre Gloire pour Vous louer et Vous bénir éternellement. Ainsi soit-il.
Un Pater Noster, un Ave Maria, puis :
V. Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel.
R. Et que la lumière sans fin brille sur eux.
V. Qu'ils reposent en paix.
R. Amen.
Samedi : Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous en conjure par le Sang Précieux que, sous les yeux et à la très grande Douleur de Sa Mère, Votre Divin Fils Jésus a versé de Son Coeur, délivrez les âmes du Purgatoire et, particulièrement, celle qui avait le plus de dévotion à Notre-Dame, afin qu'elle commence bientôt, dans Votre Gloire, à Vous louer et à Vous bénir en Elle et Elle en Vous pour l'éternité. Ainsi soit-il.
Avec ce doux nom, Jésus agonisant t’a donnée à nous, disciples de Ton Fils et Tes fils.
Au cours des siècles, Tu as été appelée par différents noms.
Tu t’es révélée à la petite Sara avec le nom de « Morena ».
Ainsi t’invoquent les fidèles de Bolivie qui viennent prier devant Ton image au Sanctuaire de Copacabana.
Dans cette église de San Martino in Colle aussi, des mains dévotes ont voulu placer cette image pour se souvenir de notre petite sœur Sara, que Tu as amenée avec Toi au Paradis.
Ô Mère,
Avec une confiance filiale, nous déposons notre prière dans les mains innocentes de la petite Sara pour que ce soit elle qui te l’offre, afin que Tu la présentes à Ton Fils et notre Seigneur Jésus, qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen.
Avec l’approbation ecclésiastique de Mgr Mario Ceccobelli, Évêque émérite de Gubbio, le mercredi 1er novembre 2006, en la Fête solennelle de la Toussaint.
Prière traduite de l’italien par Patrick ROBLES, le mardi 24 avril 2018.
Così ti invocano i fedeli della Bolivia che vengono a pregare davanti alla tua immagine nel Santuario di Copacabana.
Anche in questa chiesa di San Martino in Colle mani devote hanno voluto collocare quell’immagine per ricordare la nostra sorellina Sara che tu hai portato con te in Paradiso.
Madre,
con fiducia filiale deponiamo la nostra preghiera nelle mani innocenti della piccola Sara perchè sia lei ad offrirtela, affinchè tu la presenti al Figlio tuo e Signore nostro Gesù, che vive e regna nei secoli dei secoli.
Père Miséricordieux, Toi qui as béni Maria Esperanza par d’abondants dons spirituels afin de consoler Ton Peuple, en Te servant comme épouse, mère et missionnaire dans la promotion de l’unité de la famille et de la réconciliation de tous les peuples ; Toi qui as fait d’elle la figure centrale de toutes les manifestations de la Vierge sous le vocable de Marie, Vierge et Mère Réconciliatrice de Tous les Peuples et de Toutes les Nations, à Betania ; accorde-nous de suivre son exemple d’humilité, d’espérance et d’amour inconditionnel.
Nous Te demandons, par l’intercession de Ta bien-aimée servante Maria Esperanza, de guérir et réconcilier nos familles, et d’unir fraternellement l’humanité entière.
Nous Te supplions en particulier, par pitié, de nous accorder (décrire la grâce désirée), par les mérites et les prières de Ta servante. Humblement, nous Te supplions également afin qu’elle soit inscrite au rang des saints, comme modèle universel des béatitudes.
Nous t’en implorons conformément à Ta Très Sainte Volonté que Ta servante a aimée jusqu’à la fin, par Jésus-Christ, Ton Fils, notre Seigneur. Amen.
Avec l’approbation ecclésiastique de Son Excellence, Mgr Paul Bootkoski, Évêque de Metuchen (New Jersey, États-Unis), le 4 décembre 2009.
