Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
  • Contact

Profil

  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

Translation. Traduzione

 

Info Coronavirus

Covid-19 Santé Publique France

OMS - WHO

 
Live Traffic Statistics

 

56 millions de femmes avorteront cette année

56 million abortions worldwide every year

Photo © Marcelle RAPHAEL Fine Arts Newborns

 

Non à la peine de mort en Biélorussie !

Say no to the Death Penalty in Belarus!

 

3D Live Statistics

 


Live Blog Stats

 

 

Flag Counter

 

Online

 

 

 

LE MONDE

 

 

 

 

 

Horaires-messes-Info-parousie.over-blog.fr.jpg

 


Created with Admarket's flickrSLiDR.

 

 

Recueil Poèmes chrétiens de Patrick ROBLES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Light a candle -Allumez une bougie

 

 

Offices-Abbaye-du-Barroux-en-direct--Prime-Sexte-Vepres-Co.jpg

 

Sainte-Therese-et-Pape-Francois-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Recherche

Thou shalt not kill

 

 

 

 

Lookup a word or passage in the Bible


BibleGateway.com
Include this form on your page

 

 

Made-in-papa-maman-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

bebe-carte-ancienne-parousie.over-blog.fr.jpg

1 Père + 1 Mère, c'est élémentaire !

 

Snow-leopard-leopard-des-neiges-parousie.over-blog.fr.jpg

 

Visites

 

 

Icone-Toast.png

 

 

Pour le poète. Merci !

Facebook Fan Club

31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 20:18

Gif-Mosaique-Laurent-Fignon--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

 

Puget-Théniers, le 31 août 2010

 

 

Le cancer qui ronge a cessé et s'est changé en concert des anges,

courageux Laurent, chante en choeur avec eux d'éternelles louanges.

 

 

Partager cet article
Repost0
21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 17:13

Leconte-de-Lisle--parousie.over-blog.fr.jpg

Charles Marie René Leconte de Lisle

né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul

("Île Bourbon", la Réunion)

mort le 17 juillet 1894 à Voisins

(Louveciennes, Yvelines)

 

 


 

 

"LA RÉSURRECTION"

 

« Jésus monte au Ciel.

Il est ressuscité ! Dans un flot de lumière

Du sépulcre en éclats il fait voler la pierre,

Il s’élève, il s’élance, il est ressuscité !

Hosanna dans l’espace et dans l’éternité !

Un jour éblouissant succède à la nuit noire ;

Il monte, enveloppé d’un tourbillon de gloire,

Et sa face revêt, au sortir du sommeil,

O neige, la blancheur, et ta flamme, ô soleil !

Il est ressuscité ! Dans son divin suaire

Le Saint des Saints retourne au triple Sanctuaire ;

Mais il lègue le pain et l’eau vive, son sang

Et sa chair, et sa Croix à l’homme renaissant,

Cent miracles sacrés, son amour, sa justice,

Et le dernier pardon du haut de son supplice !

Et tout est accompli : le monde est racheté !

Hosanna dans l’espace et dans l’éternité !

 

O Justes, qui dormiez, attendant sa venue,

Le jour libérateur éclate à votre vue !

De vos tombeaux glacés, patriarches anciens,

Levez-vous ! Le Seigneur a brisé vos liens !

Accourez ! saluez d’ineffables cantiques

Celui dont on parlait aux siècles prophétiques,

Le Dieu par Isaïe aux peuples annoncé :

Un rejeton naîtra de ta tige, ô Jessé !

Dans la crèche rustique, humble et nu dans ses langes,

Adoré des trois Rois, des Bergers et des Anges,

Comme il était écrit, le Verbe s’est fait chair !

Il est né d’une Vierge, il a vécu, souffert,

Il est mort sur la croix, descendu dans l’abîme,

Et voici que, trois jours passés, d’un vol sublime,

Il surgit de la tombe, il est ressuscité !

Hosanna dans l’espace et dans l’éternité !

 

Par delà les sept cieux où palpitent vos ailes,

Exhalez l’hosanna des fêtes éternelles,

O Dominations, ô Vertus, ô Splendeurs,

Trônes, Princes, Gardiens et mystiques Ardeurs,

Et vous, ô Séraphins, et vous, pures Essences,

Vous, brûlants Chérubins, Louanges et Puissances,

Echelle de Jacob, vivants degrés de feu

Qui, de la terre au ciel et de l’homme à son Dieu,

Dans la beauté, l’amour et la force sereine,

Formez de l’univers l’harmonie et la chaîne !

Et vous, ô fils aînés de Celui qui fit tout,

Qui, plus près de sa face, éclatants et debout,

Ecoutez les premiers ses paroles fécondes,

Archanges immortels qui veillez sur les mondes,

Allumez le Calvaire aux foudres du Sina !

Chantez le Saint des Saints, Archanges ! Hosanna !

Gloire au Verbe incréé ! Par un divin mystère

Il a racheté l’homme, il a sauvé la terre,

Il a vaincu la mort, il est ressuscité !

Hosanna dans l’espace et dans l’éternité ! »


Source : Leconte de Lisle, "La Passion", "Derniers Poèmes", Alphonse Lemerre, éditeur, 1895 (pages 163 à 210).

