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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 08:49
Maria Sima
1915-2004

Une humble paysanne autrichienne, Maria Sima, a eu le charisme d'être visitée par des âmes du purgatoire, pendant plus de 50 ans.
Dans cette interview remarquable faite par Soeur Emmanuel, elle dit son expérience et livre les confidences reçues de ces âmes.


Qu'est-ce que le purgatoire ?
Que s'y passe-t-il ?
Qui décide si une âme doit y aller ?
Quels péchés mènent au purgatoire ?
Comment aider nos défunts ?
Puis-je éviter le purgatoire ?
Que deviennent les suicidés ?


"L'étonnant secret des âmes du purgatoire"

(livre écrit avec Soeur Emmanuel).



Messages et apparitions de la Sainte-Vierge à Medjugorje





 

 

 

 

 

 

Chapelle virtuelle pour les âmes du Purgatoire

 

 



 

 

"The Secret of the Poor Souls in Purgatory", an interview with Maria Sima of Austria and Sister Emmanuel Maillard, a French nun

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre-Dame de Montligeon

 

 

 

 

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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 08:07

Saint-Tarcisius, martyr de l'Eucharistie,
exemple des enfants de choeur,
fête le 15 août















Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)

Jésus-Christ, ayez pitié de nous. (bis)

Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)

Jésus-Christ, écoutez-nous. (bis)

Jésus-Christ, exaucez-nous. (bis)

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Pain vivant qui êtes descendu du Ciel, ayez pitié de nous.

Dieu caché et Sauveur, ayez pitié de nous.

Froment des élus, ayez pitié de nous.

Vin céleste qui faites germer dans les cœurs la fleur de la virginité,

ayez pitié de nous.

Pain qui faites les délices des rois, ayez pitié de nous.

Sacrifice perpétuel, ayez pitié de nous.

Oblation pure, ayez pitié de nous.

Agneau sans tache, ayez pitié de nous.

Table où nous est donnée la sainteté même, ayez pitié de nous.

Nourriture des anges, ayez pitié de nous.

Manne dont la force et la vertu sont tout intérieures,

ayez pitié de nous.

Abrégé des merveilles du Tout-Puissant, ayez pitié de nous.

Pain au-dessus de tout substance, ayez pitié de nous.

Verbe fait chair, ayez pitié de nous.

Dieu avec nous, ayez pitié de nous.

Hostie sainte et adorable, ayez pitié de nous.

Calice de bénédiction, ayez pitié de nous.

Mystère de foi, ayez pitié de nous.

Sacrement sublime et vénérable, ayez pitié de nous.

Sacrifice le plus saint, ayez pitié de nous.

Sacrifice vraiment expiatoire pour les vivants et pour les morts,

ayez pitié de nous.

Céleste remède contre les atteintes du péché, ayez pitié de nous.

Miracle étonnant et le plus grand des prodiges, ayez pitié de nous.

Souvenir sacré de la Passion du Seigneur, ayez pitié de nous.

Don précieux qui surpassez la plénitude de tous les dons,

ayez pitié de nous.

Témoignage le plus touchant de l'Amour de notre Dieu,

ayez pitié de nous.

Torrent de la munificence divine, ayez pitié de nous.

Mystère le plus relevé et le plus auguste, ayez pitié de nous.

Gage de notre immortalité, ayez pitié de nous.

Sacrement redoutable à l'enfer, et qui vivifiez nos âmes,

ayez pitié de nous.

Pain devenu la propre chair du Verbe incarné, ayez pitié de nous.

Sacrifice non sanglant, ayez pitié de nous.

Aliment de vie présenté par la Vie même, ayez pitié de nous.

Banquet délicieux dont les anges sont les ministres, ayez pitié de nous.

Sacrement d'Amour, ayez pitié de nous.

Lien de charité, ayez pitié de nous.

Oblation d'un Dieu qui s'offre lui-même comme victime,

ayez pitié de nous.

Douceur spirituelle goûtée dans sa propre source, ayez pitié de nous.

Réfection des âmes saintes, ayez pitié de nous.

Viatique de ceux qui meurent dans le Seigneur, ayez pitié de nous.

Gage assuré de notre gloire future, ayez pitié de nous.


Soyez-nous propice, pardonnez-nous, Seigneur.

Soyez-nous propice, pardonnez-nous, Seigneur.


Du malheur de recevoir indignement Votre Corps et Votre Sang Adorables, délivrez-nous, Seigneur.

De la concupiscence de la chair, délivrez-nous, Seigneur.

De la concupiscence des yeux, délivrez-nous, Seigneur.

De l'orgueil de la vie, délivrez-nous, Seigneur.

De toute occasion de Vous offenser, délivrez-nous, Seigneur.

Par le désir ardent que vous avez eu de célébrer la dernière Pâque avec Vos apôtres, délivrez-nous, Seigneur.

Par la profonde Humilité qui Vous a fait laver les pieds de Vos disciples, délivrez-nous, Seigneur.

Par l'immense Charité qui Vous a porté à instituer ce Divin Sacrement, délivrez-nous, Seigneur.

Par les cinq plaies douloureuses qu'a reçues Votre Corps Sacré pour l'Amour de nous, délivrez-nous, Seigneur.

Tout pécheurs que nous sommes, nous Vous en prions, écoutez-nous.

Daignez accroître et conserver en nous la foi, le respect et la dévotion envers ce Sacrement admirable, nous Vous en prions, écoutez-nous.

Daignez-nous conduire, par la confession humble et sincère de nos péchés, à l'usage fréquent de la Sainte Eucharistie,

nous Vous en prions, écoutez-nous.

Daignez-nous préserver de toute hérésie, de toute infidélité et de tout aveuglement intérieur, nous Vous en prions, écoutez-nous.

Daignez-nous faire recueillir les fruits célestes qu'opère, dans les âmes bien disposées, ce Sacrement qui renferme en lui la Sainteté même, nous Vous en prions, écoutez-nous.

Daignez enfin nous soutenir et nous fortifier aux approches de la mort, par la vertu efficace de ce Viatique céleste,

nous Vous en prions, écoutez-nous.

Fils éternel du vrai Dieu, nous Vous en prions, écoutez-nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,

pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,

exaucez-nous, Seigneur,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,

ayez pitié de nous.


Jésus-Christ, écoutez-nous. Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous.


V. Vous leur avez donné le pain du Ciel,

R. Qui renferme toutes sortes de délices.


Prions :

Ô Dieu, qui nous avez laissé un souvenir continuel de Votre passion dans le Sacrement admirable de l'Eucharistie, faites-nous la grâce de révérer de telle sorte les mystères sacrés de Votre corps et de Votre sang, que nous ressentions sans cesse en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez avec Dieu le Père en l'unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

R. Amen.

 

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 16:43

"JE SUIS LA VIERGE DE L'EUCHARISTIE, LA MÈRE DE L'OLIVIER BÉNI, LA SOURCE D'HUILE SAINTE
DE L'ONCTION PÉRENNE"


(la Sainte-Vierge à Manduria).

LA DÉVOTION AUX LARMES
DE LA VIERGE MARIE

Marie : "La dévotion envers Mes larmes sauvera le monde de la décadence spirituelle. Elle constitue l'ultime espérance !... Aujourd'hui, on ne donne plus d'importance à l'Eucharistie. Mes larmes sauveront le monde d'une grande catastrophe."
"Ma Fille, pour que Mon oeuvre soit bien comprise, vu sa particularité et sa singularité, je te donne ces indications importantes :
Tu feras prier ainsi le chapelet spécial (7 x 7 grains) de la dévotion à mes larmes." (04/03/1998)



Prière du début :
Père juste, vrai et parfait, par l'offrande des douleurs de Marie, Sainte entre les saintes, au pied de la Croix de Jésus sa vie durant et aujourd'hui au ciel, daigne accepter mon humble prière.

(Sur les 7 gros grains du "Notre Père")
Ô Jésus, souviens-toi des larmes de sang et d'huile de celle qui T'a aimé plus que tout sur la terre et qui maintenant T'aime d'une manière encore plus ardente au Ciel.

(Sur les 7 petits grains)
Ô Jésus, exauce nos supplications et nos demandes, par les larmes de sang et d'huile et par les douleurs de Ta Très Sainte Mère, offertes pour nous.

(Sur les trois derniers grains)
Ô Jésus, souviens-Toi des larmes de sang et d'huile de celle qui T'a aimé plus que tout sur la terre !

(Sur la médaille)
Ô Mère de Dieu et notre Mère, que l'onction de tes larmes fasse de nous tes enfants, comme nous te le demandons dans cette consécration solennelle. Amen, Amen, Amen.



Prière de consécration à la Vierge Marie,
source de l'Huile Sainte


"Ma fille, récite ces paroles chaque fois que tu t'adresses à Moi"
(la Sainte Vierge à Debora) :

"...Ô Coeur Immaculé,
Mère de mon Seigneur,
Source d'Huile Sainte de l'Onction pérenne
Je Te supplie de me montrer Ton secret à moi,
grand pécheur, et de me consacrer à Toi aujourd'hui."


Prière pour l'onction de l'huile


Marie : "Je vous demande de consacrer de l'Huile, en mettant 9 gouttes d'Huile Bénie, dans un litre d'huile d'olive. Vous la porterez à mes fils au coeur malade de ne pas avoir la grâce de Dieu en eux... Je veux vous libérer de l'ennemi malveillant. Invoquez-Moi comme la Très Sainte Vierge de l'Huile qui oint et qui guérit".

Prière pour l'onction :

Marie, Mère de l'Olivier Béni,
Très Sainte Vierge de l'Huile,
touche-moi, aime-moi et guéris mon coeur
à Ta manière, par Ton Amour.


