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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 18:20
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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 16:52

 

Saint-Claude

607-699







Poème-Prière à Saint-Claude de Besançon


Ô Bon Saint-Claude, toi qui es né en terre de Franche-Comté,

sanctifie, par tes prières, tout l’Est de la France ;

toi qui as si tôt été saisi par l’amour de Dieu,

supplie le Seigneur d’irradier nos enfants ;

toi qui, dès ta jeunesse, as fait preuve d’une grande piété,

permets-nous de grandir dans la ferveur chrétienne ;

toi qui fus un grand ascète, consentant à de nombreux sacrifices,

aide-nous à faire pénitence pour le Nom du Seigneur ;

toi qui faisais des sermons enflammés du feu de l’Esprit Saint

et qui avais un grand zèle pour les âmes,

inonde-nous de ta force de conviction pour édifier

et convertir humblement nos frères ;

toi qui as enduré des torrents de calomnies et de persécutions,

prie pour nous donner l’esprit de patience,

en offrant toutes nos misères au Seigneur ;

toi qui étais moine, homme d’oraison et de spiritualité,

fais-nous la grâce de nous adonner généreusement à la prière ;

toi qui étais avide d’écouter la Parole de Dieu

et qui assistais à tous les offices divins,

encourage-nous à fréquenter avec joie, humilité

et contrition les Saints Sacrements ;

fidèle ami de Saint-Donat, dans l’obéissance à la Règle Bénédictine,

toujours entouré de pieux amis,

donne-nous l’esprit de discipline et de tempérance,

en éloignant de nous les personnes qui nous nuisent ;

Ô Père spirituel, qui fuyais les honneurs et recherchais la vie intérieure,

fais-nous chérir les Biens Célestes et fuir les vanités de ce monde ;

Ô Saint-Claude, avec simplicité et générosité,

tu venais en aide aux nécessiteux,

aussi donne-nous ton trésor d’abnégation et de Charité ;

toi qui fus trouvé incorrompu après ton trépas,

donne-nous tes vertus héroïques et ta soif de sainteté ;

Ô grand Saint Thaumaturge, qui fis tant de miracles,

intercède au plus haut des Cieux et obtiens-nous une pluie de grâces.

Seigneur, par Ton Saint Serviteur Claude, daigne nous accorder,

nous T’en prions, la faveur que nous Te demandons :

(exprimez votre demande).

Par le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Toi,

dans l’Unité du Saint-Esprit, maintenant et

pour les siècles des siècles. Amen.




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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 10:03



Litanies de Notre-Dame des Affligés


Notre-Dame des Affligés, jetez les yeux sur nous et ayez pitié de nous.

Notre-Dame des Affligés, Consolatrice des âmes souffrantes et des cœurs désolés, secourez-nous.

Notre-Dame des Affligés, mère de Dieu, épouse de Saint-Joseph, écoutez-nous.

Sainte-Marie, santé des pauvres malades, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

Ô Vierge Immaculée, Reine de la Miséricorde, priez pour nous.

Reine des Anges, secours des chrétiens, priez pour nous.

Mère de la Divine Grâce, priez pour nous.

Vierge Immaculée, mère et protectrice des jeunes personnes, priez pour nous.

Bienheureuse Marie, modèle parfait de la jeune fille et de la femme chrétienne, priez pour nous.

Mère des veuves et des orphelins, priez pour nous.

Dame des docteurs, priez pour nous.

Officieuse Avocate des pécheurs, priez pour nous.

Asile de Miséricorde, priez pour nous.

Souveraine Lumière du monde, priez pour nous.

Refuge des pécheurs, priez pour nous.

Chapelle de la consolation, priez pour nous.

Temple de notre joie, priez pour nous.

Secours des abandonnés, priez pour nous.

Appui des faibles, priez pour nous.

Espoir des malheureux, priez pour nous.

Source de Consolation pour les affligés, priez pour nous.

Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous.

Mère des Bénédictions Célestes, priez pour nous.

Vierge protectrice des familles, priez pour nous.

Mère en qui nous mettons toutes nos espérances, priez pour nous.

Vierge couronnée de fleurs, priez pour nous.

Sainte Notre-Dame des Affligés revêtue d’un manteau de Gloire, priez pour nous.

Mère de la confidence et des désespérés, priez pour nous.

La plus aimée et la plus chérie de notre cœur, priez pour nous.

Santé des infirmes, priez pour nous.

Protectrice des voyageurs en péril, priez pour nous.

Reine des Anges et des Apôtres, priez pour nous.

Mère des Confesseurs, priez pour nous.

Force des Martyrs, priez pour nous.

Délivrance des captifs et soulagement des bannis, priez pour nous.

Temple Sacré de la Miséricorde, priez pour nous.

Étoile des mères, priez pour nous.

Mère des tristes exilés, priez pour nous.

Assistance des vieillards dans leurs infirmités, assistez-nous, Ô Marie.

Pauvres pêcheurs que nous sommes, recevez-nous, Ô Marie.

Dans nos douleurs, soulagez-nous, Ô Marie.

Dans nos angoisses et nos tribulations, soutenez-nous, Ô Marie.

Quand la souffrance et les peines feront couler nos larmes à Vos pieds, consolez-nous, Ô Marie.

Dans nos découragements, affermissez-nous, Ô Marie.

Dans nos affaires et nos entreprises, aidez-nous, Ô Marie.

Afin que nous n’oubliions pas de venir fréquemment nous agenouiller au pied de Votre autel, aidez-nous, Ô Marie.

Ô Marie, tendez Votre main secourable aux fidèles qui gémissent dans les tourments, délivrez-les, Ô Marie.

Afin que nous n’oubliions pas le souvenir de notre première Communion et les promesses que nous y avons faites, assistez-nous, Ô Marie.

Vous qui consolez les infirmes, rendez la vue aux aveugles, les mouvements aux paralytiques, Vous qui êtes la guérison des malades, le miracle des affligés, l'Espérance des cœurs désespérés, exaucez-nous, Ô Marie.

Notre-Dame des Affligés, Pardonnatrice des pécheurs, pardonnez-nous.

Notre-Dame des Affligés, Mère de Jésus, ayez pitié de nous.

Notre-Dame des Affligés, Vierge Miraculeuse, protégez-nous.


 

 

 

 

 

 

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 11:01

Sanctuaire Notre-Dame de la Roudoule

Puget-Théniers (Alpes-Maritimes)

Route de Puget-Rostang

Paroisse Notre-Dame du Var

 

 



Prière à Notre-Dame de la Roudoule


« Marie

 

Bonjour « Marie », « Notre-Dame du Var » ;

de là-haut, nous suivons souvent Ton regard,

car toutes ces montagnes et ses fidèles habitants

sont toujours près de Toi, pour Te prier souvent.