Padre Misericordioso, Tú que bendijiste a María Esperanza con abundantes dones espirituales a fin de consolar a tu Pueblo, sirviéndote como esposa, madre y misionera en la promoción de la unidad de la familia y de la reconciliación de todos los pueblos; Tú que la hiciste figura central de todas las manifestaciones de la Virgen bajo la advocación María Virgen y Madre Reconciliadora de todos los Pueblos y Naciones, en Betania; concédenos seguir su ejemplo de humildad, esperanza y amor incondicional.
Te pedimos por la intercesión de tu amada sierva María Esperanza, que sanes y reconcilies nuestras familias, y unas fraternalmente a la humanidad entera.
Particularmente te suplicamos por piedad nos concedas (Se pide la gracia.) por los méritos y oraciones de tu sierva. Asimismo te suplicamos humildemente que sea inscrita en el catálogo de los santos, como modelo universal de las bienaventuranzas.
Todo ello te lo suplicamos conforme a tu santísima voluntad la cual tu sierva amó hasta el final, por Jesucristo, tu Hijo, nuestro Señor. Amén.
Con la aprobación eclesiástica de Su Excelencia, Mons. Paul Bootkoski Obispo de Metuchen, Nueva Jersey, 4 de diciembre, 2009.
Para mayor información o para reportar un milagro ir a:
Merciful Father, You blessed Maria Esperanza with an abundance of spiritual gifts for the consolation of your people. She served You as wife, mother, and missionary to promote the unity of the family and the reconciliation of all peoples. You enabled her to be the central figure in the manifestations of the Virgin Mary, under the title of Reconciler of all Peoples and Nations, in Betania. Grant us the grace to follow her example of humility, hope and unconditional love.
Through the intercession of your servant, Maria Esperanza, we pray for the healing and reconciliation of our families, and for the fraternal unity of the entire human family.
Especially, we beseech You to grant us the favors we now request (mention your intensions here) through the merits and prayers of your servant. Likewise, we humbly implore that she be inscribed in the Church’s catalogue of saints, as a universal model of the beatitudes.
We pray all this according to your holy will, cherished by your servant until the end, through Jesus Christ, your Son Our Lord. Amen.
With ecclesiastical approbation of the Most Rev. Paul Bootkoski, Bishop of Metuchen (NJ, USA); December 4, 2009.
For further information or to witness a miracle, please contact:
Ô Dieu, Notre Père, qui as appelé Ton Serviteur Eduardo Francisco Pironio à servir Ton Église comme prêtre et évêque, réconforté par la sollicitude maternelle de la Vierge Marie, et qui l’as rendu heureux annonciateur de l’espérance et de la Croix, accorde-nous qu’en suivant son exemple, nous puissions proclamer notre foi et en témoigner avec un cœur miséricordieux et accueillant et, par son intercession, donne-nous la grâce que nous Te demandons avec confiance. Par le Christ notre Seigneur. Amen.
Avec approbation ecclésiastique
Conférence Épiscopale Argentine
Buenos Aires, le 12 décembre 2005
Pour toutes grâces reçues, prière d’informer la postulation de la Cause en béatification du Cardinal Pironio à l’adresse suivante (Vice-postulation de la Cause en Argentine) :
Traduit de l’espagnol le dimanche 3 décembre 2017 par Patrick ROBLES.
« Magnificat », le Testament spirituel du cardinal Pironio
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen ! Magnificat !
J’ai été baptisé au nom de la très sainte Trinité ; j’ai cru fermement en elle, par la miséricorde de Dieu ; j’ai goûté sa présence amoureuse dans la petitesse de mon âme (je me suis senti habité par la Trinité). Maintenant, j’entre « dans la joie de mon Seigneur », dans la contemplation directe - "face à face" - de la Trinité. Jusqu’à maintenant, venant de loin, j’ai marché comme un pèlerin vers le Seigneur, et maintenant « je le vois tel qu’il est ». Je suis heureux. Magnificat !
« Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde et je vais au Père ». Merci, Seigneur et mon Dieu, Père de miséricorde, parce que tu m’aimes et tu m’attends. Parce que tu m’embrasses dans la joie de ton pardon.
Ne pleurez pas mon départ ! « Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père ». Je vous demande seulement de continuer à m’accompagner par votre affection et par vos supplications, et de prier beaucoup pour mon âme.