 

"Fais en sorte que mon image se répande et soit diffusée : quiconque regardera l'Eucharistie que je porte sur mon sein, à cet instant même sera envahi de paix et recevra de très hauts dons."

(La Sainte Vierge à Débora le 23.1.1997)


PRIÈRE POUR LE TRIOMPHE DE JÉSUS ET DE MARIE DANS LE MONDE :


Très saints Coeurs unis et triomphants
de Jésus et de Marie,
nous Vous louons et nous Vous bénissons.
Faites brûler la flamme de Votre Amour
dans notre coeur.



DÉVOTION A LA PLAIE DE LA
SAINTE FACE DE JÉSUS

La Vierge Marie à Debora :

"Ma fille, Je désire des jours complets d'adoration devant la Face douloureuse de Mon Fils. Rappelle-toi que le Calice de Mon Jésus est déjà plein et les désacralisations ne seront plus tolérées..."

(Jésus lève la tête et Debora remarque que sa Face est tuméfiée, pleine de contusions et de blessures).

Jésus à Debora :

"Si tu M'honores par les douleurs de ma Sainte Face, je répandrai par toi sur le monde une pluie de très Précieux Sang."

(Maintenant Jésus s'écroule à terre, épuisé. Il semble beaucoup souffrir).

Jésus : "Je vais mourir, ma fille".

(Debora est horrifiée de voir une blessure évidente sur la Face qui saigne).

Jésus : "Cette blessure qui Me fait très très mal, c'est le douloureux coup de bâton que M'a infligé un soldat. Répandez la dévotion et par les mérites que je vous ai acquis en la supportant, j'accorderai la libération des tourments."

(Je vois bien la contusion qui se situe entre le nez et la pommette droite).

Jésus : "Ma chère âme, il n'y a pas de parole pour en décrire la souffrance !"




PREGHIERA E DEVOZIONE ALLA
VERGINE DI MANDURIA.

 

A fronte di qualche impostazione ereticale propria di certa sociologia cattolica, la Vergine dell'Eucaristia chiede una significativa devozione che apertamente si contrappone a certa propaganda modernista nata in seno alla chiesa cattolica, intaccata da un sotterraneo vizio di stampo filo-protestante e che mira alla derisione di quei preziosi atti devozionali di cui le generazioni passate davano prova sincera.

Maria chiede una precisa devozione in un tempo in cui gli arredi, soprattutto delle nuove chiese, soffrono di un pauperismo iconografico evidente e preoccupante, che spesso accompagna la estromissione del S.Tabernacolo dal luogo in cui il Celebrante officia il Santo Rito della Messa.

In un tempo in cui l'iconografia cristiana, così come molta ritualità tipica della devozione popolare alle sacre immagini va scemando, cresce il culto per tutta una seria di icone del "nulla" di matrice sportiva, pseudo-artistica, pseudo-culturale, puntualmente sostenute da quella macchina gigantesca che può sintetizzarsi nel concetto di "media".

"Non avrai altro Dio all'infuori di Me" raccomanda il primo comandamento, e la Vergine dell'Eucaristia ce lo ricorda con amorosa pazienza aiutandoci, attraverso il Suo sguardo materno, a farci ritrovare la Via per poter seguire Gesù Eucaristia.

La Madonna chiede una devozione per poterci coinvolgere nel Suo progetto, che è progetto di Dio, capace di estinguere il grande decadimento spirituale del nostro tempo .

Una devozione che canta alle lacrime della Vergine intese quali elementi di "forza e coraggio per rispondere alla chiamata di Gesù" (Mess. 5-6.06.97), che ci consente di guardare con speranza alla Misericordia di Gesù.

Le lacrime sanguinose ed oleose versate dai Due Cuori Santi ed Immacolati di Gesù e Maria, hanno il potere di riconciliarci con l'Altissimo, in perfetta sintonia con la missione salvifica universale della Chiesa Cattolica.

Maria confida a Debora che la devozione alle Sua lacrime "salverà il mondo" da quel sonno spirituale che rischia di avvolgere l'umanità e consegnarla all'incubo satanico senza beneficio di risveglio. In questo torpore l'uomo sta perdendo la coscienza del dono Eucaristico e con Lui della consapevolezza della Salvezza Eterna, così Maria insegna : "la corona sia pregata in questo modo" :

- Padre giusto e verace, perfettissimo, con l'offerta del dolore di Maria, la Sante delle sante, presso la Croce, durante la vita terrena ed oggi in quella celeste, vogliate accettare la mia umile richiesta...


- O Gesù ricordati delle lacrime sanguinose ed oleose di Colei che Ti ha amato più di tutti sulla terra ! (sui 7 grani del Pater)


- O Gesù esaudisci le nostre suppliche e le nostre domande

Per le lacrime sanguinose ed oleose e i dolori della Tua SS. Madre offerti per noi. (sui 7 grani piccoli)


- O Gesù ricordati delle lacrime sanguinose ed oleose di Colei che Ti ha amato più di tutti sulla terra ! (per 3 volte)


- le Tue lacrime o Madre di Dio e Madre Nostra ci ungano confermandoci figli Tuoi nella solenne consacrazione che Ti offriamo mediante questa devozione Amen Amen Amen.

Così consapevoli del totale affidamento alla Madonna i fedeli in preghiera si ungono con l'olio tracciando 5 segni di croce sulla fronte, sulla bocca, sul cuore e sui palmi delle mani, salutando così le 5 piaghe di Cristo e consacrando alla Vergine tutto se stesso attraverso la purificazione della mente per aprirla all'illuminazione celeste, delle labbra per renderle capaci di lodare Dio, del cuore per imitare il Cuore Sacratissimo di Gesù e delle mani per renderle strumento di vera pace e condivisione.


La formula suggerita da Maria:


"Maria, Madre dell'Ulivo Benedetto-Gesù,

Santissima Vergine dell'Olio

toccaci, amaci e guariscici nel cuore

a tuo modo con il tuo amore"


Si può meditare infine sul significato di "sangue" e di "olio":

un binomio che segna tutto il percorso sacrale e redentivo dalla creatura ed è testimoniato dall'intera Scrittura Sacra.

In particolare il sangue è elemento purificatore capace di suggellare quella Santa Alleanza che è Patto d'Amore e Sante Lacrime, mentre l'olio è simbolo di regalità, sacerdozio e profezia, è balsamo per il sollievo del corpo e dello spirito in un abbraccio misterioso tra Creatore e creatura, abbraccio di promesse ed impegno, di benedizione e viatico, "segno di purificazione" sacrale al consacrato, l'unto di Dio, potenziale distillato di santità eterna.

Maria è la Sorgente di quell'Olio Santo capace di Unzione Perenne, Unzione Salvifica e redentiva.


Il movimento internazionale Araldi d'Amore che nei focolari di preghiera opera questa devozione, dispone dell'olio scaturito dalle lacrimazioni e dalle effusioni della statua della Madonna di Fatima custodita in cappella, olio che nella misura di 9 gocce, come indicato dalla stessa Vergine, può andare a formare un litro di altro olio purificante da usare nella preghiera.

L'Olio non è un siero di lunga vita o un talismano deputato a realizzare ritualità di tipo magico, né deve essere inteso come medicina per una terapia curativa intesa in senso tradizionale, va invece inserito come segno di un percorso che consenta ad ognuno di svuotarsi del proprio "se" per potersi riempire di Dio , in quest'ottica l'unzione è un gesto di umiltà profonda, consapevole e serena che valorizza e sostiene la devozione.

Nella stessa ottica è possibile realizzare la devozione al Volto Santo di Gesù colpito ed oltraggiato, che appare alla confidente in tutto il suo drammatico soffrire, perpetrato dall'infedeltà dell'uomo che, come il soldato romano, non smette di colpirlo con il bastone della propria egoistica cattiveria.

La strada Egli ce l'ha indicata ed è ben visibile.

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 12:33
1865-1947

Prière pour la béatification de Luisa Piccaretta

Ô Sainte Trinité,
Notre Sauveur Jésus Christ nous a appris à demander dans nos prières que soit toujours glorifié le Nom du Père, que vienne son Royaume et qu'on fasse sa Volonté. Désireux de diffuser tel Royaume d'amour, de justice et de paix, humblement nous implorons la glorification de la Servante Louise, la Petite Fille de la Divine Volonté, qui, avec ses prières, son immolation dans le lit de la douleur et son zèle fervent, contribua grandement à la diffusion du Royaume de Dieu dans le monde et au salut des âmes. Suivant son exemple, nous Vous implorons, Père, Fils et Saint Esprit de nous aider à porter avec joie les croix que nous réserve la vie à la gloire de Votre Nom et pour le bien de nous tous, Amen.

Nous approuvons et en permettons la publication,
+ Carmelo Cassati, Archevêque de Trani - Barletta - Bisceglie.

 


PRIÈRES POUR OBTENIR UNE FAVEUR ET POUR IMPLORER LA BÉATIFICATION DE LA SERVANTE DE DIEU
LUISA PICCARRETA


1. Ô Coeur Sacré de mon Jésus, qui as choisi ton humble servante Luisa comme messagère du règne de la Volonté Divine et comme ange de réparation pour les innombrables fautes qui affligent Ton Divin Coeur, je Te prie humblement de m'accorder la grâce que j'implore de Ta Miséricorde par son intercession, afin qu'elle soit glorifiée sur la terre comme Tu l'as déjà récompensée au Ciel, Amen.

Pater, Ave, Gloria.