 

Bonjour « Marie », « Notre-Dame de la Roudoule »,

Toi qui nous vois passer au-dessous sur la route,

Tu protèges tes amis venant de la vallée

qui montent retrouver leurs villages perchés.

 

Bonjour « Marie », « Notre-Dame de la Paix » ;

Tu es venue T’installer sur ce simple rocher,

car au lendemain d’une terrible tragédie*,

les gens d’en bas ont voulu Te dire Merci.

 

Bonjour « Marie », « Notre-Dame de la Bonté » ;

s’arrêter devant Toi pour souvent T’écouter,

Te raconter nos peines, dans ce simple décor,

et repartir soulagés, souvent sur notre sort.

 

Bonjour « Marie », « Notre-Dame de la Joie » ;

chaque année au festin, au village de La Croix,

Saint-Arnoux T’accompagne jusqu’au bout du chemin ;

quel honneur d’être ensemble, main dans la main.

 

Bonjour « Marie », « Reine de l’Éternité »,

Tu es arrivée une nuit avec Ton Nouveau-Né,

accompagnée de Joseph, Ton fidèle époux ;

quelle joie à nous tous de T’avoir parmi nous.


À La Croix-sur-Roudoule, le 5 janvier 2005, en souvenir du Père Édouard Verhagen (26 juillet 1923 – 4 janvier 1999). Lucien Glanis, un fidèle paroissien. »


Salutations fraternelles au Père Denys Bellut, ancien curé de la paroisse.


* Ex-voto aux pieds de la statue de la Sainte-Vierge : "Merci à N.D de la Roudoule pour sa maternelle protection durant l'occupation, surtout le 3 mai et 16 août 1944. La population reconnaissante. CHne J. Geay C.D."


 

 

 

 

Sainte-Vierge et anges, église de Puget-Théniers


Saint-Nicolas de Tolentino

 

 

 

 

Notre-Dame de la Roudoule, Puget-Théniers (2), 11 janvier 

 

Sainte-Bernadette a été repeinte, Dieu merci ! 

 

 

Notre-Dame de la Roudoule, Puget-Théniers (3), 11 janvier

 

 

Notre-Dame-de-la-Roudoule--Puget-Theniers--06---11-janvier.JPG

 

 

Notre-Dame-de-la-Roudoule--Puget-Theniers--24---11-janvier.JPG

 

 

J'aime à invoquer Notre-Dame de la Roudoule sous le vocable de Notre-Dame miraculeuse de la Roudoule.

Patrick

 

 

Puget-Theniers--arriere-de-l-eglise-de-jour--11-decembr.JPG

 

 

Statistique-des-Alpes-Maritimes--Pr-Joseph-Roux--1862---par.png

 

 

 

Puget-Theniers--arriere-de-l-eglise-de-nuit--11-decembr.JPG


 


Vieux Cantiques et poème à Notre-Dame de la Roudoule

 

 

 

 

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 10:04

Odile ("Fille de Lumière")


ou Odilia, Odilie, Ottilie, Ottilia, Otylia

~ 660 - ~ 720




 

 

Prière de Sainte-Odile


Seigneur, ayez pitié de la langue de terre entre les eaux du Rhin et les rochers des Vosges ;

Ayez pitié des beaux champs de froment, de seigle et de houblon ;

Ayez pitié des longues routes blanches, bordées de peupliers et qui se croisent parmi les vignes ;

Ayez pitié des grandes sapinières, sur les pentes des montagnes, où les bûcherons travaillent nuit et jour ;

Ayez pitié des villages d’où surgissent de minces clochers, parmi les maisons à grands toits rouges ;

Ayez pitié de la fidèle race, des jeunes gens à forte encolure, des jeunes filles au regard clair et des vieillards tout chargés de souvenirs...

Ayez pitié des plaines à perte de vue, où tant d’hommes en foules dormiront sous les moissons.

Laboureur, combien de fois chez nous, en creusant ton sillon et en piquant tes bœufs, contourneras-tu, à l’aller comme au retour, des tertres anonymes, des croix sans inscriptions, disloquées par tous les vents ?

Notre terre boira le sang versé, comme elle boit l’eau des pluies. Le voyageur, au détour d’un sentier, admirera la majesté de la nature et, sous la lumière de nos ciels nuageux, évoquera cette grande étreinte des peuples luttant pour la conquête du beau pays.

Seigneur, ayez pitié du terrain des batailles. J’entends les rumeurs et le tonnerre des armées. Je vois, qui dévalent de l’Occident, des cavaliers qui s’arrêtent et font boire leurs chevaux dans l’eau du Rhin. Je vois les masses de l’Europe du Centre qui reculent la sous la poussée des hommes de l’Ouest ; mais comme les marées qui gagnent et descendent, toujours battant les plages, le flot remonte à l’assaut. Il nous submerge. Il nous écrase. Seigneur, ayez pitié de la langue de terre entre les eaux du fleuve et les rochers des Vosges.

Dieu des armées, qui dispensez la gloire, vous n’abandonnerez pas vos bons serviteurs. Je vois une rivière, brillante comme un miroir au soleil de septembre. Et, vers ses bords, la ruée déferlant à nouveau vient se briser pour y mourir. Et nous qui serons les vieux aïeux dans ces temps futurs, nos poussières se rassemblant, nos corps se reformant, nous saurons bien soulever nos têtes pour écouter le grand retour de la délivrance. Père, dormez en paix. Si j’ai pleuré pour vous, si j’ai prié pour vous, que ne dois-je encore et pleurer et prier, en songeant à tous ceux-là qui combattront pour nos terres.

Sauveur, sur la croix, qui nous regardez en grande pitié, vous qui avez souffert plus que tous les hommes ont souffert, dites une parole pour ceux qui n’auront pas un regard en arrière, pas une hésitation, et qui marcheront droit en avant pour la reprise du vieux sol.


Source : Jean Variot, "Le Mystère de Sainte-Odile", paru dans "Le Correspondant" et repris dans "Le Noël" en 1916.





Prière à Sainte-Odile


Sainte-Odile, dans notre nuit, aidez-moi et priez pour moi,

éveillez en moi la lumière, celle des yeux, celle du coeur.

Princesse de notre terre, vous que le baptême a guérie,

Sainte devant le Seigneur, présentez-lui notre prière,

ouvrez notre regard sur la vie, nous qui vivons dans les ténèbres,

vous que le Christ a relevée, pour nous mener vers Sa Lumière.

Sainte-Odile, ouvrez nos yeux aujourd'hui sur notre terre,

venez aider autour de moi ceux qui cherchent la lumière.

Princesse des malvoyants, aidez-moi et priez avec moi.

Amen.