Magnificat ! Je te rends grâce, Père, pour le don de la vie. Comme il est beau de vivre ! Tu nous as faits, Seigneur, pour la vie. Je l’aime, je l’offre, je l’attends, tu es la vie, comme tu as toujours été ma vérité et mon chemin.
Magnificat ! Je remercie le Seigneur pour mon sacerdoce. Je me suis senti extraordinairement heureux d’être prêtre et je voudrais transmettre cette joie profonde aux jeunes d’aujourd’hui, comme mon meilleur testament et héritage. Le Seigneur a été bon pour moi. Que les âmes qui ont reçu la présence de Jésus à travers mon ministère sacerdotal prient pour mon repos éternel ! Je demande pardon, de toute mon âme, pour le bien que j’ai négligé de faire en tant que prêtre. Je suis pleinement conscient qu’il y a eu beaucoup de péchés d’omission dans mon sacerdoce parce que je n’ai pas été généreusement celui que j’aurais dû être devant le Seigneur. Peut-être que maintenant, en mourant, je vais commencer à être vraiment utile : « si le grain de blé tombé en terre... meurt, il porte beaucoup de fruit ». Ma vie sacerdotale a toujours été caractérisée par trois amours et présences : le Père, la très sainte Vierge Marie et la Croix.
Magnificat ! Je rends grâce à Dieu pour mon ministère de service dans l’épiscopat. Comme Dieu a été bon avec moi ! J’ai voulu être « père, frère et ami » des prêtres, des religieux et religieuses, de tout le peuple de Dieu. J’ai voulu être une simple présence du « Christ, espérance de la gloire ». J’ai toujours voulu l’être, dans les différents services que Dieu m’a demandés comme évêque : évêque auxiliaire de La Plata, administrateur apostolique de Avellaneda, secrétaire général et président du CELAM, évêque de Mar del Plata, puis nommé par le pape Paul VI préfet de la Congrégation pour les religieux et les instituts séculiers, et enfin, selon la volonté bienveillante du pape Jean-Paul II, président du Conseil pontifical pour les laïcs. Je regrette de ne pas avoir été plus utile comme évêque, d’avoir déçu l’espérance de beaucoup et la confiance de mes bienaimés pères, les papes Paul VI et Jean-Paul II. Mais j’accepte avec joie ma pauvreté. Je veux mourir avec une âme totalement pauvre.
Je désire exprimer mes remerciements au Saint-Père, Jean-Paul II, qui m’a confié, en avril 1984, l’animation des fidèles laïcs. C’est d’eux que dépend, de manière immédiate, l’édification de la « civilisation de l’amour ». Je les aime énormément, je les embrasse et je les bénis ; et je remercie le pape de sa confiance et de son affection.
Magnificat ! Je rends grâce à Dieu qui, à travers le Saint-Père Paul VI, m’a appelé à servir l’Église universelle dans le champ privilégié de la vie consacrée. Comme j’aime les religieux, les religieuses et tous les laïcs consacrés dans le monde ! Combien j’invoque la très sainte Vierge Marie pour eux ! Comme j’offre aujourd’hui ma vie avec joie pour qu’ils soient fidèles ! Je suis cardinal de la Sainte Église. Je rends grâce au bienaimé Saint-Père Paul VI pour cette nomination non méritée. Je rends grâce au Seigneur de m’avoir fait comprendre que le cardinalat est une vocation au martyre, un appel au service pastoral et une forme plus profonde de paternité spirituelle. Je me sens tellement heureux d’être martyr, d’être pasteur, d’être père.
Magnificat ! Je remercie le Seigneur pour le privilège de la croix. Je me sens très heureux d’avoir beaucoup souffert. Ce qui me déplaît, c’est uniquement de ne pas avoir bien souffert, et de ne pas avoir toujours savouré ma croix en silence. Je désire, au moins maintenant, que ma croix commence à être lumineuse et féconde. Que personne ne se sente coupable de m’avoir fait souffrir, parce que cela a été un instrument providentiel d’un Père qui m’aime beaucoup. Oui, je demande pardon, de toute mon âme, d’avoir fait souffrir tant de personnes !