2. Ô Coeur Divin de mon Jésus, qui as donné à Ton humble servante Luisa, victime de Ton Amour, la force de souffrir pendant toute sa vie les affres de Ta douloureuse Passion, fais en sorte que, pour Ta plus grande gloire, resplendisse bientôt sur son front l'auréole des bienheureux. Et, par son intercession, accorde-moi la grâce qu'humblement je Te demande.

Pater, Ave, Gloria.


3. Ô Cœur Miséricordieux de mon Jésus qui, pour le salut et la sanctification de tant d'âmes, as daigné garder sur la terre pendant de longues années Ton humble servante Luisa, la Petite Fille de la Divine Volonté, exauce ma prière : qu'elle soit bientôt glorifiée par Ta Sainte Église et, par son intercession, accorde-moi la grâce qu'humblement je Te demande.

Pater, Ave, Gloria.


4. Ô Très Sainte Trinité, Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné que, lorsque nous prions, nous devons demander que le Nom de notre Père du Ciel soit toujours glorifié, que sa Volonté soit faite sur la terre et que son Royaume vienne parmi nous.
Dans notre grand désir de faire connaître son Royaume d'Amour, de Justice et de Paix, nous Vous demandons humblement de glorifier Votre servante Luisa, la Petite Fille de la Volonté Divine qui, par ses prières constantes et ses grandes souffrances, a ardemment intercédé pour le salut des âmes et la venue du Royaume de Dieu en ce monde.
À son exemple, nous Vous prions, Père, Fils et Esprit Saint, de nous aider à embrasser joyeusement nos croix sur cette terre de telle manière que, nous aussi, nous glorifiions le Nom de notre Père du Ciel et entrions dans le Royaume de la Volonté Divine. Amen.

Pater, Ave, Gloria.


Paroles de Jésus à Luisa Piccarreta


Jésus a dit à Luisa Piccarreta le 15 septembre 1922 :

"Je veux que soient connus les effets de mon Divin Vouloir et ses avantages. La gloire complète de ma Création et l'accomplissement final et définitif de la Rédemption en dépendent. Oh, que d'effets demeurent suspendus, autant de la Création que de la Rédemption, parce que vous ne connaissez pas les bienfaits de mon Vouloir Divin, et que mon Vouloir Divin ne règne pas au milieu de vous !"


Message de 1925 :

Jésus à l'Humanité :

"Mes fils bien-aimés, Je viens parmi vous pour demeurer avec vous, uni à vous, vivant avec vous dans une seule Volonté.

Sachez que mon Amour pour vous est si grand que Je mettrai de côté votre vie passée, vos fautes passées, tous vos malheurs passés.
Ces choses seront enterrées dans la mer de mon Amour, et comme brûlées, afin qu'ensemble nous puissions commencer une nouvelle vie, entièrement fondée sur ma Volonté.
Oh ! Que de soupirs, que de gémissements, que de larmes de ma part, parce que Je veux que mes enfants chéris demeurent avec Moi, en vivant dans ma Volonté !

Voilà six mille ans que dans ma sainte Humanité Je soupire et Je pleure amèrement parce que Je veux, Je réclame, que mes enfants soient autour de moi, de façon à les rendre saints et heureux.
Si vous me donnez votre volonté, tout va être réglé. Je serai heureux, et vous serez heureux.

Je ne désire rien d'autre, mais que ma Volonté s'établisse en vous.
Le Ciel et la terre vous souriront. Veuillez donc m'écouter, mes chers enfants.
Je vous prie de lire ces pages avec attention. C'est Moi qui les place devant vous.
Si vous les lisez, vous sentirez le besoin de vivre dans ma Volonté.
Lorsque vous lirez, Je me placerai près de vous.
Je vous toucherai l'esprit et le cœur afin que vous compreniez ces choses, et vous vous décidiez à accueillir en vous le don de mon "Fiat" Divin."

Corato, 1925.


Luisa dit :

"Jésus, mon Bien-aimé, ce Règne dont Tu me parles, quand est-ce qu'il va venir ?"


Jésus à Luisa Piccarreta :

"Ma fille, pour l'avènement de la Rédemption il a fallu quatre mille ans, car le peuple qui priait et soupirait pour la venue du Rédempteur promis était le plus petit, vraiment très petit en nombre.
Mais les âmes qui maintenant appartiennent à mon église forment plusieurs peuples, et leur nombre est bien supérieur, oh ! oui, bien supérieur à celui d'autrefois.
Donc le nombre raccourcira le temps."

26 mai 1928.


Jésus à Luisa Piccarreta :

"Pour ce Règne tout est préparé. Tout est prêt.
Pour que l'homme en prenne possession il ne reste qu'à ouvrir les portes et à le faire connaître.
Lorsque Je suis venu sur la terre pour racheter l'homme, de Moi on a dit que Je serais salut et perte pour beaucoup. Maintenant on dira la même chose au sujet du Divin Vouloir.

Mon Vouloir sera pour beaucoup la cause d'une grande sainteté, car mon Vouloir est absolument Saint, mais pour bien d'autres, il sera la pierre d'achoppement qui causera leur chute.
Donc, sois vigilante.
Que ton regard soit constamment fixé sur mon Divin Vouloir.
En vivant dans ma Volonté tu te retrouveras avec la plénitude de la grâce."


 

CONSACRAZIONE ALLA DIVINA VOLONTÀ

O Volontà Divina e adorabile, eccomi davanti all'immensità della Tua Luce, perché la Tua eterna Bontà mi apra le porte e mi faccia entrare in Essa per formare la mia vita tutta in Te, Volontà Divina.

Perciò, dinanzi alla Tua Luce prostrata, io, la più piccola fra tutte le creature, vengo, o adorabile Volontà, nella piccola schiera dei primi figli del Tuo Fiat supremo.

Prostrata nel mio nulla, supplico e scongiuro la Tua Luce, interminabile che voglia investirmi ed eclissare tutto ciò che non Ti appartiene, in modo che non faccia altro che guardare, comprendere e vivere in Te, o Volontà Divina.

Essa sarà la mia vita, il centro della mi intelligenza, la rapitrice del mio cuore e di tutto l'essere mio. In questo cuore non voglio che abbia più vita il valore umano, lo bandirò per sempre e formerò il nuovo Eden di pace, di felicità e di amore. Con Essa sarò sempre felice, avrò una forza unica, una santità che tutto santifica e tutto porta a Dio.

Qui prostrata invoco l'aiuto della Trinità Sacrosanta che mi ammetta a vivere nel chiostro della Divina Volontà, affinché ritorni in me l'ordine primiero della Creazione, così come fu creata la creatura.

Madre Celeste, Sovrana Regina del Fiat Divino, prendimi per mano e chiudimi nella luce del Volere Divino. Tu sarai la mia guida, la mia tenera Madre. Tu guarderai la Tua figlia e le insegnerai a vivere ed a mantenersi nell'ordine della Divina Volontà.

Sovrana Celeste, al Tuo cuore affido tutto l'essere mio. Sarò piccina, piccola figlia della Divina Volontà.

Tu mi farai scuola di Volontà Divina ed io starò attenta ad ascoltarti.

Stenderai il Tuo manto azzurro su di me, perché il serpe infernale non ardisca penetrare in questo Sacro Eden per allettarmi e farmi cadere nel labirinto dell'umano volere.

Cuore del mio sommo Bene, Gesù, Tu mi darai le Tue fiamme perché mi brucino, mi consumino e mi alimentino per formare in me la vita del Supremo Volere.

San Giuseppe, Tu sarai il mio protettore, il custode del mio cuore e terrai le chiavi del mio volere nelle tue mani. Custodirai il mio cuore con gelosia e non me lo darai mai più perché io sia sicuro di non fare nessuna uscita dalla Volontà di Dio.

Angelo Custode, fammi la guardia, difendimi, aiutami in tutto, affinché il mio Eden cresca fiorito e sia il richiamo di tutto il mondo nella Volontà di Dio.

Corte Celeste, vieni in mio aiuto ed io Ti prometto di vivere sempre nella Volontà Divina.

Preghiera alla Santissima Trinità
per la glorificazione
della serva di Dio Luisa Piccarreta


O augusta e santissima Trinità
Padre-Figlio-Spirito Santo
noi Ti lodiamo e Ti ringraziamo
per il dono della santità
della tua serva fedele Luisa Piccarreta.

Ella ha vissuto, o Padre, nella Tua divina volontà
rendendosi, sotto l'azione dello Spirito Santo,
conforme al Figlio tuo obbediente sino
alla morte di croce, vittima e ostia a Te gradita
cooperando all'opera della redenzione del genere umano.

Le sue virtù di obbedienza, di umiltà,
di amore sommo a Cristo e alla Chiesa
ci spingono a chiederTi il dono della sua
glorificazione sulla terra, perchè risplenda
a tutti la Tua gloria e il Tuo regno
di verità, di giustizia, di amore si diffonda
sino ai confini della terra nel particolare carisma del
Fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra.

Ci appelliamo ai suoi meriti per ottenere
da Te, SS. Trinità, la grazia particolare che Ti chiediamo
intendendo compiere la Tua divina volontà. Amen.

Tre gloria... Padre nostro...
Regina dei Santi, prega per noi.

Trani, 29 ottobre 2005

Mons. Giovan Battista Pichierri
ARCIVESCOVO di TRANI - BARLETTA - BISCEGLIE
TITOLARE di NAZARETH

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:30
La Trinité
Guido Reni


Prière « Ô ma Mère »

« Ô ma Mère,
Par votre Cœur très Pur et Immaculé,
Ayez pitié de la France ;
Par votre Corps très chaste, Ô Marie,
Convertissez les pécheurs ;
Par votre Amour si Pur, Ô Marie,
Unissez vos enfants dans la Charité du Christ.
Ô Marie, Mère de la Sainte Eglise,
Priez pour nous ! »


Prière dictée par Jésus à Sœur Olive.