 



Prières en dialecte alsacien

 

 


Prière à Sainte-Odile 2


Ô Dieu, la vraie Lumière qui, par un miracle de Votre Toute-Puissance, avez rendu la vue à la Bienheureuse vierge Odile qui était née aveugle, faites, nous Vous en supplions, que d'après son exemple et par son intercession, détournant nos yeux de la vanité du monde, nous méritions de Vous contempler face à face dans la gloire céleste pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Imprimatur - Argentinae die XVII, juillet 1899, S. Hilsz, vicaire général, pèlerinage du Mont Sainte-Odile (Bas-Rhin).



Prière à Sainte-Odile 3


Ô Seigneur, qui avez guéri autrefois la petite Odile,

faites maintenant qu'avec son secours,

notre esprit demeure ouvert à Vos desseins,

et que notre âme reste toujours claire et limpide

comme une source.

Ainsi soit-il.

 

 


Tombeau de Sainte-Odile

 

 

 

 

Apparitions de la Sainte-Vierge à Kruth (Neubois), Alsace, par un Alsacien

 

 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 09:37

Jean-Théophane Vénard

né à Saint-Loup-sur-Thouet le 21 novembre 1829

décapité à Hanoï le 2 février 1861


 

 

 

 

Hymne à Saint Jean-Théophane Vénard


"Tous les élus célèbrent tes louanges,

O Théophane, angélique martyr !

Et je le sais, dans les saintes phalanges,

Le Séraphin aspire à te servir.

Ne pouvant pas, sur la rive étrangère,

Mêler ma voix à celle des élus,

Je veux du moins, sur cette pauvre terre,

Prendre ma lyre et chanter tes vertus.


Ton court exil fut comme un doux cantique

Dont les accents savaient toucher les coeurs,

Et, pour Jésus, ton âme poétique,

  À chaque instant, faisait naître des fleurs...

En t'élevant vers la céleste sphère,

Ton chant d'adieu fut encore printanier ;

Tu murmurais : « Moi, petit éphémère,

Dans le beau ciel, je m'en vais le premier ! »


Heureux martyr, à l'heure du supplice,

Tu savourais le bonheur de souffrir !

Souffrir pour Dieu te semblait un délice ;

En souriant, tu sus vivre et mourir.

  À ton bourreau tu t'empressas de dire,

Lorsqu'il t'offrit d'abréger ton tourment

« Plus durera mon douloureux martyre,

Mieux ça vaudra, plus je serai content ! »


Lis virginal, au printemps de ta vie,

Le Roi du ciel entendit ton désir ;

Je vois en toi « la fleur épanouie

Que le Seigneur cueillit pour son plaisir ».

Et maintenant tu n'es plus exilée,

Les bienheureux admirent ta splendeur ;

Rose d'amour, la Vierge immaculée

De ton parfum respire la fraîcheur...


Soldat du Christ, ah ! prête-moi tes armes ;

Pour les pécheurs, je voudrais ici-bas

Lutter, souffrir, donner mon sang, mes larmes ;

Protège-moi, viens soutenir mon bras.

Je veux pour eux, ne cessant pas la guerre,

Prendre d'assaut le royaume de Dieu ;

Car le Seigneur apporta sur la terre,

Non pas la paix, mais le glaive et le feu.


Je la chéris cette plage infidèle

Qui lut l'objet de ton ardent amour ;

Avec bonheur je volerais vers elle,

Si mon Jésus le demandait un jour...

Mais devant lui s'effacent les distances ;

Il n'est qu'un point tout ce vaste univers !

Mes actions, mes petites souffrances

Font aimer Dieu jusqu'au-delà des mers.


Ah ! si j'étais une fleur printanière

Que le Seigneur voulût bientôt cueillir !

Descends du ciel à mon heure dernière,

Je t'en conjure, ô bienheureux Martyr !

De ton amour aux virginales flammes,

Viens m'embraser en ce séjour mortel,

Et je pourrai voler avec les âmes

Qui formeront ton cortège éternel."

 

Composition de Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, le 2 février 1897.


Sainte-Thérèse de Lisieux aimait beaucoup ce jeune Saint Martyr dont elle reçut une image et une relique peu de temps avant sa mort.

Il avait consacré son sacerdoce et sa mission à la Vierge Missionnaire, celle dont la puissance convertit les pécheurs : « Notre-Dame des Victoires ».

 

Martyrs chrétiens

 

Martyrs chrétiens 2



Liste des 117 Martyrs du Viêtnam

(Nom, Qualification et date du martyre)


1 Agnès LE THI THANH (DE), Laïque (12-07-1841).

2 Jean-Téophane VENARD, Prêtre M.E.P. (02-02-1861).

3 Clemente Ignazio DELGADO CEBRIAN, Evêque O.P. (12-07-1838).

4 Pierre Rose Ursule DUMOULIN-BORIE, Evêque M.E.P. (24-11-1838).

5 Joseph Maria DIAZ SANJURJO, Evêque O.P. (20-07-1857).

6 Melchior GARCIA SAMPEDRO SUAREZ, Evêque O.P. (28-07-1858).

7 Jérôme HERMOSILLA, Evêque O.P. (O1-11-1861).

8 Valentin BERRIO OCHOA, Evêque O.P. (01-11-1861).

9 Étienne Théodore CUENOT, Evêque M.E.P. (14-11-1861).