 

 

LA PASSION DU CHRIST, poème de Leconte de Lisle

 


Liste des poèmes de Leconte de Lisle


French poet Leconte de Lisle


Rayons-celestes--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

"La Recherche de Dieu" (Poèmes divers)


 

IHS--Jesus-Sauveur-des-hommes--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

"Les Ascètes" (Poèmes divers)


 

"La Mort du Moine" (Derniers Poèmes)

 


"Le Nazaréen" (Poèmes barbares)


Partager cet article
Repost0
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 21:04

 

 

 

 

"la maladie sans l'amour, c'est la mort...

La vie sans l'amour, c'est la mort."

 

 

 

La Maison du cancer

 

 

 

Bernard Giraudeau dans son livre "Cher amour" (prix Pierre Mac Orlan 2009), paru le 7 mai 2009, éditions Métailié.

 


Partager cet article
Repost0
4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 01:41

Jesus-Ressuscite.jpg

 

 

 

Hymne au Christ


Verbe incréé ! source féconde

De justice et de liberté !

Parole qui guéris le monde !

Rayon vivant de vérité !

Est-il vrai que ta voix d'âge en âge entendue,

Pareille au bruit lointain qui meurt dans l'étendue,

N'a plus pour nous guider que des sons impuissants ?

Et qu'une voix plus souveraine,

La voix de la parole humaine,

Étouffe à jamais tes accents ?

 

Mais la raison c'est toi ! mais cette raison même

Qu'était-elle avant l'heure où tu vins l'éclairer ?

Nuage, obscurité, doute, combat, système,

Flambeau que notre orgueil portait pour s'égarer !

 

Le monde n'était que ténèbres,

Les doctrines sans foi luttaient comme des flots,

Et trompé, détrompé de leurs clartés funèbres,

L'esprit humain flottait noyé dans ce chaos ;

L'espérance ou la peur, au gré de leurs caprices,

Ravageaient tour à tour et repeuplaient les cieux,

La fourbe s'engraissait du sang des sacrifices,

Mille dieux attestaient l'ignorance des dieux !

Fouillez les cendres de Palmyre,

Fouillez les limons d'Osiris

Et ces panthéons où respire

L'ombre fétide encor de tous ces dieux proscrits !

Tirez de la fange ou de l'herbe,

Tirez ces dieux moulés, fondus, taillés, pétris,

Ces monstres mutilés, ces symboles flétris,

Et dites ce qu'était cette raison superbe

Quand elle adorait ces débris !

 

Ne sachant plus nommer les exploits ou les crimes,

Les noms tombaient du sort comme au hasard jetés,

La gloire suffisait aux âmes magnanimes,

Et les vertus les plus sublimes

N'étaient que des vices dorés !

 

Tu parais ! ton verbe vole,

Comme autrefois la parole

Qu'entendit le noir chaos

De la nuit tira l'aurore,

Des cieux sépara les flots

Et du nombre fit éclore

L'harmonie et le repos !

Ta parole créatrice

Sépare vertus et vice,

Mensonges et vérité ;

Le maître apprend la justice,

L'esclave la liberté ;

L'indigent le sacrifice,

Le riche la charité !

Un Dieu créateur et père,

En qui l'innocence espère,

S'abaisse jusqu'aux mortels !

La prière qu'il appelle

S'élève à lui libre et belle

Sans jamais souiller son aile

Des holocaustes cruels !

Nos iniquités, nos crimes,

Nos désirs illégitimes,

Voilà les seules victimes

Qu'on immole à ses autels !

L'immortalité se lève

Et brille au-delà des temps ;

L'espérance, divin rêve,

De l'exil que l'homme achève

Abrège les courts instants ;

L'amour céleste soulève

Nos fardeaux les plus pesants ;

Le siècle éternel commence,

Le juste a sa conscience,

Le remords son innocence,

L'humble foi fait la science

Des sages et des enfants !

Et l'homme qu'elle console

Dans cette seule parole

Se repose deux mille ans !

 

Et l'esprit éclairé par tes lois immortelles,

Dans la sphère morale où tu guidas nos yeux,

Découvrit tout à coup plus de vertus nouvelles

Que, le jour où d'Herschell le verre audacieux

Porta l'oeil étonné dans les célestes routes,

Le regard qui des nuits interroge les voûtes

Ne vit d'astres nouveaux pulluler dans les cieux !

 

Non, jamais de ces feux qui roulent sur nos têtes,

Jamais de ce Sina qu'embrasaient les tempêtes,

Jamais de cet Horeb, trône de Jehova,

Aux yeux des siècles n'éclata

Un foyer de clarté plus vive et plus féconde

Que cette vérité qui jaillit sur le monde

Des collines de Golgotha !

 

L'astre qu'à ton berceau le mage vit éclore,

L'étoile qui guida les bergers de l'aurore

Vers le Dieu couronné d'indigence et d'affront,

Répandit sur la terre un jour qui luit encore,

Que chaque âge à son tour reçoit, bénit, adore,

Qui dans la nuit des temps jamais ne s'évapore,

Et ne s'éteindra pas quand les cieux s'éteindront !