Source : « la Colombe de France, la vie et la mission de sœur Marie du Christ-Roi », Jean-Baptiste Roussot, page 52 (éditions Résiac, septembre 2001)

Prière à l'Immaculée Conception

« Ma petite brebis chérie, tu diras aussi tous les jours cette prière pour l'amour de ma tendre Mère Marie, Etoile bénie » (Jésus à Sœur Olive) :


« Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception
de la bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu !
A jamais. Amen. »


« Ô ma petite fille, prie pour ceux qui ne veulent pas croire à mon Immaculée Conception, ce grand Mystère de l'Incarnation. » (La Sainte-Vierge à Sœur Olive).

Source : « la Colombe de France, la vie et la mission de sœur Marie du Ch
« Tu es Reine, tu es sainte, tu es oblate enfantine, tu es ma petite fleur.

Tu ne dois grandir ni en taille, ni en âge, ni en costume.
Tu diras à mes deux chères Epouses bien-aimées de mon Cœur que tu seras déposée sur l'Autel dans ton costume angélique et immaculé.


- Blanche fleur,
- Pur Lys,
- Sainte Enfant,
- Patronne des enfants et des innocents,
- Fleur des âmes pures,
- Reine de France,
- Victime des combattants,
- Modèle des enfants,
- Vie sacrifiée pour l'Eglise, pour les âmes et pour la France.


Voilà, ma petite fleur, tous les titres que tu recevras bientôt, une fois absente de ce monde. » (Jésus à Sœur Olive le 6 septembre 1927).

ource : « la Colombe de France, la vie et la mission de sœur Marie du Christ-Roi », Jean-Baptiste Roussot, page 62 (éditions Résiac, septembre 2001)

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 11:37

Le Jugement dernier
Hans Memling

Prière pour les Âmes Saintes au purgatoire

Seigneur Jésus, ayez pitié des âmes retenues au purgatoire.
C'était pour leur salut que Vous avez pris notre nature humaine
et avez souffert une mort des plus pénibles.
Ayez pitié de leur ardent désir de Vous voir,
ayez pitié de leur désir de repentir.
Par les mérites de Votre passion,
rachetez la sentence qu'ils ont contractée par leurs péchés.
Cher Jésus, puisse Votre Sang descendre sur ces chères âmes !
Puissiez-Vous raccourcir leur temps d'expiation
et qu'ils soient bientôt appelés au bonheur éternel
en Votre Présence !
Amen.


Prière à Marie pour les âmes du purgatoire

Sainte Marie, Mère de Dieu, consolatrice des affligés,
douce Vierge, Mère de notre Sauveur Jésus
et de tous les fidèles, Ô vous qui êtes aussi la Mère
de toutes les pauvres âmes qui souffrent tant dans le purgatoire,
j'implore avec confiance l'immense bonté de votre Coeur,
et je vous prie d'intercéder auprès de votre Divin Fils,
afin que, par les mérites de son Saint Sacrifice,
les âmes qui sont châtiées et purifiées par le feu de la souffrance,
obtiennent le soulagement et la délivrance auxquels elles aspirent.
Ainsi soit-il.

Oraison dominicale de Sainte-Mechtilde pour les défunts


Sainte Mechtilde de Helfta (ou de Magdebourg, soeur de Sainte-Gertrude de Helfta) ayant communié pour les morts, Notre-Seigneur lui apparut et lui dit : « Dites pour eux un Notre Père, etc... » et elle comprit qu'elle devait prier de la manière suivante. Après l'avoir fait, elle vit une grande multitude d'âmes monter au ciel. (Révélations, I, 21)


Notre Père, qui êtes aux Cieux, je Vous prie de daigner pardonner aux âmes du purgatoire de ne Vous avoir pas aimé, de ne Vous avoir pas rendu le culte qui Vous est dû, à Vous, leur Père auguste et chéri, mais de Vous avoir éloigné de leur cœur, où Vous désirez habiter ; et pour suppléer à leur faute, je Vous offre l'Amour et l'Honneur que Votre Fils chéri Vous a rendu sur la terre, et cette abondante satisfaction par laquelle il a payé la dette de tous leurs péchés. Ainsi soit-il !

Que Votre Nom soit sanctifié ; je Vous conjure, Ô tendre Père, de daigner pardonner aux âmes des défunts de n'avoir jamais dignement honoré Votre Saint Nom, de se l'être rarement rappelé avec dévotion, de l'avoir souvent employé en vain, et de s'être rendues, par leur vie déshonorante, indignes du nom de chrétien. Et comme satisfaction pour ce péché, je Vous offre la très parfaite Sainteté de Votre Fils, par laquelle il a exalté Votre Nom dans ses prédications, et l'a honoré dans toutes ses œuvres très Saintes. Ainsi soit-il !

Que Votre règne arrive ; je Vous prie, Ô tendre Père, de daigner pardonner aux âmes des défunts de n'avoir jamais désiré avec ferveur, ni recherché avec soin Vous et Votre règne, dans lequel seul consistent le vrai repos et l'éternelle gloire. Pour expier toute l'indifférence qu'elles ont eue pour toute espèce de biens, je Vous offre les Saints désirs par lesquels Votre Fils a voulu que nous soyons les cohéritiers de son royaume. Ainsi soit-il !

Que Votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel ; je Vous conjure, Ô tendre Père, de daigner pardonner aux âmes des défunts, et surtout des religieux, d'avoir préféré leur volonté à la Vôtre et de n'avoir pas aimé en tout Votre volonté, pour vivre et agir très souvent d'après la leur. Et pour réparer leur désobéissance, je Vous offre l'union du très doux Cœur de Votre Fils avec Votre Sainte Volonté, de même que la prompte soumission avec laquelle il Vous a obéi jusqu'à la mort de la croix. Ainsi soit-il !

Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien ; je Vous conjure, Ô tendre Père, de pardonner aux âmes des défunts de n'avoir pas reçu le très Saint Sacrement de l'autel avec les désirs, la dévotion et l'amour qu'il mérite, de s'en être rendues, pour un grand nombre, indignes, et de ne l'avoir que rarement ou jamais reçu. Pour expier leur péché, je Vous offre la parfaite Sainteté et la Dévotion de Votre Fils, ainsi que l'ardent Amour et l'ineffable désir qui l'ont porté à nous donner ce précieux Trésor. Ainsi soit-il !

Et pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé ; je Vous conjure, Ô tendre Père, de daigner pardonner aux âmes des défunts les péchés capitaux dans lesquels elles sont tombées, surtout en ne pardonnant pas à ceux qui les avaient offensées et en n'aimant pas leurs ennemis. Pour ces péchés, je Vous offre la prière de la plus douce suavité, que Votre Fils a faite sur la croix pour ses ennemis. Ainsi soit-il !

Et ne nous induisez point en tentation ; je Vous conjure, Ô tendre Père, de pardonner aux âmes des défunts de n'avoir pas résisté à leurs vices et à leur concupiscence, d'avoir souvent consenti aux embûches du démon et de la chair, et de s'être volontairement engagées dans beaucoup de mauvaises actions. Pour la multitude de leurs péchés, je Vous offre la glorieuse victoire par laquelle Votre Fils a vaincu le monde et le démon, ainsi que sa très Sainte Vie, avec tous ses travaux et ses fatigues, sa très amère Passion et sa mort. Ainsi soit-il !

Mais délivrez-nous du mal ; délivrez-les aussi de tout mal et de toute peine, par les mérites de Votre cher Fils, et conduisez-les dans le royaume de Votre gloire, qui n'est autre que Vous-même. Ainsi soit-il !

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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 12:46
Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes

Chaque jour une dizaine de Chapelet et trois fois les invocations : "Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous."
"Sainte-Bernadette, priez pour nous."

Ensuite, la prière ci-dessous.


Prière (retenue en 2008)

Notre-Dame de Lourdes, Vierge Immaculée,
qui êtes apparue à Bernadette
au creux du rocher de Massabielle,
avec humilité nous nous tournons vers Vous.
En cette année de grâce et de Jubilé,
nous accueillons et chantons la joie du Ciel
qui rayonna sur le visage de cette enfant,
illuminant sa pauvreté et déjà la nôtre.
Avec simplicité et douceur, Vous lui parliez,
Vous la guidiez en sa prière,
lui demandant d'y accueillir tous les pécheurs
pour les mener au Cœur de Dieu.
La source qui coula au pied du rocher
emporte avec elle le poids de tant de vies.
Les malades y trouvent espérance,
les chercheurs de Dieu un chemin,
et les pécheurs, le Dieu de bonté et de pardon.
Vierge Immaculée, priez pour nous !


Votre intention de prière dans la grotte par email

Prière (retenue en 2007)

Notre-Dame de Lourdes, Vierge toute belle
qui apparus un jour à Bernadette,
au creux du rocher de Massabielle,
avec humilité nous nous tournons vers Toi.
Tu as demandé à Bernadette de creuser le sol
pour que coule la source, et de prier pour les pécheurs,
daigne répandre sur nous la grâce de ta paix.
Ouvre nos cœurs à la Parole de ton Fils,
à son appel à nous hâter vers le pardon
et à nous convertir à la Bonne Nouvelle.
Notre-Dame de Lourdes,
tu nous ouvres et nous révèles la clarté du Ciel.
Nous te prions pour les pécheurs et nous nous confions à Toi.
Guide-nous sur le chemin de la paix et du pardon.
Notre-Dame de la Réconciliation
Notre-Dame des pécheurs
Paix des malades et de ceux qui souffrent,
éveille en nous l'amour de ton Fils,
et rends nos cœurs accueillants au pardon.
Amen.