10 François GIL DE FEDERICH, Prêtre O.P. (22-O1-1745).

11 Mathieu ALONSO LECINIANA, Prêtre O.P. (22-O1-1745).

12 Jacinto CASTANEDA, Prêtre O.P. (07-11-1773).

13 Vincent LE OUANG LIEM, Prêtre O.P. (07-11-1773).

14 Emanuele NGUYEN VAN TRIEU, Prêtre (17-09-1798).

15 Jean DAT, Prêtre (28-10-1798).

16 Pierre LE TUY, Prêtre (11-10-1833).

17 François Isidore GAGELIN, Prêtre M.E.P. (17-10-1833).

18 Joseph MARCHAND, Prêtre M.E.P. (30-11-1835).

19 Jean-Charles CORNAY, Prêtre M.E.P. (20-09-1837).

20 Vincent DO YEN, Prêtre O.P. (30-06-1838).

21 Pierre NGUYEN BA TUAN, Prêtre (15-07-1838).

22 José FERNANDEZ, Prêtre O.P. (24-07-1838).

23 Bernard VU VAN DUE, Prêtre (01-08-1838).

24 Dominique NGUYEN VAN HANH (DIEU), Prêtre O.P. (01-08-1838).

25 Jacques DO MAI NAM, Prêtre (12-08-1838).

26 Joseph DANG DINH (NIEN) VIEN, Prêtre (21-08-1838).

27 Pierre NGUYEN VAN TU, Prêtre O.P. (05-09-1838).

28 François JACCARD, Prêtre M.E.P. (21-09-1838).

29 Vincent NGUYEN THE DIEM, Prêtre (24-11-1838).

30 Pierre VO BANG KHOA, Prêtre (24-11-1838).

31 Dominique TUOC, Prêtre O.P. (02-04-1839).

32 Thomas DINH VIET DU, Prêtre O.P. (26-11-1839).

33 Dominique NGUYEN VAN (DOAN) XUYEN, Prêtre O.P. (26-11-1839).

34 Pierre PHAM VAN TIZI, Prêtre (21-12-1839).

35 Paul PHAN KHAC KHOAN, Prêtre (28-04-1840).

36 Joseph DO QUANG HIEN, Prêtre O.P. (09-05-1840).

37 Luc VU BA LOAN, Prêtre (05-06-1840).

38 Dominique TRACH (DOAI), Prêtre O.P. (18-09-1840).

39 Paul NGUYEN NGAN, Prêtre (08-11-1840).

40 Joseph NGUYEN DINH NGHI, Prêtre (08-11-1840).

41 Martin TA DUC THINH, Prêtre (08-11-1840).

42 Pierre KHANH, Prêtre (12-07-1842).

43 Augustin SCHOEFFLER, Prêtre M.E.P. (01-05-1851).

44 Jean-Louis BONNARD, Prêtre M.E.P. (01-05-1852).

45 Filippo PHAN VAN MINH, Prêtre (03-07-1853).

46 Laurent NGUYEN VAN HUONG, Prêtre (27-04-1856).

47 Paul LE BAO TINH, Prêtre (06-04-1857).

48 Dominique MAU, Prêtre O.P. (05-11-1858).

49 Paul LE VAN LOC, Prêtre (13-02-1859).

50 Dominique CAM, Prêtre T.O.P. (11-03-1859).

51 Pierre DOAN LONG QUY, Prêtre (31-07-1859).

52 Pierre François NERON, Prêtre M.E.P. (03-11-1860).

53 Thomas KHUONG, Prêtre T.O.P. (30-01-1861).

54 Dominigos HENARES, Evêque O.P. (25-06-1838).

55 Pierre NGUYEN VAN LUU, Prêtre (07-04-1861).

56 Joseph TUAN, Prêtre O.P. (30-04-1861).

57 Jean DOAN TRINH HOAN, Prêtre (26-05-1861).

58 Pedro ALMATO RIBERA, Prêtre O.P. (01-11-1861).

59 Paul TONG VIET BUONG, Laïc (23-10-1833).

60 André TRAN VAN THONG, Laïc (28-11-1835).

61 François-Xavier CAN, Catéchiste (20-11-1837).

62 François DO VAN (HIEN) CHIEU, Catéchiste (25-06-1838).

63 Joseph NGUYEN DINH UPEN, Catéchiste T.O.P. (03-07-1838).

64 Pierre NGUYEN DICH, Laïc (12-08-1838).

65 Michel NGUYEN HUY MY, Laïc (12-08-1838).

66 Joseph HOANG LUONG CANH, Laïc T.O.P. (05-09-1838).

67 Thomas TRAN VAN THIEN, Séminariste (21-09-1838).

68 Pierre TRUONG VAN DUONG, Catéchiste (18-12-1838).

69 Paul NGUYEN VAN MY, Catéchiste (18-12-1838).

70 Pierre VU VAN TRUAT, Catéchiste (18-12-1838).

71 Augustin PHAN VIET HUY, Laïc (13-06-1839).

72 Nicolas BUI DUC THE, Laïc (13-06-1839).

73 Dominique (Nicolas) DINH DAT, Laïc (18-07-1839).

74 Thomas NGUYEN VAN DE, Laïc T.O.P. (19-12-1839).

75 François-Xavier HA THONG MAU, Catéchiste T.O.P. (19-12-1839).

76 Augustin NGUYEN VAN MOI, Laïc T.O.P. (19-12-1839).

77 Dominique BUI VAN UY, Catéchiste T.O.P. (19-12-1839).

78 Étienne NGUYEN VAN VINTI, Laïc T.O.P. (19-12-1839).

79 Pierre NGUYEN VAN HIEU, Catéchiste (28-04-1840).

80 Jean-Baptiste DINH VAN THANH, Catéchiste (28-04-1840).

81 Antoine NGUYEN HUU (NAM) QUYNH, Laïc (10-07-1840).

82 Pierre NGUYEN KHAC TU, Catéchiste (10-07-1840).

83 Thomas TOAN, Catéchiste T.O.P. (21-07-1840).

84 Jean-Baptiste CON, Laïc (08-11-1840).

85 Martin THO, Laïc (08-11-1840).

86 Simone PHAN DAC HOA, Laïc (12-12-1840).

87 André DUNG-LAC, Prêtre (21-12-1839).

88 Mathieu LE VAN GAM, Laïc (11-05-1847).

89 Joseph NGUYEN VAN LUU, Catéchiste (02-05-1854).

90 André NGUYEN KIM THONG (NAM THUONG), Catéchiste (15-07-1855).

91 Michel HO DINH HY, Laïc (22-05-1857).

92 Pierre DOAN VAN VAN, Catéchiste (25-05-1857).

93 François PHAN VAN TRUNG, Laïc (06-10-1858).

94 Dominique PHAM THONG (AN) KHAM, Laïc T.O.P. (13-01-1859).

95 Luc PHAM THONG (CAI) THIN, Laïc (13-01-1859).

96 Joseph PHAM THONG (CAI) TA, Laïc (13-01-1859).

97 Paul HANH, Laïc (28-05-1859).

98 Emmanuel LE VAN PHUNG, Laïc (31-07-1859).

99 Joseph LE DANG THI, Laïc (24-10-1860).

100 Mathieu NGUYEN VAN (NGUYEN) PHUONG, Laïc (26-05-1861).

101 Joseph NGUYEN DUY KHANG, Catéchiste T.O.P. (06-11-1861).

102 Joseph TUAN, Laïc (07-01-1862).

103 Joseph TUC, Laïc (01-06-1862).

104 Dominique NINH, Laïc (02-06-1862).

105 Dominique TORI, Laïc (05-06-1862).

106 Laurent NGON, Laïc (22-05-1862).

107 Paul (DONG) DUONG, Laïc (03-06-1862).

108 Dominique HUYEN, Laïc (05-06-1862).

109 Pierre DUNG, Laïc (06-06-1862).

110 Vincent DUONG, Laïc (06-06-1862).

111 Pierre THUAN, Laïc (06-06-1862).

112 Dominique MAO, Laïc (16-06-1862).

113 Dominique NGUYEN, Laïc (16-06-1862).

114 Dominique NHI, Laïc (16-06-1862).

115 André TUONG, Laïc (16-06-1862).

116 Vincent TUONG, Laïc (16-06-1862).

117 Pierre DA, Laïc (17-06-1862).


O. P. : Ordre des Frères Prêcheurs (Dominicains).

T. O. P. : Tertiaire de l'Ordre des Prédicateurs (Tiers-Ordre Dominicain).

M. E. P. : Société des Missions Étrangères de Paris.


 