 

Ils disent cependant que cet astre se voile,

Que les clartés du siècle ont vaincu cette étoile ;

Que ce monde vieilli n'a plus besoin de toi !

Que la raison est seule immortelle et divine,

Que la rouille des temps a rongé ta doctrine,

Et que de jour en jour de ton temple en ruine

Quelque pierre en tombant déracine ta foi !

 

Ô Christ! Il est trop vrai! ton éclipse est bien sombre ;

La terre sur ton astre a projeté son ombre ;

Nous marchons dans un siècle où tout tombe à grand bruit.

Vingt siècles écroulés y mêlent leur poussière,

Fables et vérités, ténèbres et lumière,

Flottent confusément devant notre paupière,

Et l'un dit : C'est le jour! et l'autre : C'est la nuit !

 

Comme un rayon du ciel qui perce les nuages,

En traversant la fange et la nuit des vieux âges,

Ta parole a subi nos profanations !

L'oeil impur des mortels souillerait le jour même !

L'imposture a terni la vérité suprême,

Et les tyrans, prenant ta foi pour diadème,

Ont doré de ton nom le joug des nations !

 

Mais, pareille à l'éclair qui tombant sur la terre

Remonte au firmament sans qu'une ombre l'altère,

L'homme n'a pu souiller ta loi de vérité !

L'ignorance a terni tes lumières sublimes,

La haine a confondu tes vertus et nos crimes,

Les flatteurs aux tyrans ont vendu tes maximes ;

Elle est encor justice, amour et liberté !

 

Et l'aveugle raison demande quels miracles

De cette loi vieillie attestent les oracles !

Ah! le miracle est là permanent et sans fin !

Que cette vérité par ces flots d'impostures,

Que ce flambeau brillant par tant d'ombres obscures,

Que ce verbe incréé par nos lèvres impures

Ait passé deux mille ans et soit encor divin !

 

Que d'ombres, dites-vous! - Mais, ô flambeau des âges,

Tu n'avais pas promis des astres sans nuages !

L'oeil humain n'est pas fait pour la pure clarté !

Point de jour ici-bas qu'un peu d'ombre n'altère ;

De sa propre splendeur Dieu se voile à la terre,

Et ce n'est qu'à travers la nuit et le mystère

Que l'oeil peut voir le jour, l'homme la vérité !

 

Un siècle naît et parle, un cri d'espoir s'élève ;

Le genre humain déçu voit lutter rêve et rêve,

Système, opinions, dogmes, flux et reflux ;

Cent ans passent, le temps comme un nuage vide

Les roule avec l'oubli sous son aile rapide,

Quand il a balayé cette poussière aride

Que reste-t-il du siècle ? un mensonge de plus!

 

Mais l'ère où tu naquis, toujours, toujours nouvelle,

Luit au-dessus de nous comme une ère éternelle ;

Une moitié des temps pâlit à ce flambeau,

L'autre moitié s'éclaire au jour de tes symboles,

Deux mille ans, épuisant leurs sagesses frivoles,

N'ont pas pu démentir une de tes paroles,

Et toute vérité date de ton berceau !

 

Et c'est en vain que l'homme, ingrat et las de croire,

De ses autels brisés et de son souvenir

Comme un songe importun veut enfin te bannir ;

Tu règnes malgré lui jusque dans sa mémoire,

Et, du haut d'un passé rayonnant de ta gloire,

Tu jettes ta splendeur au dernier avenir !

Lumière des esprits, tu pâlis, ils pâlissent !

Fondement des états, tu fléchis, ils fléchissent !

Sève du genre humain, il tarit si tu meurs !

Racine de nos lois dans le sol enfoncée,

Partout où tu languis on voit languir les moeurs,

Chaque fibre à ton nom s'émeut dans tous les coeurs,

Et tu revis partout, jusque dans la pensée,

Jusque dans la haine insensée

De tes ingrats blasphémateurs !

 

Phare élevé sur des rivages

Que le temps n'a pu foudroyer,

Les lumières de tous les âges

Se concentrent dans ton foyer !

Consacrant l'humaine mémoire,

Tu guides les yeux de l'histoire

Jusqu'à la source d'où tout sort !

Les sept jours n'ont plus de mystère,

Et l'homme sait pourquoi la terre

Lutte entre la vie et la mort !

 

Ton pouvoir n'est plus le caprice

Des démagogues ou des rois ;

Il est l'éternelle justice

Qui se réfléchit dans nos lois !

Ta vertu n'est plus ce problème,

Rêve qui se nourrit soi-même

D'orgueil et d'immortalité !

Elle est l'holocauste sublime

D'une volonté magnanime

A l'éternelle volonté !

 

Ta vérité n'est plus ce prisme

Où des temps chaque erreur a lui,

L'éclair qui jaillit du sophisme

Et s'évanouit avec lui !

Rayon de l'aurore étemelle,

Pure, féconde, universelle,

Elle éclaire tous les vivants ;

Sublime égalité des âmes,

Pour les sages foudres et flammes,

Ombre et voile à l'oeil des enfants !