Magnificat ! Je remercie le Seigneur parce qu’il m’a fait comprendre le mystère de Marie dans le mystère de Jésus et parce que la Vierge a été très présente dans ma vie personnelle et dans mon ministère. Je lui dois tout. Je confesse que c’est à elle que je dois la fécondité de ma parole. Les grandes dates de ma vie – de croix et de joie – ont toujours été des dates mariales.
Magnificat ! Je rends grâce au Seigneur parce que mon ministère s’est presque toujours déroulé, de manière privilégiée, au service des prêtres et des séminaristes, des religieux et des religieuses, et finalement des fidèles laïcs. Aux prêtres auxquels, dans mon long ministère, j’ai pu faire un peu de bien, je demande la charité de célébrer une messe pour mon âme.
Je les remercie tous pour le don de leur amitié sacerdotale. Je souhaite aux séminaristes – à tous ceux que Dieu a mis un jour sur mon chemin – un sacerdoce saint et fécond : qu’ils soient des âmes de prière, qu’ils savourent la croix, qu’ils aiment le Père et Marie ! Je demande à mes religieux et religieuses bienaimés, « ma gloire et ma couronne », de vivre avec une joie profonde leur consécration et leur mission. Je dis la même chose aux très chers laïcs consacrés dans la vocation providentielle des instituts séculiers. Je demande à tous de me pardonner les mauvais exemples que j’ai donnés et mes péchés par omission.
Magnificat ! Je rends grâce à Dieu d’avoir pu consumer mes pauvres forces et talents en me consacrant à mes chers laïcs, dont l’amitié et le témoignage m’ont enrichi spirituellement. J’ai beaucoup aimé l’Action catholique.
Si je n’ai rien fait de plus, c’est parce que je n’ai pas su le faire. Dieu m’a accordé de travailler avec les laïcs à partir de la simplicité paysanne de Mercedes (en Argentine) jusqu’au Conseil pontifical pour les laïcs. Magnificat !
Je demande pardon à Dieu pour mes innombrables péchés, à l’Église de ne pas l’avoir servie avec plus de générosité, aux âmes de ne pas les avoir aimées de manière plus héroïque et concrète. Si j’ai offensé quelqu’un, je lui demande pardon : je désire mourir la conscience tranquille. Et si quelqu’un croit m’avoir offensé, je veux qu’il éprouve la joie de mon pardon et de mon accolade fraternelle.
Je remercie chacun pour son amitié et sa confiance. Je remercie mes parents bienaimés – que je vais maintenant retrouver au ciel – pour la foi qu’ils m’ont transmise. Je remercie tous mes frères pour leur compagnie spirituelle et pour leur affection, surtout ma sœur Zulema.
J’aime le pape Jean-Paul II de toute mon âme, je lui redis ma disponibilité totale, je lui demande pardon pour tout ce que je n’ai pas su faire comme préfet de la Congrégation pour les religieux et pour les instituts séculiers et comme président du Conseil pontifical pour les laïcs. Dieu est témoin de mon entier dévouement et de ma bonne volonté.
Je le remercie d’avoir voulu, avec bonté et délicatesse, me nommer cardinal évêque du diocèse suburbicaire de Sabina-Poggio Mirteto.
Aux bienaimées Servantes du Christ prêtre, qui m’ont accompagné pendant de nombreuses années, je renouvelle toute ma gratitude, mon affection paternelle et ma profonde vénération pour leur vocation spécifique, si providentielle dans l’Église. Je les aime beaucoup, je prie pour elles et je les bénis dans le Christ et dans la très sainte Vierge Marie.
Je remercie mon cher et fidèle secrétaire, le R.P. Fernando Vérgez, Légionnaire du Christ, pour son affection et sa fidélité, pour sa compagnie toujours proche et efficace, pour sa collaboration, sa patience et sa bonté.