ANÊ LÊ THỊ THÀNH (BÀ ÐÊ)






Danh sách Thánh Công giáo Việt Nam



ANRÊ TRẦN AN DŨNG (LẠC)






117 Vietnamese Martyrs



PHÊRÔ NGUYỄN VĂN TỰ



Martyre de Saint-Pierre Borie



TÔMA TRẦN VĂN THIỆN



Martyre de Saint-Augustin Schoeffler



VINH-SƠN LÊ QUANG LIÊM

 


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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 11:50

FRANSĪS, ‘ABD AL-MU‛TĪ et RŪFAYĪL MASĀBKĪ

الإخوة الشهداء الطوباويّون فرنسيس وعبد المعطي ورفائيل مسابكي

Martyrs en 1860 à Damas (Syrie)



 

 

 


Prière aux Bienheureux

frères Martyrs Massabki


Ô Bienheureux Martyrs Massabki,

saints frères de Dieu et frères de sang

 de la sainte terre maronite,

qui a ensemencé tant de sainteté,

vous qui avez mis la paix entre l’Orient et l’Occident,

donnez-nous un regard aimant

sur notre prochain, même différent.

Vous qui avez enrichi le cœur des pauvres

en partageant vos richesses spirituelles et temporelles,

donnez-nous un esprit de Charité fraternelle.

Vous qui vous êtes abaissés pour mieux vous élever,

donnez-nous la grâce de la sainte humilité.

Vous qui vénériez Jésus dans la Sainte Eucharistie,

faites-nous aimer avec dignité les Saints Sacrements.

Vous qui passiez de longues heures en oraisons et en louanges,

donnez-nous votre piété et votre ferveur.

Vous qui étiez des modèles de vie chrétienne,

encouragez-nous dans l’abstinence,

dans le rejet de la concupiscence et des plaisirs du monde.

Vous qui avez dit à vos bourreaux :

« Vous pouvez détruire nos vies mais vous ne pouvez

détruire notre Foi dans le Christ ni nos âmes,

nous sommes Chrétiens. Dans la Foi du Christ nous vivons

et dans la Foi du Christ nous mourrons ! »,

donnez-nous une Foi ferme et indéfectible,

sans murmures ni réticences,

une Espérance pleine d’amour pour le Royaume des Cieux

et un total abandon à la Volonté Divine, en attendant le jour béni

de notre entrée dans la Vie éternelle.

Aidez-nous à prier pour nos ennemis et, par votre intercession

et celle de vos frères martyrs franciscains,

couronnez nos espoirs, exaucez les prières que

nous vous adressons (exprimez votre requête),

par la très Sainte Trinité, au Nom de Jésus-Christ,

notre Seigneur Bien-Aimé, et par les mains pleines de Grâces

et le Cœur Immaculé de Marie,

Fontaine des Miséricordes de Dieu.

Amen.

 



Martyrs de Damas

Martyrisés les 9 et 10 juillet 1860 à Damas :


MANUEL RUIZ LÓPEZ

Prêtre Franciscain des Frères Mineurs,

né le 5 mai 1804 à San Martín de Ollas, Burgos (Espagne)

CARMELO BOLTA BAÑULS

Prêtre Franciscain des Frères Mineurs,

né le 29 mars 1803 à Borjas, Gandía, Valencia (Espagne)

ENGELBERT KOLLAND

Prêtre Franciscain des Frères Mineurs,

né le 21 septembre 1827 à Ramsau, Zell am See, Salzburg (Autriche)

NICANOR ASCANIO DE SORIA

Prêtre Franciscain des Frères Mineurs,

né le 10 janvier 1814 à Villarejo de Salvanés, Madrid (Espagne)

PEDRO SOLER MÉNDEZ

Prêtre Franciscain des Frères Mineurs,

né le 28 avril 1827 à Lorca, Murcia (Espagne)

NICOLÁS MARÍA ALBERCA TORRES

Prêtre Franciscain des Frères Mineurs,

né le 10 septembre 1830 à Aguilar de la Frontera, Córdoba (Espagne)

FRANCISCO PINAZO PEÑALVER

Religieux chez les Frères Mineurs Franciscains,

né le 26 août 1802 à Chopo, Alpuente, Valencia (Espagne)

JUAN JACOBO FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ

Religieux chez les Frères Mineurs Franciscains,

né le 28 juillet 1808 à Moire, Carballeda, Orense (Espagne)

FRANSĪS MASĀBKĪ

laïc de l'Archidiocèse Maronite de Damas,

marié, né à Damas (Syrie)

‘ABD AL-MU‛TĪ MASĀBKĪ

laïc de l'Archidiocèse Maronite de Damas,

marié, né à Damas (Syrie)

RŪFAYĪL MASĀBKĪ

laïc de l'Archidiocèse Maronite de Damas,

né à Damas (Syrie)

Dossier n° 1740

Franciscains Vénérables : 2 mai 1926

Bienheureux : 10 octobre 1926

Frères Masābkī Vénérables : 7 octobre 1926

Bienheureux : 10 octobre 1926

ST. SAVIOUR’S MONASTERY

St. Francis St., 1, P.O. Box 186

91001 Jérusalem, ISRAEL


Expédition française en Syrie en 1860-1861

 

 


صلاة لطلب شفاعة الإخوة الشهداء الطوباويين

فرنسيس وعبد المعطي ورفائيل مسابكي

ولطلب تثبيت قداستهم


أيُّها الرب يسوع، إبن الله الحيّ، أنت الذي وعدت بتمجيد الذين يُمجدونك، وبالإعتراف بمن يعترف بك، أنظر إلينا بعين رأفتك، واستجب صلاتنا هذه التي نرفعها إليك، بواسطة شهدائك ومختاريك الطوباويين الثلاثة، فرنسيس وعبد المعطي ورفائيل، الذين اعترفوا بك أمام النّاس، ومجّدوك في الأمم، وضحوا بكل شيء حتى بحياتهم لأجلك، واقتبلوا الموت بكلِّ شجاعة حبّاً لك.

 

اقتبل دُعاءنا هذا الذي نرفعه إلى عظمتك، لأجل تثبيت قداستهم عاجلاً إذا شاءت رحمتك الواسعة، وامنحنا النعم اللاّزمة بشفاعتهم، وخاصة (نذكر النعمة المطلوبة...) فيتمجّد بذلك اسمك القدوس. آمين.