 

Aliment qui contient la vie,

Chaleur dont le foyer est Dieu,

Germe qui croît et fructifie,

Ton verbe la sème en tout lieu !

Vérité palpable et pratique,

L'amour divin la communique

De l'oeil à l'oeil, du coeur au coeur !

Et sans proférer de paroles,

Des actions sont ses symboles,

Et des vertus sont ta splendeur !

 

Chaque instinct à ton joug nous lie,

L'homme naît, vit, meurt avec toi.

Chacun des anneaux de sa vie,

Ô Christ, est rivé par ta foi !

Souffrant, ses pleurs sont une offrande,

Heureux, son bonheur te demande

De bénir sa prospérité ;

Et le mourant que tu consoles

Franchit armé de tes paroles

L'ombre de l'immortalité !

 

Tu gardes quand l'homme succombe

Sa mémoire après le trépas,

Et tu rattaches à la tombe

Les liens brisés ici-bas ;

Les pleurs tombés de la paupière

Ne mouillent plus la froide pierre ;

Mais, de ces larmes s'abreuvant,

La prière, union suprême,

Porte la paix au mort qu'elle aime,

Rapporte l'espoir au vivant !

 

Prix divin de tout sacrifice,

Tout bien se nourrit de ta foi !

De quelque mal qu'elle gémisse,

L'humanité se tourne à toi !

Si je demande à chaque obole,

À chaque larme qui console,

À chaque généreux pardon,

À chaque vertu qu'on me nomme :

En quel nom consolez-vous l'homme ?

Ils me répondent : En son nom !

 

C'est toi dont la pitié plus tendre

Verse l'aumône à pleines mains,

Guide l'aveugle, et vient attendre

Le voyageur sur les chemins !

C'est toi qui, dans l'asile immonde

Où les déshérités du monde

Viennent pour pleurer et souffrir,

Donne au vieillard de saintes filles,

À l'enfant sans nom des familles,

Au malade un lit pour mourir !

 

Tu vis dans toutes les reliques,

Temple debout ou renversé,

Autels, colonnes, basiliques,

Tout est à toi dans le passé !

Tout ce que l'homme élève encore,

Toute demeure où l'on adore,

Tout est à toi dans l'avenir !

Les siècles n'ont pas de poussière

Les collines n'ont pas de pierre

Qui ne porte ton souvenir !

 

Enfin, vaste et puissante idée,

Plus forte que l'esprit humain,

Toute âme est pleine, est obsédée,

De ton nom qu'elle évoque en vain !

Préférant ses doutes funèbres,

L'homme amasse en vain les ténèbres,

Partout ta splendeur le poursuit !

Et, comme au jour qui nous éclaire,

Le monde ne peut s'y soustraire

Qu'en se replongeant dans la nuit !

 

Et tu meurs ? Et ta foi dans un lit de nuages

S'enfonce pour jamais sous l'horizon des âges,

Comme un de ces soleils que le ciel a perdus,

Dont l'astronome dit : C'était là qu'il n'est plus !

Et les fils de nos fils dans les lointaines ères

Feraient aussi leur fable avec tes saints mystères !

Et parleraient un jour de l'homme de la croix

Comme des dieux menteurs disparus à ta voix,

De ces porteurs de foudre ou du vil caducée,

Rêves dont au réveil a rougi la pensée ?

Mais tous ces dieux, ô Christ ! n'avaient rien apporté

Qu'une ombre plus épaisse à notre obscurité !

Mais, du délire humain lâche et honteux symbole,

Ils croulèrent d'eux-même au bruit de ta parole ;

Mais tu venais asseoir sur leur trône abattu

Le Dieu de vérité, de grâce et de vertu !

Leurs lois se trahissaient devant les lois chrétiennes !

Mais où sont les vertus qui démentent les tiennes ?

Pour éclipser ton jour quel jour nouveau paraît ?

Toi qui les remplaças, qui te remplacerait ?

 

Ah! qui sait si cette ombre où pâlit ta doctrine

Est une décadence - ou quelque nuit divine,

Quelque nuage faux prêt à se déchirer,

Où ta foi va monter et se transfigurer,

Comme aux jours de ta vie humaine et méconnue

Tu te transfiguras toi-même dans la nue,

Quand, ta divinité reprenant son essor,

Un jour sorti de toi revêtit le Thabor,

Dans ton vol glorieux te balança sans ailes,

Éblouit les regards des disciples fidèles,

Et, pour les consoler de ton prochain adieu,

Homme prêt à mourir, te montra déjà Dieu ?

 

Oui! de quelque faux nom que l'avenir te nomme

Nous te saluons Dieu ! car tu n'es pas un homme !

L'homme n'eût pas trouvé dans notre infirmité

Ce germe tout divin de l'immortalité,

La clarté dans la nuit, la vertu dans le vice,

Dans l'égoïsme étroit la soif du sacrifice !

Dans la lutte la paix, l'espoir dans la douleur,

Dans l'orgueil révolté l'humilité du coeur,

Dans la haine l'amour, le pardon dans l'offense,

Et dans le repentir la seconde innocence !