Prière (retenue en 2006)

Notre-Dame de Lourdes,
le cœur plein de confiance
nous nous tournons vers toi.
Notre prière en ce jour rejoint celle de tous les pèlerins
qui de jour comme de nuit marchent vers toi.
Ils contemplent ton visage de lumière,
près des eaux vives de la source de Massabielle.
Ils te chantent dans le grand fleuve de lumière
qui le soir se répand dans la nuit.
Mère de toute grâce, femme de l'espérance,
aube de l'Evangile,
guide-nous à la suite de ton Fils
sur le chemin de l'Evangile.
Tu connais nos marches de nuit, le poids de nos peines,
et ce trésor d'espérance qui veille en nous,
attendant l'aurore.
Garde-nous comme toi disponibles à Dieu
chaque jour de notre vie.
Amen.

Prière (retenue en 2005)

Notre-Dame de Lourdes,
nous venons vers toi,
avec le poids de nos vies.
Accueille avec notre prière
les cris et les chants des hommes.
Apprends-nous à regarder le Christ
et à vivre comme toi dans la foi
les épreuves qui traversent nos vies.
Conduis-nous à Celui qui nous à dit :
"Venez à moi vous tous qui peinez
sous le poids du fardeau
et je vous soulagerai..."
O Notre Dame, tu as mis en lui ta confiance
aide-nous à mettre en lui notre espérance.
Tu as accueilli la lumière de Pâques,
qu'elle illumine aussi nos vies
et la vie du monde.
Amen.

Prière (retenue en 2004)

Notre-Dame de Lourdes,
nous venons te contempler et comme toi,
mettre notre confiance en Dieu, notre Rocher.
Ta vie nous dévoile que tu as fait de Lui
ton refuge et ton appui.
En Lui, tu as trouvé ta force
pour dire les "oui" de la servante.
Nous te recommandons
tous ceux qui se sentent faibles,
écrasés dans ce monde,
qui errent sans refuge, sans salut.
Nous te prions pour nous-mêmes, et pour l'Eglise.
Que le Christ soit toujours
la pierre de fondement sur laquelle elle s'appuie,
pour donner au monde l'eau vive du salut !
Amen.

Prière (retenue en 2003)

Notre-Dame de Lourdes,
à ton appel nous venons vers toi en procession.
Nous venons de partout,
et nous formons un seul peuple
uni dans la louange du Seigneur.
Reine du monde,
bénis tous nos frères humains.
Rends-nous fraternels
envers tous ceux qui nous entourent.
Garde-nous sous ton regard et sous ta protection.
Prie pour nous ton Fils :
qu'il nous donne la force et la joie
de semer partout l'unité qu'il nous donne.
Et d'un seul coeur nous chanterons un seul Seigneur,
un seul Dieu et Père de tous.
Amen.

Prière (retenue en 2002)

Notre-Dame de Lourdes, tu as dit à Bernadette
d'aller boire à la fontaine et de s'y laver.
Nous entendons, nous aussi, cet appel aujourd'hui.
Nous avons été plongés dans l'eau du baptême
et la vie de ton Fils Jésus s'est répandue en nos cœurs.
Mère immaculée, apprends-nous à rejeter le péché
et à nous laver dans l'infinie Miséricorde de Dieu.
Marche avec nous sur les chemins de la foi
pour que nous puissions étancher notre soif
en buvant à la source d'eau vive
jaillie du cœur transpercé de ton Fils.
Mère de tendresse, Ô notre mère,
garde-nous sous ton regard et sous ta protection.
Prie pour nous le Seigneur :
qu'il nous donne la force et la joie
d'aller partager avec tous ceux qui ont soif
l'eau pure de la foi, de l'espérance et de la charité.
Amen.

Prière (retenue en 2001)

Vierge immaculée, Mère du Christ et Mère des hommes, nous te prions.
Tu es bienheureuse parce que tu as cru et la promesse de Dieu
s'accomplit : un Sauveur nous est donné.
Laisse-nous imiter ta foi et ta charité. Mère de l'Eglise,
tu conduis tes enfants à la rencontre du Seigneur.
Aide-les à rester fidèles à la joie de leur baptême,
pour qu'ils soient dans le monde,
à la suite de ton fils Jésus-Christ,
des semeurs de paix et de justice.
Notre-Dame du Magnificat,
le Seigneur a fait pour toi des merveilles.
Apprends-nous à chanter avec toi son Nom très Saint.
Garde-nous sous ta protection pour que,
par nos vies tout entières,
nous puissions louer le Seigneur et témoigner de
son Amour au cœur du monde.
Amen.

Site officiel

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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 12:34

Prière à Notre-Dame de Lourdes

Marie, tu t'es montrée à Bernadette dans le creux du rocher.
Dans le froid et l'ombre de l'hiver,
tu apportais la chaleur d'une présence,
la lumière et la beauté.

Dans le creux de nos vies souvent obscures,
au creux du monde où le Mal est puissant,
apporte l'espérance,
redonne la confiance !

Toi, qui es l'Immaculée Conception,
viens en aide aux pécheurs que nous sommes.
Donne-nous l'humilité de la conversion,
le courage de la pénitence.
Apprends-nous à prier pour tous les hommes.

Guide-nous vers les sources de la vraie vie.
Fais de nous des pèlerins en marche au sein de ton Eglise.
Aiguise en nous la faim de l'Eucharistie,
le pain de la route, le pain de vie.

En toi, Marie, l'Esprit-Saint accomplit des merveilles :
par sa puissance, il t'a placée auprès du Père,
dans la gloire de ton Fils, à jamais vivant.
Regarde avec tendresse
les misères de nos corps et de nos coeurs.
Brille pour tous, comme une douce lumière,
au passage de la mort.

Avec Bernadette, nous te prions, Marie,
dans la simplicité des enfants.
Fais-nous entrer, comme elle, dans l'esprit des Béatitudes.
Alors, nous pourrons, dès ici-bas,
commencer à connaître la joie du Royaume
et chanter avec toi :
Magnificat !

Gloire à toi, Vierge Marie,
heureuse servante du Seigneur,
Mère de Dieu,
demeure de l'Esprit-Saint !

Amen !

Votre intention de prière dans la grotte par email

Neuvaine préparatoire au pélerinage 

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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 16:18
Allégorie de la pauvreté franciscaine
Giotto

Les Admonitions

Admonition : n.f. (du latin ecclésiastique et juridique admonotio, avertissement)

Droit ou rel. : admonestation (c’est-à-dire réprimander sévèrement sans condamner mais en avertissant de ne pas recommencer) de l'’autorité judiciaire ou ecclésiastique.

Litt. : réprimande, avertissement sévère.

Nous ignorons dans quelles circonstances et à quelle date ont été composées les Admonitions. Cependant leur authenticité est reconnue sans discussion par tous les critiques.


Paroles d'Admonition de Notre Père Saint-François


I - DU CORPS DU CHRIST

Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples : « Je suis la voie, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous m'aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père, et dès à Présent vous le connaîtrez et vous l'avez déjà vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montrez-nous le Père, et cela nous suffit ». Jésus lui dit : « Depuis si longtemps que je suis avec vous, vous ne m'avez pas encore connu ? Philippe, celui qui me voit, voit aussi mon Père. »

Le Père habite une lumière inaccessible, et Dieu est esprit, et personne n'a jamais vu Dieu. Puisque Dieu est esprit, il ne peut être vu que par l'esprit; car c'est l'esprit qui vivifie, tandis que la chair ne sert de rien. Mais le Fils, en tant qu'il est égal au Père, ne peut être vu par personne autrement que le Père, autrement que l'Esprit Saint. Aussi tous ceux qui ont vu le Seigneur Jésus-Christ, comme voient les hommes, sans voir et sans croire, selon l'esprit et selon Dieu, qu'il est le vrai Fils de Dieu, sont damnés; et de même aussi tous ceux qui voient le sacrement du corps du Christ, consacré par les paroles du Seigneur sur l'autel aux mains du prêtre, sous les apparences du pain et du vin, et ne voient pas et ne croient pas, selon l'esprit et, selon Dieu, que c'est vraiment le très saint corps et le sang très saint de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sont damnés, au témoignage du Très-Haut lui-même qui a dit « Ceci est mon corps et le sang du Nouveau Testament », et « Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède la vie éternelle. »

Aussi c'est l'esprit du Seigneur habitant dans ses fidèles, qui reçoit le corps et le sang très saints du Seigneur; tous les autres qui n'ont pas part à cet esprit et qui ont l'audace de recevoir ce corps et ce sang, mangent et boivent leur condamnation. Aussi, enfants des hommes, jusques à quand aurez vous le cœur dur ? Pourquoi ne connaissez-vous pas la vérité et ne croyez-vous pas au Fils de Dieu ? Voici que chaque jour il s'humilie, comme lorsqu'il descendit de son trône royal dans le sein de la Vierge;

Chaque jour il vient à nous lui-même sous d'humbles apparences; chaque jour il descend du sein de son Père sur l'autel aux mains du prêtre. Et comme il apparut aux saints apôtres dans sa véritable chair, ainsi se montre-t-il à nous maintenant dans le pain sacré; et comme de leurs yeux de chair ils ne voyaient que sa chair, mais qu'ils croyaient voir Dieu lui-même qu'ils contemplaient des yeux de l'âme, ainsi faut-il que nous-mêmes, voyant le pain et le vin des yeux de notre corps, nous voyions et nous croyions fermement que c'est son très saint corps et son sang vivant et véritable. C'est de cette façon que le Seigneur est toujours avec ses fidèles comme il l'a dit lui-même : « Voici que je suis avec vous jusqu'à la consommation des siècles. »


II - DU VICE DE LA VOLONTÉ PROPRE

Le Seigneur dit à Adam : « Tu peux manger de tous les arbres du paradis, mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. » Adam pouvait donc manger de tous les arbres du paradis, et tant qu'il ne désobéit point il ne pécha pas. Mais celui-là mange de l'arbre de la science du bien et du mal, qui suit sa volonté propre et qui se glorifie du bien que le Seigneur dit et opère en lui; et ainsi à la suggestion du démon et par la violation des commandements, ce bien devient pour lui le fruit de la science du mal; il doit par suite en être châtié.