 

يُرجى من الذين يَحصلون على نعم بشفاعة الطوباويين المسابكيين

أن يبادروا إلى إعلام أسقف أبرشيتهم


 

إستشهد الإخوة الثلاثة فرنسيس وعبد المعطي ورفائيل مسابكي الموارنة مع ثمانية فرنسيسكانيين، لأجل إيمانهِم المسيحي في 10 تموز 1860 في دير الآباء الفرنسيسكانيين في دمشق، وطوَّبَهم قداسة البابا بيوس الحادي عشر، في 10 تشرين الأول 1926.

 

فرنسيس: أبٌ لثمانية أولاد وصاحب ثروة واسعة وشخصية قويّة، نجح في عملِه. أحبَّهُ وقدَّرهُ الجميع، مسيحيون ومسلمون،لإستقامته وسخائه ونقاوة قلبه. تَعلق بصلاةِ الوردية واشترك في ثوب الكرمل إكراماً للعذراء مريم. جاوز السبعين من العمر. من أقواله: الصلاة أهم من كسب المال.

 

عبد المعطي: أبٌ لخمسة أولاد. رجلُ إيمان، إمتاز بالتزامِه المسيحي وتقواه ودماثة الأخلاق.صرف حياته في تدريس الأولاد في مدرسة الفرنسيين. كام يزور القربان المقدس يومياً ويصوم الأصوام المطلوبة.شدَّدَ في تعاليمِه على عبادة الله وتجنب الخطيئة وعيش التضحية. قبل استشهاده بساعاتٍ معدودة، جمعَ تلاميذه وشرح لهم أهمية نِعمة الإستشهاد وقوّى عزمَهم عليه. ناهز عمره السبعين.

 

رفائيل: لم يتزوج واغتنى بالله وبحبه له وللقريب. ثابر على غرار شقيقه على الصلاة والعبادة طوال حياته. أَحبَّ مريم زم الله محبة بنوية. ناهز عمره الخمسين.

 

إذاً، كان الأخوة المسابكيون من عامة مجتمعهم. تميزوا بتمسُّكهم بإيمانِهِم وتقواهم. ذهبتْ بهم أمانتهم للربِّ حتى الإستشهاد إذ أنهم آثروا حبه على ثروة الدنيا.

 

إستشهادهم

لما شعر المسيحيون الموارنة في دمشق أن بعض المتطرفين أرادوا قتلهم، إلتجأ عدد منهم إلى دير الفرنسيسكان وإجتمعوا في الكنيسة يُصلّون. فدخل عليهم قومٌ من اللذين يُلاحقونهم وقتلوا ثمانية رهبان فرنسيسكان. ثم قالوا لفرنسيس الذي كان جاثياً زمام تمثال العذراء مريم: "أرسلنا الوالي لنخلصك أنت وإخوتك وعيالك وكل مَن يَلوذُ بك شرط أن تنكر إيمانك". أجابهم: "يستطيع الوالي أخذ مالي، أما إيماني فلا يقدر أحد أن ينزعه مني". وعاد إلى صلاتِه فقتلوه. ونال شقيقاه النصيب نفسه لأنهما رفضا، هما أيضاً، أن يُنكرا إيمانهم.

ولم يصيروا قديسين عند ساعة الاستشهاد المؤلمة فقط بل كانوا متصفين بالقداسة طيلة حياتهم كلها.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Source : “The Mystery of death-life in the Maronite Catholic Church” by Nadim Abou Zeid, submitted in part fulfilment of the requirements for the degree of “Master of Theology” with specialisation in Christian spirituality, at the University of South Africa ; Supervisor : prof. C.E.T. Kourie, Joint Supervisor : prof. J.S. Krüger, November 2001.

 

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 12:16

John Henry Newman

1801-1890

 



"Domine dirige nos"

"Seigneur, guide-nous"




Prière pour la canonisation du

  Bienheureux Cardinal John Henry Newman


Père Éternel, Vous avez conduit John Henry Newman pour suivre la douce lumière de la Vérité, et il a docilement répondu à Vos appels célestes, quel qu’en fût le prix. Comme écrivain, prédicateur, conseiller et éducateur, comme pasteur, Oratorien et serviteur des pauvres, il a œuvré à la construction de Votre Royaume.

Par Votre Vicaire sur la Terre, accordez-nous de pouvoir entendre ces mots : « Bravo ô toi, bon et fidèle serviteur, entre dans la famille des saints canonisés ! »

Puissiez-Vous manifester la puissance d’intercession de Votre Serviteur en exauçant de façon éclatante les prières des fidèles à travers le monde. Nous prions en particulier pour nos intentions en son nom et au Nom de Jésus-Christ, Votre Fils, notre Seigneur. Amen.


Prière traduite de l'anglais.


Devise du Cardinal Newman : "Cor ad Cor loquitur"

Le Coeur parlant au Coeur



Le pape Benoît XVI a approuvé la guérison du diacre Jack Sullivan en 2001 comme miracle obtenu par l’intercession du Vénérable Serviteur de Dieu John Henry Newman.

Le Cardinal John Henry Newman a été béatifié le dimanche 19 septembre 2010 par le Pape Benoît XVI à Birmingham (Angleterre).



Prières du Cardinal John Henry Newman


1. Je t’adore, ô mon Dieu, avec Thomas ; et si, comme lui, j’ai péché par manque de foi, je t’adore d’autant plus. Je t’adore comme le Seul Être adorable, je t’adore comme étant plus glorieux dans tes humiliations, lorsque les hommes te méprisaient, que lorsque les anges t’adoraient. Deus meus et omnia. « Mon Dieu et mon tout. » Te posséder, c’est posséder tout ce que je puis posséder. Ô Père éternel, fais-moi don de toi. Je n’aurais pas osé formuler une requête aussi hardie (c’eût été de la présomption) si tu ne m’y avais pas exhorté. Tu m’as inspiré ces paroles, tu me les as mises dans la bouche, tu as revêtu ma nature, tu es devenu mon Frère, tu es mort comme meurent les autres hommes, quoique dans une bien plus grande amertume, au point qu’au lieu de te regarder de loin et craintivement, je puis avec confiance m’approcher de toi. Tu me parles comme tu as parlé à Thomas, et tu m’invites à m’attacher à toi. Mon Dieu et mon tout, que pourrais-je ajouter, dussé-je parler pendant toute l’éternité ! Quand je te possède, je suis plein, je regorge et je déborde ; mais sans toi, je ne puis rien - je languis, me dissous et péris. Mon Seigneur et mon Dieu, mon Dieu et mon tout, fais-moi le don de ta divinité et de rien d’autre.