Notre encens à ce prix ne saurait s'égarer

Et j'en crois des vertus qui se font adorer !

 

Repos de notre ignorance,

Tes dogmes mystérieux

Sont un temple à l'espérance

Montant de la terre aux cieux !

Ta morale chaste et sainte

Embaume sa pure enceinte

De paix, de grâce et d'amour,

Et l'air que l'âme y respire

A le parfum du zéphyre

Qu'Éden exhalait un jour !

 

Dès que l'humaine nature

Se plie au joug de ta foi,

Elle s'élève et s'épure

Et se divinise en toi!

Toutes ses vaines pensées

Montent du coeur, élancées

Aussi haut que son destin ;

L'homme revient en arrière,

Fils égaré de lumière

Qui retrouve son chemin !

 

Les troubles du coeur s'apaisent,

L'âme n'est qu'un long soupir ;

Tous les vains désirs se taisent

Dans un immense désir !

La paix, volupté nouvelle,

Sens de la vie éternelle,

En a la sérénité !

Du chrétien la vie entière

N'est qu'une longue prière,

Un hymne en action à l'immortalité !

 

Et les vertus les plus rudes

Du stoïque triomphant

Sont les humbles habitudes

De la femme et de l'enfant !

Et la terre transformée

N'est qu'une route semée

D'ombrages délicieux,

Où l'homme en l'homme a son frère !

Où l'homme à Dieu dit : Mon père !

Où chaque pas mène aux cieux !

 

O toi qui fis lever cette seconde aurore,

Dont un second chaos vit l'harmonie éclore,

Parole qui portais, avec la vérité,

Justice et tolérance, amour et liberté !

Règne à jamais, ô Christ, sur la raison humaine,

Et de l'homme à son Dieu sois la divine chaîne !

Illumine sans fin de tes feux éclatants

Les siècles endormis dans le berceau des temps !

Et que ton nom, légué pour unique héritage,

De la mère à l'enfant descende d'âge en âge,

Tant que l'oeil dans la nuit aura soif de clarté,

Et le coeur d'espérance et d'immortalité !

Tant que l'humanité plaintive et désolée

Arrosera de pleurs sa terrestre vallée,

Et tant que les vertus garderont leurs autels,

Ou n'auront pas changé de nom chez les mortels !

Pour moi, soit que ton nom ressuscite ou succombe,

O Dieu de mon berceau, sois le Dieu de ma tombe !

Plus la nuit est obscure et plus mes faibles yeux

S'attachent au flambeau qui pâlit dans les cieux ;

Et quand l'autel brisé que la foule abandonne

S'écroulerait sur moi !... temple que je chéris,

Temple où j'ai tout reçu, temple où j'ai tout appris,

J'embrasserais encor ta dernière colonne,

Dussé-je être écrasé sous tes sacrés débris !

 


Source : "Harmonies poétiques et religieuses", Livre troisième,

V. "Hymne au Christ", Alphonse de Lamartine, 1830.

 


Jesus-notre-Sauveur.jpg

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 07:28
gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux,Passion,black and white,noir et blanc,monochrome

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux,NB,BW

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux,tonnerre,eclairs,thunder,lightning

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux

gif,reflet,eau,liquide,creation,log,software,gif water reflect,create,creer,croix,cross,cruz,kreuz,crux

Partager cet article
Repost0
28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 19:12




Ô réconfortante Hostie

(en France)


Ô réconfortante Hostie,

qui nous ouvre les portes du Ciel,

l'ennemi plein de vigueur nous poursuit,

donne-nous la force,

porte-nous secours.

Ô vraiment digne Hostie,

unique espoir des fidèles,

en Toi se confie la France,

donne-lui la paix, conserve le lys.

Au Seigneur unique en trois personnes

soit la Gloire éternelle ;

qu'Il nous donne en Son Royaume

la Vie qui n'aura pas de fin.

Amen.


Autre traduction : voir ci-après dans "Le Verbe est descendu des Cieux" (5.).


N.B. : "O salutaris Hostia" est une hymne chrétienne chantée pour rendre Gloire à Jésus-Christ présent dans l'Eucharistie. Elle fait partie de "Verbum Supernum Prodiens". C'est l'une des Hymnes Eucharistiques écrites par Saint-Thomas d'Aquin (avec "Pange Lingua", comprenant "Tantum Ergo Sacramentum", et "Panis Angelicus"), à la demande du Pape Urbain IV qui a institué la fête de Corpus Christi (Fête-Dieu) le 8 septembre 1264. Cette prière est encore utilisée aujourd'hui, souvent lors de l'exposition du très Saint Sacrement.

Note : Il ne faut pas confondre le "Pange Lingua" de Saint-Thomas d'Aquin avec le "Pange Lingua" de Venantius Fortunatus.


Il ne faut pas non plus confondre le "Verbum Supernum Prodiens" de Saint-Thomas d'Aquin avec celui datant du VIème ou VIIème siècle, apparu dans les bréviaires monastiques au Xème siècle, et faisant partie de l'Office des Lectures comme Hymne de l'Avent.


Gif-Eucharistie.gif

 


Latin


O salutaris Hostia

Quae coeli pandis ostium.