III - DE L'OBÉISSANCE PARFAITE ET IMPARFAITE

Le Seigneur dit dans l'Évangile : « Qui ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple » et « Qui voudra sauver sa vie la perdra. » Celui-là abandonne tout ce qu'il possède et perd son corps et sa vie, qui se remet tout entier lui-même aux mains de son supérieur pour lui obéir; et quoi qu'il fasse ou qu'il dise, sachant que ce n'est pas contraire à la volonté de son supérieur, et pourvu que ce soit bien, c'est de la véritable obéissance. Et si parfois le sujet voit des choses meilleures et plus utiles pour son âme que celles que son supérieur lui commande, qu'il fasse à Dieu le sacrifice de sa volonté; et les ordres de son supérieur, qu'il s'efforce de les exécuter. Car c'est l'obéissance véritable et conforme à la charité, celle qui plait à Dieu et au prochain.

Mais si le supérieur ordonne à l'un de ses sujets quelque chose de contraire à sa conscience, il lui est permis de ne pas obéir, mais non point de le quitter; et si pour ce motif, quelques-uns le persécutent, qu'il les aime encore plus pour l'amour de Dieu. Car qui supporte la persécution plutôt que de se séparer de ses frères, demeure vraiment dans l'obéissance parfaite puisqu'il sacrifie sa vie pour ses frères. Il y a en effet beaucoup de religieux qui, sous prétexte qu'ils voient quelque chose de mieux que ce que leurs supérieurs leur ordonnent, regardent en arrière et retournent au vomissement de leur volonté propre; ceux-là sont des meurtriers et par leurs mauvais exemples ils causent la perte de beaucoup d'âmes.


IV. - QUE PERSONNE NE S'APPROPRIE LES CHARGES DE SUPÉRIEUR

« Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir », dit le Seigneur. Que ceux qui sont établis pour gouverner les autres se glorifient de cette charge de supérieur tout autant que s'il leur incombait de laver les pieds de leurs frères; et autant sont-ils plus troublés de perdre cette charge que de perdre l'office de laver les pieds, autant remplissent-ils des cachettes au péril de leur âme.


V. - QUE PERSONNE NE S'ENORGUEILLISSE, MAIS QUE CHACUN SE GLORIFIE DANS LA CROIX DU SEIGNEUR

Considère, homme, à quel degré d'excellence le Seigneur t'a placé, puisqu'il a créé et formé ton corps à l'image de son Fils bien-aimé, et ton âme à sa ressemblance. Et toutes les créatures qui sont sous le ciel servent et connaissent leur Créateur et lui obéissent, à leur manière, mieux que toi. Et ce ne sont même pas les démons qui l'ont crucifié, mais c'est toi avec eux qui l'as mis et qui le mets encore en croix, en te délectant dans tes vices et dans tes péchés. De quoi peux-tu donc te glorifier ? Car même si tu étais si intelligent et si savant que tu possèdes toute science, que tu parles toutes les langues, et que tu scrutes dans leur profondeur les secrets du ciel, tu ne pourrais te glorifier de rien de tout cela; car un seul démon a connu des secrets du ciel et connaît maintenant de ceux de la terre plus que tous les hommes réunis, bien qu'il s'en trouve parmi ceux ci qui aient reçu du Seigneur une connaissance spéciale de la souveraine sagesse. Pareillement, si tu étais plus beau et plus riche que tous, si même tu opérais des merveilles comme de mettre les démons en fuite, tout cela ne te servirait de rien et tu ne pourrais t'en glorifier; mais ce n'est que de nos faiblesses que nous pouvons nous glorifier, et de porter chaque jour la sainte croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ.


VI. - DE L'IMITATION DU SEIGNEUR

Considérons tous, mes frères, le bon Pasteur qui, pour le salut de ses brebis, a souffert le supplice de la croix. Les brebis du Seigneur l'ont suivi dans les tribulations et les persécutions, dans l'opprobre, dans la faim et la soif, dans les infirmités, les tentations et autres épreuves; et elles ont pour cela reçu du Seigneur la vie éternelle. Aussi est-ce une grande honte pour nous, serviteurs de Dieu, que les saints aient accompli des bonnes oeuvres, et que nous, en les racontant et en les prêchant, nous prétendions en recueillir honneur et gloire.


VII. - QUE LES BONNES ŒUVRES DOIVENT ACCOMPAGNER LA SCIENCE

L'apôtre a dit : « La lettre tue, mais l'esprit vivifie. » Ceux-là, sont tués par la lettre qui ne veulent connaître que les mots, pour paraître plus sages parmi les autres, pour acquérir de grandes richesses et les distribuer à leurs parents et leurs amis. Et ces religieux sont tués par la lettre qui ne veulent pas vivre selon l'esprit des saintes Écritures, mais qui préfèrent n'en connaître que les mots et les interpréter aux autres. Et ceux-là sont vivifiés par l'esprit des saintes Écritures, qui ne tirent aucun avantage matériel de la science qu'ils ont et qu'ils veulent avoir, mais qui par leurs paroles et par leurs exemples la font remonter au très haut Seigneur, à qui tout bien appartient en propre.


VIII. - QU'IL FAUT ÉVITER LE PÉCHÉ D'ENVIE

L'apôtre a dit : « Personne ne peut dire : Jésus est le Seigneur, si ce n'est par l'Esprit Saint »; et : « Il n'est personne qui fasse le bien, il n'en est pas un seul. » Qui donc porte envie à son frère à cause du bien que le Seigneur dit et opère en lui, commet un péché de blasphème, parce qu'il porte envie au Très-Haut lui-même qui dit et opère tout bien


IX - DE L'AMOUR

Le Seigneur dit dans l'Évangile : « Aimez vos ennemis », etc. Celui-là aime vraiment son ennemi, qui ne s'attriste pas de l'outrage qu'il lui a fait, mais qui, pour l'amour de Dieu, se tourmente seulement du péché qu'il a commis et qui lui témoigne son affection par ses actes.


X - DE LA MORTIFICATION CORPORELLE

Il y en a beaucoup qui, lorsqu'ils pèchent ou reçoivent un affront, s'en prennent souvent à leur ennemi ou au prochain. Mais ils ont tort; car chacun de nous tient son ennemi en son pouvoir : c'est le corps, instrument de son péché.

Aussi, bienheureux le serviteur qui garde toujours prisonnier un tel ennemi livré à son pouvoir et se défend sagement de ses coups; car tant qu'il agira de la sorte, aucun autre ennemi visible ou invisible ne pourra lui nuire.


XI. - QUE PERSONNE NE SE SCANDALISE DU PÉCHÉ D'AUTRUI

Au serviteur de Dieu rien ne doit déplaire sauf le péché. De quelque façon qu'une personne pèche, si le serviteur de Dieu s'en trouble et s'en irrite, à moins que ce ne soit par charité, il s'amasse un trésor de fautes. Le serviteur de Dieu qui ne s'irrite et ne se trouble de rien, mène une vie droite et sans péché. Et bienheureux celui qui ne garde rien pour lui, rendant à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.


XII - DE LA MANIÈRE DE CONNAÎTRE L'ESPRIT DU SEIGNEUR

Voici comment on peut savoir si le serviteur de Dieu possède l'esprit de Dieu : lorsque le Seigneur opère par son moyen quelque bonne oeuvre, sa chair n'en tire aucun orgueil, cette chair qui est toujours opposée à tout bien, mais il se tient pour encore plus vil à ses propres yeux et il se met au-dessous de tous les autres hommes.


XIII. - DE LA PATIENCE

On ne peut savoir quelle patience et quelle humilité possède dans son cœur le serviteur de Dieu, tant que tout lui réussit. Mais lorsque vient le temps où ceux qui devraient lui donner satisfaction le contrarient, autant il montre alors de patience et d'humilité autant il en a réellement et pas plus.


XIV. - DE LA PAUVRETÉ EN ESPRIT

Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le royaume des cieux leur appartient. Beaucoup sont assidus à la prière et à l'office divin et infligent à leur corps de nombreuses abstinences et mortifications, mais qu'un seul mot leur paraisse être une injure, ou qu'on les prive de quelque chose, et les voilà aussitôt scandalisés et troublés. Ceux-là ne sont pas des pauvres en esprit; car celui qui est vraiment pauvre en esprit, se hait lui-même et aime ceux qui le frappent à la joue.


XV. - DES PACIFIQUES

Bienheureux les pacifiques, parce qu'ils seront appelés enfants de Dieu. Ceux-là sont vraiment pacifiques qui, parmi toutes les souffrances qu'ils endurent en ce monde, gardent la paix de l'âme et du corps, pour l'amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ.


XVI - DE LA PURETÉ DU COEUR

Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, parce qu'ils verront Dieu. Ceux-là ont le cœur pur qui méprisent les biens de la terre, aspirent à ceux du ciel et ne cessent jamais d'adorer et de voir d'un cœur et d'un esprit purs le Seigneur Dieu vivant et vrai.