2. Thomas s’est approché de toi et a touché tes vénérables plaies. Quand viendra le jour où il me sera permis de les voir et de les baiser avec mes yeux et mes lèvres de chair ? Ô quel jour que celui où, entièrement purifié de toute impu­reté et de tout péché, je pourrai m’approcher de mon Dieu incarné dans son palais de lumière ! Ô quel matin que celui où, en ayant fini avec les peines du purgatoire, je te verrai pour la première fois avec ces yeux qui sont les miens, où je verrai ton visage, où je contemplerai sans trembler tes yeux et tes lèvres, avant de m’agenouiller avec joie pour baiser tes pieds, et être accueilli dans tes bras. Ô mon unique et véritable Amant, l’unique Amant de mon âme, je veux maintenant t’aimer afin de pouvoir t’aimer alors et pour toujours. Quel jour que ce long jour sans fin, que ce long jour de l’éternité où je serai si dissemblable de l’être que je suis maintenant, avec ce corps mortel et la distraction de dix mille pensées dont chacune me tient éloigné du ciel. Ô mon Seigneur, quel jour que celui où j’en aurai fini une fois pour toutes avec le péché, tant véniel que mortel, et que je me tiendrai, parfait et acceptable à tes yeux, capable de supporter ta présence, capable d’affronter le pur regard des anges et des archanges dont je serai envi­ronné !

3. Ô mon Dieu, quoique indigne encore de te voir ou de te toucher, je ne cesserai jamais de m’approcher de toi ni de désirer ce qui ne m’est pas encore donné dans sa pléni­tude. Ô mon Sauveur, tu seras mon seul Dieu ! Je n’aurai pas d’autre Seigneur que toi. Je briserai en morceaux toutes les idoles qui dans mon cœur rivalisent avec toi. Je n’aurai que Jésus et Jésus crucifié. Ma vie sera de te prier, de m’offrir à toi, de t’avoir toujours devant les yeux, de t’adorer dans ton Saint Sacrifice, et de m’abandonner à toi dans la Sainte Communion.


John Henry Newman, "Méditations sur la Doctrine Chrétienne", Ad Solem 2000, pages 77-79.


 

1. Je t’adore, mon Dieu, pour avoir doté de fins et de moyens tous les êtres que tu as créés. Tu as créé toutes choses en vue d’une fin qui lui est propre, et c’est vers elle que tu les conduis. La fin que tu as assignée à l’homme en le créant, c’est de t’adorer et de te servir - adoration et service qui feraient son bonheur et lui vaudraient (âme et corps) une éternité bienheureuse auprès de toi. Et tu as pourvu à cette fin, et ce pour chaque être humain. Ta main et ton œil sont posés sur nous, comme sur la création animale. Tu maintiens en vie tout ce qui existe et tu diriges tout être vers sa fin appropriée. Il n’y a pas un reptile, un insecte, que tu ne voies et ne fasses vivre le temps qu’il doit durer. Le pécheur, l’athée, l’idolâtre, le blasphémateur, tu les conserves en vie afin qu’ils puissent se repentir. Tu prends soin de chacun des êtres que tu as créés, comme s’il était unique au monde. Car tu peux voir chacun d’entre eux à tout moment, dans cette vie mortelle, et tu les aimes tous, et tu t’occupes de chacun d’entre eux pour lui-même, dans toute la plénitude de tes attributs. Mon Dieu, j’aime à te contempler, j’aime à t’adorer, toi le merveilleux artisan de toutes choses chaque jour et en tout lieu.

2. Tous les actes de ta Providence sont des actes d’amour. Si tu nous envoies le malheur, c’est par amour. Tous les maux du monde physique sont soit les agents du bien de tes créatures, soit les inévitables ministres de ce bien. Et toi tu tournes ce mal en bien. Tu frappes de malheurs les hommes afin de les amener à se repentir, d’accroître leur vertu et de leur faire acquérir un plus grand bien dans le monde à venir. Rien n’est fait en vain, tout tend gracieuse­ment vers sa fin. Tu envoies le châtiment, mais dans ta colère tu demeures miséricordieux. Même ta justice, quand elle frappe le pécheur impénitent qui a épuisé le trésor de tes grâces, est une miséricorde pour autrui, qu’elle agisse comme un avertissement, ou qu’elle le sauve de la contamination. Je reconnais avec une foi ferme et entière, ô Seigneur, la sagesse et la bonté de ta Providence, jusque dans tes inscrutables jugements et dans tes incompréhensibles décrets.

3. Ô mon Dieu, ma vie tout entière n’a été qu’une longue suite de grâces et de bénédictions. Je n’ai pas besoin de croire, car j’ai de longue date l’expérience de ce que ta Providence a fait pour moi, malgré mes indignités. Année après année, tu m’as porté - tu as ôté les obstacles de mon chemin, tu m’as relevé quand je tombais, tu m’as désaltéré quand j’avais soif, tu m’as supporté, tu m’as dirigé, tu m’as soutenu. Oh ! ne m’abandonne pas quand mes forces me manquent. Mais je sais que tu ne m’abandonneras jamais. Je puis en toute assurance me reposer sur toi. Pécheur que je suis, si je te reste fidèle, jusqu’à la fin, tu me resteras surabon­damment fidèle. Je puis m’appuyer sur ton bras ; je puis m’endormir sur ton sein. Accrois seulement en moi cette vraie loyauté qui m’attache à toi, et qui est le lien de l’alliance contractée entre toi et moi, et la garantie pour mon cœur et pour ma conscience que toi, le Dieu suprême, tu ne m’abandonneras pas, moi le plus misérable et le plus chétif de tes enfants.


John Henry Newman, "Méditations sur la Doctrine Chrétienne", Ad Solem 2000, pages 139-141.


 

 

(1) Les souffrances mentales de Notre Seigneur


1. Quand il eut achevé tous ses discours (Matthieu 26, 1), Jésus dit :

« Le Fils de l’Homme sera livré pour être cru­cifié. » Comme une armée se range en ordre de bataille, comme des marins, avant le combat, dégagent les ponts, comme des mourants rédigent leur testament avant de se tourner vers Dieu, de même Notre Seigneur, ayant résumé et achevé son enseignement, entra dans sa passion. Puis, il leva de sa propre volonté la défense qu’il avait faite à Satan de s’approcher de lui, et laissa entrer dans son cœur toutes les tentations auxquelles sont sujets les hommes. Aussitôt Satan, qui attendait, saisit son moment.

2. Murmures et critiques se répandirent parmi les disciples. La pensée de sa mort était devant lui, et il y pensait ainsi qu’à sa sépulture. Une femme s’approcha de lui et répandit un parfum sur sa tête sacrée. Ce geste suscita un sentiment de tendresse dans son âme très pure. C’était un signe de sympathie muette, et tous ceux qui étaient réunis dans la pièce en ressentirent la douceur. Mais ce climat fut bruta­lement altéré par la voix du traître qui pour la première fois donnait cours à la dureté et à la secrète malice de son cœur. Ut quid perditio haec ? « A quoi bon cette perte ? » Le mauvais intendant croit-il pouvoir se faire pardonner ses propres larcins en lésinant sur les honneurs dus à son maître ? C’est ainsi que la douce et calme harmonie du festin de Béthanie est troublée par une discorde : l’aigre méconten­tement et la méfiance s’installent, car le démon est à l’œuvre.