Bella premunt hostilia ;

Da robur, fer auxilium.

O vere digne Hostia,

Spes unica fidelium :

In te confidit Gallia ;

Da pacem, serva lilium.

Uni trinoque Domino

Sit sempiterna gloria :

Qui vitam sine termino,

Nobis donet in patria.

Amen.

 

Marie--Mere-de-l-Eucharistie.-Mary--Mother-of-the-Eucharis.jpg



Verbum Supernum Prodiens


1. Verbum supernum prodiens,

Nec Patris linquens dexteram,

Ad opus suum exiens,

Venit ad vitæ vesperam.


2. In mortem a discipulo

Suis tradendus æmulis,

Prius in vitæ ferculo

Se tradidit discipulis.


3. Quibus sub bina specie

Carnem dedit et sanguinem ;

Ut duplicis substantiæ

Totum cibaret hominem.


4. Se nascens dedit socium,

Convescens in edulium,

Se moriens in pretium,

Se regnans dat in præmium.


5. O salutaris hostia,

Quæ cæli pandis ostium,

Bella premunt hostilia ;

Da robur, fer auxilium.


6. Uni trinoque Domino

Sit sempiterna gloria :

Qui vitam sine termino

Nobis donet in patria.


Eucharistie.-Eu-Te-adoro-meu-Senhor--meu-Deus-Jesus.gif

 


Le Verbe est descendu des Cieux


1. Le Verbe est descendu des Cieux

sans quitter la droite du Père.

Sorti pour accomplir Son oeuvre,

Il vient au soir de Sa vie.


2. Avant d'être livré par un disciple,

aux ennemis pour mourir,

Lui-même, Il se livre le premier

à ses disciples, aliment de Vie.


3. À eux, sous une double Espèce,

Il donne Sa Chair et Son Sang,

afin de nourrir l'homme entièrement,

en Sa double Substance.


4. Enfant, Il se fait notre compagnon,

à la Cène, notre nourriture,

au Calvaire, notre rançon,

aux Cieux, notre récompense.


5. Ô Victime Salutaire

qui ouvrez la porte du Ciel ;

l'ennemi nous pousse au combat :

donnez-nous la force,

apportez-nous le secours.


6. Au Seigneur un et trois *

soit la Gloire éternelle,

qu'Il nous donne la vie sans fin

dans notre éternelle patrie.

Ainsi soit-il.

 

* Trine.


Jesus-reellement-present-dans-l-Eucharistie--2-.gif

 


uk.gif


O Saving Victim

O Saving Victim opening wide

The gate of heaven to all below.

Our foes press on from every side;

Thine aid supply, Thy strength bestow.

To Thy great name be endless praise

Immortal Godhead, One in Three;

Oh, grant us endless length of days,

In our true native land with Thee.

Amen.


Verbum Supernum Prodiens is a Catholic hymn by St Thomas Aquinas. It was written for the Hour of Lauds in the Divine Office of Corpus Christi. It is about the institution of the Eucharist by Christ at the Last Supper, and His Passion and death.

The last two verses form a hymn on their own as well, O Salutaris Hostia, which is sung at the Adoration of the Blessed Sacrament.


Eucharistie 3

 


The Word descending from above


The Word descending from above,

without leaving the right hand of his Father,

and going forth to do his work,

reached the evening of his life.

When about to be given over

to his enemies by one of his disciples,

to suffer death, he first gave himself

to his disciples as the bread of life.

Under a twofold appearance

he gave them his flesh and his blood;

that he might thus wholly feed us

made up of a twofold substance.

By his birth he gave himself as our companion;

at the Last Supper he gave himself as our food;

dying on the cross he gave himself as our ransom;

reigning in heaven he gives himself as our reward

O salutary Host,

Who expandest the door of the sky,

Hostile wars press.

Give strength; bear aid.

To the Lord One in Three,

May there be sempiternal glory;

May He grant us life without end

In the native land.


English translation.


Jésus réellement présent dans l'Eucharistie (3)

 

 

The heavenly Word proceeding forth


The heavenly Word proceeding forth,

Yet leaving not his Father's side,

And going to His work on Earth,

Has reached at length life's eventide.

By false disciple to be given

To foemen for His blood athirst,

Himself, the living bread from heaven,

He gave to his disciples first.

In twofold form of sacrament,

He gave His flesh, He gave His blood,

That man, of soul and body blent,

Might wholly feed on mystic food.

In birth man's fellow-man was He,

His meat while sitting at the board;

He died, our ransomer to be,

He reigns to be our great reward.

O saving Victim, opening wide

The gates of heaven to man below;

Our foes press hard on every side,

Thine aid supply, Thy strength bestow.

All praise and thanks to thee ascend

For evermore, blessed One in Three;

O grant us life that shall not end,

In our true native land with Thee.


Verse Rendering.


O Salutaris Hostia is from the last two verses of Verbum Supernum, one of the five Eucharistic Hymns written by St. Thomas Aquinas (1225-1274) at the request of Pope Urban IV (1261-1264) when the Pope first instituted the Feast of Corpus Christi in 1264. The prayer is still used today, often at exposition of the Blessed Sacrament.