XVII. - DE L'HUMBLE SERVITEUR DE DIEU

Bienheureux ce serviteur qui ne se glorifie pas plus du bien que le Seigneur dit et opère par son intermédiaire que de celui qu'il dit et opère par un autre. Il pèche, l'homme qui exige de son prochain plus qu'il ne veut donner de lui-même au Seigneur Dieu.


XVIII. - DE LA COMPASSION ENVERS LE PROCHAIN

Bienheureux l'homme qui supporte son prochain dans sa faiblesse, autant qu'il voudrait être supporté par lui, dans un cas analogue.


XIX. - DU SERVITEUR HEUREUX ET DE CELUI QUI NE L'EST PAS

Bienheureux le serviteur qui restitue tous ses biens au Seigneur Dieu; car celui qui retient quelque chose pour lui-même, cache chez lui l'argent de son maître, et ce qu'il croyait posséder lui sera ôté.


XX. - DU RELIGIEUX HUMBLE ET BON

Bienheureux le serviteur qui ne se tient pas pour meilleur, quand il est loué et exalté par les hommes que lorsqu'il est tenu pour vil, ignorant et méprisable; car autant vaut l'homme aux yeux de Dieu autant il vaut en réalité et pas plus. Malheur à ce religieux qui a été élevé en dignité par les autres et se refuse à descendre volontairement. Et bienheureux ce serviteur qui n'est pas élevé en dignité de sa propre volonté et qui désire toujours être pieds des autres.


XXI. - DU RELIGIEUX BIENHEUREUX ET DU RELIGIEUX VAIN

Bienheureux ce religieux qui ne trouve de plaisir et de joie que dans les très saints entretiens et dans les oeuvres du Seigneur et qui par ces moyens conduit les hommes à l'amour de Dieu dans la joie et l'allégresse. Et malheur à ce religieux qui se délecte dans les paroles oiseuses et vaines et incite par ce moyen les hommes à rire.


XXII. - DU RELIGIEUX FRIVOLE ET BAVARD

Bienheureux ce serviteur qui ne parle pas dans l'espoir d'une récompense, qui ne fait pas connaître tout ce qu'il pense qui n'est pas prompt à parler, mais qui prévoit avec sagesse tout ce qu'il doit dire et répondre. Malheur à ce religieux qui ne conserve pas dans son cœur le bien que Dieu lui montre et ne le montre pas aux autres par ses oeuvres, mais cherche plutôt à le montrer aux hommes par ses paroles dans l'espoir d'une récompense; il reçoit ainsi sa récompense et ses auditeurs n'en retirent que peu de fruit.


XXIII. - DE LA VRAIE CORRECTION

Bienheureux le serviteur qui accepte d'être corrigé, accusé et blâmé par un autre aussi patiemment que par lui même. Bienheureux le serviteur qui, lorsqu'il est blâmé, se soumet avec douceur, obéit avec respect, avoue humblement sa faute et la répare volontiers. Bienheureux le serviteur qui n'est pas prompt à s'excuser et qui supporte humblement la honte et le blâme pour un péché dont il n'est pas coupable.


XXIV. - DE LA VRAIE HUMILITÉ

Bienheureux celui qui aura été trouvé aussi humble parmi ses sujets que parmi ses supérieurs. Bienheureux le serviteur qui demeure toujours sous la verge de la correction. Le serviteur fidèle et prudent, c'est celui qui ne diffère point d'expier tous ses péchés, intérieurement par la contrition, extérieurement par la confession et les oeuvres de satisfaction.


XXV. - DU VÉRITABLE AMOUR

Bienheureux ce frère qui aimerait son frère malade et incapable de lui rendre service autant qu'il l'aime en bonne santé et capable de le servir. Bienheureux le frère qui aimerait et craindrait son frère absent autant que s'il était présent, et qui derrière lui n'en dirait jamais rien qu'il ne puisse en toute charité répéter devant lui.


XXVI. - QUE LES SERVITEURS DE DIEU DOIVENT HONORER LES CLERCS

Bienheureux le serviteur de Dieu qui accorde sa confiance aux clercs qui vivent avec droiture selon la prescription de la sainte Église romaine. Et malheur à ceux qui les méprisent; même s'ils sont des pêcheurs personne ne doit cependant les juger, car le Seigneur seul s'en réserve le droit. Car plus est élevé au-dessus des autres le ministère qu'exercent ceux qui sont chargés du corps et du sang très saints de Notre-Seigneur Jésus Christ, qu'ils reçoivent et administrent seuls aux autres, plus les péchés commis contre eux l'emportent en gravité sur ceux qui sont commis contre tous les autres hommes de ce monde.


XXVII - DES VERTUS QUI METTENT LES VICES EN FUITE

Là où sont la charité et la sagesse, il n'y a ni crainte ni ignorance. Là où sont la patience et l'humilité, il n'y a ni colère ni trouble. Là où est la pauvreté avec la joie, il n'y a ni cupidité ni avarice. Là où sont la paix et la méditation, il n'y a ni inquiétude ni dissipation. Là où la crainte de Dieu garde l'entrée de la maison, l'ennemi ne peut trouver d'endroit pour s'introduire. Là où sont la miséricorde et le discernement, il n'y a ni superfluité ni endurcissement.


XXVIII. - QU'IL FAUT CACHER LE BIEN DE PEUR DE LE PERDRE

Bienheureux le serviteur qui amasse pour le ciel un trésor des biens que le Seigneur lui offre et qui ne cherche pas à les faire connaître aux hommes dans l'espoir d'une récompense, car le Très-Haut lui-même fera connaître ses oeuvres a qui il lui plaira. Bienheureux le serviteur qui garde dans son cœur les secrets du Seigneur.

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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 16:10
Saint-François consigne la Règle
A. Colantonio

Seconde Règle des frères mineurs (1223)

Cette règle est en fait la troisième règle écrite par Saint François. Le texte de la première règle (1210) ayant été perdu. C'est cette règle qui a été approuvée par Grégoire IX en 1223 et qui est en vigueur. Voici donc le texte de la règle de 1223, improprement nommée seconde règle.

 

I- AU NOM DU SEIGNEUR COMMENCE LA RÈGLE DE VIE DES FRÈRES MINEURS

La règle et la vie des frères Mineurs est la suivante: observer le saint Évangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en vivant dans l'obéissance, sans biens propres et en chasteté. Frère François promet obéissance et révérence au seigneur pape Honorius et à ses successeurs élus canoniquement et à l'Église romaine. Et que les autres frères soient tenus d'obéir à frère François et à ses successeurs.


II- DE CEUX QUI VEULENT EMBRASSER CETTE VIE ET COMMENT ILS DOIVENT ETRE REÇUS

S'il en est qui veulent embrasser cette vie et viennent à nos frères, que ceux-ci les envoient à leurs ministres provinciaux à qui seuls et non à d'autres soit accordé le pouvoir de recevoir des frères. Que les ministres de leur côté les examinent avec soin sur la foi catholique et les sacrements de l'Eglise. Et s'ils croient ces choses et veulent les professer fidèlement et les observer avec constance jusqu'à la mort, ou s'ils le sont et que leurs femmes soient déjà entrées dans un monastère, ou qu'après avoir fait elles-mêmes vœu de continence elles leur en aient accordé la permission avec l'autorisation de l'évêque diocésain, et sous la condition qu'elles ne soient pas d'âge à provoquer des soupçons, qu'ils leur disent la parole du saint Évangile, d'aller, de vendre tous leurs biens et de prendre soin d'en distribuer le prix aux pauvres.

Que s'ils ne peuvent le faire, la bonne volonté leur suffit. Et que les frères et leurs ministres se gardent d'avoir souci de leurs biens temporels, pour qu'ils en fassent librement ce que le Seigneur leur inspirera. Si cependant ils demandent conseil, que les ministres aient le droit de les envoyer à des hommes craignant Dieu dont les avis les aideront à distribuer leurs biens aux pauvres.

Qu'on leur accorde ensuite les vêtements du noviciat, c'est-à-dire deux tuniques sans capuce, le cordon, les braies et le capron jusqu'au cordon, à moins que parfois les mêmes ministres n'en décident autrement selon Dieu. L'année du noviciat passée, qu'ils soient reçus à l'obéissance, promettant d'observer toujours cette vie et cette règle. Et il ne leur sera en aucune façon permis de sortir de cet Ordre, suivant le décret du seigneur pape, car, selon le saint Évangile, quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas propre au royaume de Dieu. Et que ceux qui ont déjà promis obéissance, aient une tunique avec capuce, et, ceux qui le veulent, une autre sans capuce. Et que ceux qui y sont contraints par la nécessité puissent porter des chaussures. Et que tous les frères soient vêtus d'habits pauvres et puissent les rapiécer au moyen de sacs et d'autres morceaux avec la bénédiction de Dieu.

Mais je les invite et les exhorte à ne mépriser ni juger les hommes qu'ils voient, vêtus avec mollesse et portant des habits chatoyants, user d'aliments et de breuvages délicats: au contraire, que chacun se juge plutôt et se méprise soi-même.


III. - DE L'OFFICE DIVIN, DU JEUNE, ET COMMENT LES FRÈRES DOIVENT ALLER PAR LE MONDE

Que les frères récitent l'office suivant l'usage de la sainte Église romaine, excepté le psautier, c'est pourquoi ils pourront avoir des bréviaires. Que les frères lais disent vingt-quatre Pater noster pour matines; cinq pour laudes; pour prime tierce, sexte et none sept pour chacune de ces Heures douze pour vêpres; sept pour complies; et qu'ils prient pour les défunts.