Je demande que soient célébrées des messes pour moi et que l’on prie pour mon âme et pour toutes celles auxquelles personne ne pense. Je désire particulièrement que l’on prie pour la sanctification des prêtres, des religieux, des religieuses et de toutes les âmes consacrées.
Je désire mourir paisible et serein : pardonné par la miséricorde du Père, par la bonté maternelle de l’Église, par l’affection et la compréhension de mes frères. Je n’ai pas d’ennemis, grâce à Dieu ; je n’éprouve ni rancœur ni envie envers qui que ce soit. Je demande à tous de me pardonner et de prier pour moi.
À quand nous serons réunis dans la Maison du Père ! Je vous embrasse tous de tout cœur pour la dernière fois au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ! Je vous dépose tous dans le cœur de Marie, la Vierge pauvre, contemplative et fidèle. Ave Maria ! Et je lui demande : « Après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles ».
Oh Dios, Padre nuestro, que has llamado a tu Siervo Eduardo Francisco Pironio a servir a tu Iglesia como sacerdote y obispo confortado por la materna solicitud de la Virgen María y lo has hecho alegre anunciador de la esperanza y de la cruz, concédenos que siguiendo su ejemplo podamos proclamar y testimoniar nuestra fe con un corazón misericordioso y acogedor y, por su intercesión, danos la gracia que confiadamente te pedimos.
Prière pour la béatification des Serviteurs de Dieu
Teresa Sivilli et Francesco Ugenti
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, nous Te remercions d’avoir fait naître dans l’Église d’aujourd’hui les époux Francesco et Teresa comme témoins de Ton Amour ineffable, dans le mariage et la vie de famille.
Par leur exemple, ils nous montrent la sainteté comme un niveau élevé de la vie chrétienne ordinaire.
Et ils sont pour toutes les familles d’aujourd’hui un beau défi pour accepter la vie et la garder avec amour, pour éduquer les enfants avec abnégation et responsabilité, pour promouvoir l’unité et la stabilité de la famille.
Accorde à nos familles, plus que jamais menacées par de fausses illusions, de découvrir la beauté de la Foi et de la vivre avec joie, afin de témoigner au monde de l’Amour de Dieu.
Aussi, au Nom de Jésus et par leur intercession, nous Te demandons la grâce qui nous tient le plus à cœur…
Par le Christ notre Seigneur. Amen.
« Gloire au Père… »
Prière traduite de l’italien par Patrick ROBLES, le mardi 5 décembre 2017.
Francesco UGENTI
né le 28 juillet 1913 à Toritto (Bari, Pouilles - Italie)
Santissima Trinità, Padre, Figlio e Spirito Santo, ti ringraziamo di aver suscitato nella Chiesa di oggi gli sposi Francesco e Teresa come testimoni del Tuo ineffabile Amore, nel matrimonio e nella vita familiare.
Con il loro esempio essi ci indicano la santità come misura alta della vita cristiana ordinaria.
E sono per tutte le famiglie di oggi un'amabile sfida ad accettare la vita e a custodirla con amore, ad educare i figli con impegno e responsabilità, a promuovere l'unità e la stabilità della famiglia.
Concedi alle nostre famiglie, mai come oggi cosi minacciate da false illusioni, di scoprire la bellezza della fede e di viverla con gioia, per testimoniare al mondo l'Amore di Dio.