 


 Verbum supernum prodiens - Celestial Word, to This Our Earth

 

 

 



 

 





 

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 19:19
Pretre-missionnaire-Louis-Blondel.jpgLouis Blondel
né le 14 juin 1939 à Béthune (Pas-de-Calais)
assassiné le 7 décembre 2009 à Diepsloot,
township de Johannesbourg (Afrique du Sud)






Lien direct de l'émission






Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 22:10




Galerie de photos de Loci Lenar.

Certains droits réservés (licence Creative Commons).

 

"Signs, Wonders, and Miracles" website.

 

Blog LenarPoetry


Angels, Wonders, and Miracles of Faith

↑ Grab this Headline Animator

 

 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 09:52



Testament du Père Christian de Chergé

ouvert le dimanche de Pentecôte, 26 mai 1996


« Quand un A-DIEU s'envisage...

S'il m'arrivait un jour - et ça pourrait être aujourd'hui - d'être victime du terrorisme qui semble vouloir englober maintenant tous les étrangers vivant en Algérie, j'aimerais que ma communauté, mon Église, ma famille, se souviennent que ma vie était DONNÉE à Dieu et à ce pays.
Qu'ils acceptent que le Maître Unique de toute vie ne saurait être étranger à ce départ brutal.
Qu'ils prient pour moi : comment serais-je trouvé digne d'une telle offrande ?
Qu'ils sachent associer cette mort à tant d'autres aussi violentes laissées dans l'indifférence de l'anonymat. Ma vie n'a pas plus de prix qu'une autre.
Elle n'en a pas moins non plus.
En tout cas, elle n'a pas l'innocence de l'enfance.
J'ai suffisamment vécu pour me savoir complice du mal qui semble, hélas, prévaloir dans le monde, et même de celui-là qui me frapperait aveuglément.
J'aimerais, le moment venu, avoir ce laps de lucidité qui me permettrait de solliciter le pardon de Dieu et celui de mes frères en humanité, en même temps que de pardonner de tout coeur à qui m'aurait atteint.
Je ne saurais souhaiter une telle mort.
Il me paraît important de le professer.
Je ne vois pas, en effet, comment je pourrais me réjouir que ce peuple que j'aime soit indistinctement accusé de mon meurtre.
C'est trop cher payé ce qu'on appellera, peut-être, la "grâce du martyre" que de la devoir à un Algérien, quel qu'il soit, surtout s'il dit agir en fidélité à ce qu'il croit être l'Islam.
Je sais le mépris dont on a pu entourer les Algériens pris globalement.
Je sais aussi les caricatures de l'Islam qu'encourage un certain islamisme.
Il est trop facile de se donner bonne conscience en identifiant cette voie religieuse avec les intégrismes de ses extrémistes.
L'Algérie et l'Islam, pour moi, c'est autre chose, c'est un corps et une âme.
Je l'ai assez proclamé, je crois, au vu et au su de ce que j'en ai reçu, y retrouvant si souvent ce droit fil conducteur de l'Évangile appris aux genoux de ma mère, ma toute première Église, précisément en Algérie, et déjà, dans le respect des croyants musulmans.
Ma mort, évidemment, paraîtra donner raison à ceux qui m'ont rapidement traité de naïf, ou d'idéaliste : "qu'Il dise maintenant ce qu'Il en pense !".
Mais ceux-là doivent savoir que sera enfin libérée ma plus lancinante curiosité. Voici que je pourrai, s'il plaît à Dieu, plonger mon regard dans celui du Père pour contempler avec lui Ses enfants de l'Islam tels qu'Il les voit, tout illuminés de la gloire du Christ, fruits de Sa Passion, investis par le Don de l'Esprit dont la joie secrète sera toujours d'établir la communion et de rétablir la ressemblance, en jouant avec les différences.
Cette vie perdue, totalement mienne, et totalement leur, je rends grâce à Dieu qui semble l'avoir voulue tout entière pour cette JOIE-là, envers et malgré tout.
Dans ce MERCI où tout est dit, désormais, de ma vie, je vous inclus bien sûr, amis d'hier et d'aujourd'hui, et vous, ô amis d'ici, aux côtés de ma mère et de mon père, de mes soeurs et de mes frères et des leurs, centuple accordé comme il était promis !
Et toi aussi, l'ami de la dernière minute, qui n'aura pas su ce que tu faisais.
Oui, pour toi aussi je le veux ce MERCI, et cet "A-DIEU" en-visagé de toi.
Et qu'il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s'il plaît à Dieu, notre Père à tous deux.


AMEN ! INCH'ALLAH !
Alger, 1er décembre 1993
Tibhirine, 1er janvier 1994
Christian. † »



Le Père Christian de Chergé, Prieur de Notre-Dame de l'Atlas (Tib(é)hirine, Algérie), fait partie des sept Moines Trappistes, Cisterciens de la Stricte Observance, enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 et égorgés : « Nous avons tranché la gorge des sept moines. » (Communiqué du G.I.A. du 21 mai 1996).