Qu'ils jeûnent depuis la fête de la Toussaint jusqu'à la Nativité du Seigneur. Quant au saint carême qui commence à l'Épiphanie et dure quarante jours, et que le Seigneur consacra par son jeune très saint, que ceux qui l'observent volontairement soient bénis par le Seigneur et que ceux qui ne le veulent pas n'y soient pas astreints. Mais qu'ils jeûnent pendant l'autre carême jusqu'à la Résurrection du Seigneur. En d'autres temps, qu'ils ne soient pas tenus de jeûner, sauf le vendredi. Toutefois en cas de nécessité manifeste, que les frères ne soient pas tenus de jeûner.

Je donne ce conseil à mes frères, je les avertis et les exhorte dans le Seigneur Jésus-Christ: quand ils vont par le monde, qu'ils ne cherchent pas de querelles, qu'ils évitent les disputes de mots, qu'ils ne jugent pas les autres; mais qu'ils soient doux, pacifiques, modestes, humbles et pleins de mansuétude, qu'ils parlent à tous avec bienséance, comme il convient. Ils ne doivent point aller à cheval, à moins qu'ils n'y soient contraints par quelque nécessité manifeste ou par la maladie. En quelque maison qu'ils entrent, qu'ils disent d'abord: Paix à cette maison. Et selon le saint Évangile, qu'il leur soit permis de manger de tous les mets qu'on leur présentera.


IV. - QUE LES FRÈRES NE REÇOIVENT POINT D'ARGENT

Je défends rigoureusement à tous les frères de recevoir, en quelque manière que ce soit, des deniers ou de l'argent, soit par eux-mêmes, soit par personne interposée. Cependant pour ce qui concerne les besoins impérieux des malades et les vêtements des autres frères, que les ministres seulement et les custodes en prennent grand soin, à l'aide d'amis spirituels, suivant les lieux, les saisons et les régions froides, comme il leur paraîtra nécessaire; ceci toujours excepté, comme il a été dit, qu'ils ne reçoivent ni deniers ni argent.


V. - DE LA MANIÈRE DE TRAVAILLER

Que les frères à qui le Seigneur a donné la grâce de travailler, travaillent loyalement et pieusement de telle sorte que tout en chassant l'oisiveté, ennemie de l'âme, ils n'éteignent pas en eux l'esprit de sainte oraison et de dévotion, auquel doivent servir les autres choses temporelles. Comme salaire de leur travail qu'ils reçoivent pour eux et pour leurs frères les choses nécessaires au corps, les deniers et l'argent exceptés, et cela humblement comme il convient aux serviteurs de Dieu et aux disciples de la très sainte pauvreté.


VI. - QUE LES FRÈRES NE S'APPROPRIENT RIEN ; QU'IL LEUR FAUT DEMANDER L'AUMÔNE ; DES FRÈRES MALADES

Que les frères ne s'approprient rien, ni maison, ni lieu, ni quoi que ce soit. Et comme des pèlerins et des étrangers en ce monde, servant le Seigneur dans la pauvreté et l'humilité, qu'ils aillent avec confiance demander l'aumône; et il ne faut pas qu'ils en aient honte, car le Seigneur s'est fait pauvre pour nous en ce monde. C'est là qu'est la sublimité de la très haute pauvreté qui vous a institués, vous mes très chers frères, héritiers et rois du royaume des cieux, qui vous a rendus pauvres de biens, qui vous a élevés en vertus. Qu'elle soit votre partage, elle qui conduit à la terre des vivants. Étroitement unis à elle, mes frères bien-aimés, ne désirez jamais, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, avoir rien d'autre sous le ciel.

Et en quelque lieu que soient et que se rencontrent les frères, qu'ils se conduisent comme des serviteurs les uns envers les autres. Et qu'ils se fassent avec confiance connaître mutuellement leurs besoins, car si une mère nourrit et aime son fils selon la chair, avec combien plus d'affection chacun ne doit-il pas aimer et nourrir son frère selon l'esprit ? Et si l'un d'eux tombe malade, les autres doivent le servir comme ils voudraient être servis eux-mêmes.


VII. - DE LA PÉNITENCE A IMPOSER AUX FRÈRES QUI TOMBENT DANS LE PÉCHÉ

Si quelques frères, à l'instigation de l'ennemi, viennent à tomber dans ces péchés mortels, pour lesquels les frères auront établi qu'ils relèvent des seuls ministres provinciaux, que ces frères soient tenus de recourir à eux le plus rapidement possible, sans aucun retard. Que les ministres eux-mêmes, s'ils sont prêtres, leur infligent une pénitence, non sans miséricorde; s'ils ne sont pas prêtres, qu'ils la fassent infliger par d'autres prêtres de l'Ordre, comme il leur paraîtra plus profitable devant Dieu. Et ils doivent prendre garde de ne pas s'irriter et se troubler pour le péché d'aucun frère, car la colère et le trouble font obstacle à la charité chez soi-même et chez les autres.


VIII. - DE L'ÉLECTION DU MINISTRE GÉNÉRAL DE CETTE FRATERNITÉ ET DU CHAPITRE DE LA PENTECÔTE

Que tous les frères soient tenus d'avoir toujours un des frères de cet Ordre comme ministre général et serviteur de la fraternité et qu'ils soient strictement tenus de lui obéir. A sa mort, que l'élection de son successeur soit faite par les ministres provinciaux et les custodes, au chapitre de Pentecôte, auquel les ministres provinciaux soient toujours tenus de se réunir, en quelque lieu que le ministre général l'ait fixé, et cela une fois tous les trois ans ou dans un délai plus grand ou plus court, selon qu'il aura été statué par ce même ministre. Et si à quelque époque il apparaissait à l'universalité des ministres provinciaux et des custodes que ce ministre n'est pas apte à servir et à être utile à la communauté des frères, que les frères à qui appartienne l'élection soient tenus, au nom du Seigneur, de s'en élire un autre pour custode. Après le chapitre de la Pentecôte, que les ministres et les custodes puissent, s'ils le veulent et s'il leur paraît opportun, convoquer chacun dans sa custodie, une fois et la même année, ses frères en chapitre.


IX - DES PRÉDICATEURS

Que les frères ne prêchent point dans l'évêché d'aucun évêque qui le leur aura défendu. Et que nul parmi les frères ne s'arroge jamais de prêcher au peuple, s'il n'a été examiné et approuvé par le ministre général de cette fraternité et là n'en a reçu l'office de la prédication. J'avertis aussi et je conjure les mêmes frères que, dans leur prédication, leurs discours soient éprouvés et purs, propres à l'utilité et à l'édification du peuple, lui parlant en termes brefs des vertus et des vices, du châtiment et de la gloire, car le Seigneur a sur la terre abrégé sa parole.


X. - DE L'ADMONITION ET DE LA CORRECTION DES FRÈRES

Que les frères qui sont ministre et serviteurs des autres frères, visitent et avertissent leurs frères et qu'ils les corrigent avec humilité et charité, sans leur rien commander qui soit contraire au salut de leur âme et à notre Règle. Mais que les frères qui sont sujets se souviennent qu'ils renoncé pour l'amour de Dieu à leur volonté propre.

Aussi je leur ordonne rigoureusement d'obéir à leurs ministres en toutes choses qu'ils ont promis au Seigneur d'observer et qui ne sont pas contraires au salut de leur âme et à notre Règle. Et en quelque lieu qu'il y ait des frères qui sachent et reconnaissent qu'ils ne peuvent observer la Règle dans tout son esprit, qu'ils aient le devoir et la possibilité de recourir à leurs ministres. Et que les ministres les reçoivent avec charité et bienveillance, et qu'ils leur témoignent de tant de familiarité, que les frères puissent leur parler et agir avec eux comme des maîtres avec leurs serviteurs; car il doit en être ainsi que les ministres soient les serviteurs de tous les frères.

J'avertis encore et je conjure les frères dans le Seigneur Jésus-Christ qu'ils se gardent de toute superbe, vaine gloire, envie avarice, de tous les soucis et inquiétudes de ce monde de la médisance et des murmures. Et que ceux qui ignorent les lettres ne se soucient pas de les apprendre, mais qu'ils considèrent qu'ils doivent désirer par-dessus tout posséder l'esprit du Seigneur et sa sainte opération, le prier toujours d'un cœur pur, avoir l'humilité, la patience dans la persécution et dans la maladie, et aimer ceux qui nous persécutent, nous reprennent et nous blâment, car, dit le Seigneur : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent et vous calomnient. Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice parce que le royaume des cieux leur appartient. Et celui qui persévérera jusqu'à la fin, sera sauvé. »

 

XI. - QUE LES FRÈRES N'ENTRENT PAS DANS LES MONASTÈRES DE RELIGIEUSES

Je défends rigoureusement à tous mes frères d'avoir des familiarités ou des conversations suspectes avec les femmes, et d'entrer dans les monastères de religieuses, exception faite pour ceux à qui une permission spéciale a été accordée par le Siège apostolique. Et qu'ils ne deviennent compères ni d'hommes ni de femmes, de peur qu'à cette occasion le scandale ne s'élève parmi les frères ou à leur sujet.


XII. - DE CEUX QUI VONT CHEZ LES SARRASINS ET AUTRES INFIDÈLES

Que tous ceux des frères qui, par inspiration divine, voudront aller chez les Sarrasins et autres infidèles, en demandent la permission à leurs ministres provinciaux. Mais que les ministres n'accordent cette permission qu'à ceux dont ils voient qu'ils sont aptes à y être envoyés. En outre, j'ordonne aux ministres, au nom de l'obéissance, de demander au seigneur pape un des cardinaux de la sainte Église romaine pour gouverneur, protecteur et correcteur de cette fraternité, afin que toujours soumis et prosternés aux pieds de cette même sainte Eglise, fermes dans la foi catholique, nous observions la pauvreté, l'humilité et le saint Évangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ce que nous avons fermement promis.

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