E, in Nome di Gesù e per loro intercessione, ti chiediamo la grazia che ci sta più a cuore…
Teresa nacque a Grumo Appula (Bari) il 29 aprile 1913 da una numerosa famiglia artigiana, composta da sei figli e dai genitori, che ella adorava. Era la primogenita delle quattro sorelle. Come tale, si sentì in dovere di aiutare i genitori nella cura della casa e nell’educazione dei fratelli e delle sorelle minori. All’età di 29 anni si sposò con Francesco, con il quale si trovò sempre in perfetta sintonia spirituale e affettiva. Ai suoi sette figli ella diede il meglio di sé, con abnegazione e saggezza, educandoli alla preghiera, alla fede e alla responsabilità nelle loro scelte. Rivelò la sua profonda adesione alla volontà di Dio, in particolare nella perdita di due sue figlie, soprattutto di Mina che volò al cielo all’età di 15 anni. Accompagnò con grande cura il figlio Antonio al sacerdozio considerandolo come un grande dono di Dio. Visse insieme al marito 42 anni di matrimonio alimentandolo con la preghiera e con la comunione eucaristica, donde attingeva la forza per superare tutti gli ostacoli e le fatiche della vita quotidiana. Viveva costantemente nella serenità e nella gioia. Nel 1974, assieme al marito Francesco, entrò a far parte dell’istituto “Santa Famiglia”, sotto la guida spirituale di Don Stefano Lamera. Il 2 novembre 1978 essi emisero i voti perpetui di obbedienza, castità povertà e fedeltà al Papa, vivendoli fedelmente nel contesto della vita familiare. Fu una svolta decisiva nella loro vita. Essi compresero che la santità era possibile non solo nel matrimonio, ma anche mediante il matrimonio. Essi riscoprirono così il sacramento del matrimonio come via di santità che rende possibile la stabilità e la perfezione dell’amore. Devotissima alla Madonna, Teresa affrontò con serenità la dura prova della malattia che la portò alla morte. Un grave tumore ai polmoni la colpì nel 1981 che fu asportato all’ospedale Forlanini di Roma. Ma nel 1984 esso si ripresentò al cervello. E fu la fine. Il 21 maggio 1984 Teresa si spense dolcemente a Roma, con il sorriso sulle labbra, che le rimase sul volto, caratteristica di tutta la sua vita.
Francesco Ugenti
Francesco nacque a Toritto (Bari) l'8 Luglio 1912 da una famiglia contadina, povera e onesta, dignitosa e generosa. I suoi genitori erano profondamente cristiani. Egli era il secondogenito di due figli. Rimasto orfano di mamma all'età di circa sei anni, egli assecondò il desiderio del padre di seguirlo nei lavori di campagna. E divenne un provetto contadino. Fino a 30 anni trascorse una difficile giovinezza, tra sacrifici e fatiche. Nel contempo coltivò l'amicizia con alcuni compagni, che ebbe cari fino alla morte. Nel 1942, in piena guerra, si sposò con Teresa, dalla quale ebbe sette figli, che educò all'onesta e alla fede, soprattutto con l'esempio. Due figlie volarono al cielo in giovanissima età e uno divenne sacerdote paolino, con sua grande soddisfazione. Trasferitosi a Grumo Appula (Bari), fu assunto come impiegato presso l'Acquedotto Pugliese, dove lavorò con esemplare dedizione per vent'anni, apprezzato da tutti i concittadini per la sua gentile disponibilità e la puntuale precisione con cui compiva il suo dovere. Ritiratosi in pensione, dopo alcuni anni perse la moglie Teresa e rimase vedovo per 15 anni, nella fedeltà assoluta alla moglie che adorava. Continuò a dedicarsi attivamente alla campagna e alla cura dei suoi nipoti, che amava teneramente come i suoi figli. Dopo una vita così faticosa e tribolata, verso gli 80 anni, arrivò per lui anche la via crucis, scandita da 14 stazioni (ricoveri tra ospedali e case di cura) e dal calvario (la sedia a rotelle). Tre ictus cerebrali e tre cadute avevano minato il suo fisico. Francesco accettò con pazienza e dignità questo lungo periodo di sofferenze, durato cinque anni, ripetendo spesso quello che era il programma di tutta la sua vita: “Come Dio ce la manda, così ce la dobbiamo prendere”. Francesco si spense serenamente nella sua casa di Grumo Appula (Bari), con il sorriso sulle labbra, il 18 novembre 1998, lasciando dietro di sé il profumo di solide virtù e, in quanti lo conobbero, il ricordo di una vita pienamente realizzata nel compiere ogni giorno la volontà di Dio, in qualsiasi modo essa si rivelasse.