Dom Christian de Chergé, 59 ans.
Frère Luc Dochier, 82 ans.
Père Christophe Lebreton, 45 ans.
Frère Michel Fleury, 52 ans.
Père Bruno Lemarchand, 66 ans.
Père Célestin Ringeard, 62 ans.
Frère Paul Favre-Miville, 57 ans.

 



 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Testament of Dom Christian de Chergé

 

 

Testamento spirituale del Padre Christian de Chergé

 

 

Testamento del Padre Christian

 

 

Testament du Père Christian de Chergé en arabe, ثبحرين

 

 

Geestelijk Testament Van Broeder Christian

 

 

Das Testament von Pater Christian de Chergé

 

 

Dom Christians Testament, Norsk

 

 

Testamento de Dom Christian de Chergé em português

  

 

 

Notre-Dame de l'Atlas

 

 

 

Notre-Dame-de-l-Atlas--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Tibhirine--------.jpg

Monastère de Tibhirine - Medea on Flickriver

 

 

 

 

 

 

 

 

Testament du Père Christian de Chergé

 

 

 

Article sur le film "Des hommes et des Dieux" avec Lambert Wilson

 


 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 22:27
Abbé Michael J. McGivney
Huile sur toile d'Antonella Cappuccio, 2003


Le Château, Nice le 1er mai 2009



Lettre ouverte aux prêtres de France
et du monde entier


+ Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit


Aux consacrés du Seigneur.
Aux âmes sacerdotales.
Aux ministres de notre Seigneur.
Aux sauveurs terrestres des créatures.


Chers Frères, en toute humilité, dans l'Amour du Christ, moi, pauvre pécheur, chrétien et laïc, né un 6 décembre 1967 à Belfort, vous invite à afficher fièrement votre Foi et Votre Ministère, par l'héritage de l'Esprit Saint et par la Grâce Divine de Jésus-Christ, crucifié pour nous.
N'ayez pas peur de porter le signe sacerdotal ostensible dans le monde, lorsque vous quittez physiquement Jésus-Eucharistie devant le Saint Tabernacle, lorsque vous êtes appelés à sortir de l'église pour vaquer à vos occupations.
Montrez joyeusement au-dehors votre appartenance à la Sainte Église en tant que consacrés, sans peur des quolibets, des questionnements, des insultes, des apostrophes et même des crachats, des insultes, des calomnies et des blasphèmes.
Par votre douceur et votre humilité, par des temps de prières intenses, à l'imitation du Christ, vous répondrez et convaincrez, avec patience et Charité.
Ne vous habillez pas tels les hommes du monde, qui passent inaperçus, comme si vous aviez honte ou cherchiez à vous cacher. Notre Seigneur Jésus-Christ l'a demandé et rappelé à plusieurs reprises à ses âmes choisies, à ses prophètes et ses martyrs (cf : le Christ à Sœur Olive Danzé dans « la Messagère du Christ-Roi », Henri-Pierre Bourcier, éditions Résiac, mars 1997, pages 219 et suivantes*).

 

Quel honneur et quel bonheur
devraient vous habiter
hors de votre demeure !

 

Chers zélateurs du Christ, chers sauveurs des âmes, chers Frères pétris de la Charité et de l'Humilité du Christ, chers Tuteurs « des petits, des obscurs et des sans grades », ne divisez pas, ne condamnez pas, n'écartez personne de la Barque de Pierre, fidèlement arrimés à la Sainte Obéissance à l'Infaillible Vicaire du Christ ; mais au contraire, rassurez, rassemblez, allez chercher les brebis égarées comme des bons pasteurs chéris de la Sainte-Vierge Immaculée, ne vous découragez pas, l'Esprit agit dans les cœurs par vos paroles douces et avisées, qui désarment le Grapin, le Dragon Rouge qui cherche à dévorer éternellement les âmes, y compris les vôtres.
Votre tâche est si belle, si rude, si lourde de responsabilités. Qui ne veut pas passer par les portes de la Miséricorde de Dieu devra hélas passer par celles de Sa légitime Justice. Il vaut mieux avoir des réponses que des regrets. Et comme disait le Saint Curé d'Ars, nous avons l'Éternité pour nous reposer.
Par vos sacrifices, votre amour, par le Rosaire, la Croix et les Saints Sacrements, convertissez le monde entier ! Soyez parfaits, comme notre Père Éternel est Parfait.
Dieu est Amour, Tendresse et Pitié. La Patrie Céleste nous attend, le Pain de la Vie et le Sang Précieux de Jésus-Christ nous tendent les bras. L'exil et l'amertume prendront fin, d'un jour à l'autre peut-être, et enfin :

la Félicité promise pour l'Éternité,

chantant les louanges du Seigneur avec les anges,

les Saints et nos frères du Corps Mystique,

blottis contre les Saints Cœurs Unis de Jésus, Marie et Joseph,

pour « passer notre Ciel à faire du Bien sur la terre. »

Ainsi soit-il.


Patrick François Marcel R.


Le secret dévoilé par Notre-Dame de la Salette à Mélanie Calvat



*Paroles du Christ à Soeur Olive Danzé sur l'Église, les prêtres et les religieux


Partager cet article
Repost0