3. Judas, ayant montré ce qu’il était, se dépêcha d’accom­plir sa mauvaise action. Il alla trouver les principaux parmi les prêtres à qui il proposa de livrer son Seigneur pour une somme d’argent. Notre Seigneur vit tout ce qui se passait dans le cœur de Judas ; il vit Satan frapper à la porte de son cœur et y être admis comme un hôte attendu, honoré et chéri. Il le vit aller trouver les prêtres et entendit la conver­sation qui s’engagea entre eux. Il avait toujours su, en vertu de sa prescience, que Judas le trahirait ; mais c’est une chose que de prévoir le coup qui nous sera porté et c’en est une autre que de le ressentir au moment où il s’abat sur nous. Notre Seigneur ressentit alors et, si j’ose dire, s’autorisa à ressentir toute la cruauté de l’ingratitude dont il était la vic­time. Il avait traité Judas comme l’un de ses plus proches amis ; il lui avait donné des preuves de la plus étroite intimité. Il en avait fait son trésorier ainsi que celui de ses disciples. Il lui avait conféré le pouvoir d’accomplir des miracles. Il l’avait initié à la connaissance des mystères du royaume des cieux. II l’avait envoyé prêcher et avait fait de lui l’un de ses représentants spéciaux, au point qu’on jugeait le Maître par la conduite de son serviteur. Un païen, frappé par son ami, s’est exclamé : « Et tu Brute ! » Quel sentiment de désolation un tel acte d’ingratitude ne doit-il pas nous inspirer ! Dieu, qui de notre part rencontre continuellement l’ingratitude, ne peut l’éprouver de par sa Nature. Aussi a-t-il pris un cœur humain afin d’en éprouver toute l’amertume. Et maintenant, mon Dieu, ne ressens-tu pas, quoiqu’au ciel, l’ingratitude que je te témoigne ?

4. Je vois la figure d’un homme, jeune ou vieux, je ne saurais dire. Il a peut-être cinquante ou trente ans. Tantôt il a l’air plus âgé, tantôt moins. Son visage est comme une énigme que je n’arrive pas à déchiffrer. Puisqu’il porte tous les fardeaux, peut-être porte-t-il aussi celui de la vieillesse. Mais le fait est que son visage est à la fois très vénérable et très enfantin, très serein, très doux, très modeste, rayonnant de sainteté, d’amour et de bonté. Ses yeux me captivent et émeuvent mon cœur. Son souffle est parfumé et me trans­porte hors de moi-même. Oh, je ne pourrai jamais détacher mes yeux de ce visage, jamais.

5. Et tout à coup je vois quelqu’un s’approcher de lui, lever la main et frapper rudement son visage. C’est une main forte, la main d’un homme rude, et peut-être tient-elle un objet en fer. Mais celui qui connaît toutes choses passées et futures n’a pu être surpris par ce geste, quelque soudain qu’il ait été ; aussi ne montre-t-il aucun signe de ressenti­ment, et reste calme et grave comme avant, mais l’expression de son visage en est altérée ; on y voit une meurtrissure et bientôt ce visage tout de grâce m’est caché par les marques de cet affront, comme si un nuage l’avait enveloppé.

6. Une main s’est levée contre le visage du Christ. À qui appartenait cette main ? Ma conscience me dit : « Tu es cet homme. » J’espère que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Mais, mon âme, contemple ce fait épouvantable. Représente-toi le Christ devant toi, et imagine que tu lèves la main sur lui pour le frapper ! Ne diras-tu pas : « C’est impossible, je ne pourrais pas faire ce geste. » Et cependant tu l’as fait. Chaque fois que tu as péché volontairement, tu l’as fait. Il est au-delà de la douleur désormais ; mais tu l’as néanmoins frappé ; et si tu l’avais fait aux jours de sa chair, il aurait senti la douleur. Fouille ta mémoire, et rappelle-toi le moment, le jour, l’heure où, en commettant volontairement un péché mortel, en se gaussant des choses sacrées, en proférant des impiétés, en le haïssant, lui ton Frère, en te livrant à des actes impurs, en fermant tes oreilles à la voix de Dieu, ou de quelque autre manière (démoniaque, tu le sais) que ce soit, tu as frappé le Très-Saint.

Ô Seigneur meurtri, que puis-je dire ? J’ai péché contre toi, mon frère ; et je descendrai dans un morne désespoir, si tu ne me relèves pas. Je ne puis te regarder ; je fuis ta présence ; je cache mon visage dans mes mains ; je me pros­terne à terre. Satan me terrassera si tu n’as pas pitié. Il est douloureux de me retourner vers toi ; mais tourne-moi, toi, et je serai ainsi tourné. Te regarder, toi le Très-Saint, me regarder moi si vil, quel purgatoire ; mais encore une fois oblige-moi à te regarder, toi que j’ai blessé si incompréhensiblement, car ta face est ma seule vie, mon seul espoir, et je serai guéri si je puis te regarder, ô toi que j’ai meurtri. Aussi je me tourne vers toi ; je te regarde à nouveau ; et j’endure la douleur afin d’être purifié.

Ô mon Dieu, comment puis-je te fixer quand je pense à mon ingratitude, si coutumière, si profondément ancrée en moi qu’elle semble indéracinable, tellement elle va croissant ! Jour après jour tu me combles de tes faveurs et me nourris de ta chair, comme tu fis pour Judas ; et, loin d’en profiter, je suis même incapable de t’en remercier sur le moment. Seigneur, combien de temps encore ? Quand serai-je libéré de cette terrible, de cette fatale captivité ? Celui qui fit de Judas sa proie a prise sur moi dans mon vieil âge, et je ne puis lui échapper. C’est la même chose jour après jour. Quand m’accorderas-tu une grâce encore plus grande que celles que tu m’as déjà accordées : la grâce de profiter de celles que tu m’as données ? Quand m’accorderas-tu ta grâce efficace, celle qui seule peut rendre vie et vigueur à cette âme misérable, stérile, agonisante, qui est la mienne ? Mon Dieu, j’ignore de quelle manière je puis te blesser dans ton état glorifié, mais je sais que chaque nouveau péché, chaque nouvelle ingratitude que je commets actuellement représente l’un des coups qui te frappèrent dans ta passion. Oh, fais que ma part prise à tes souffrances passées soit aussi minime que possible. Les jours suivent les jours et je découvre à chaque nouveau péché qu’elle fut plus grande que je veux bien me l’avouer, ô stupeur ! Me laisseras-tu croire que j’ai augmenté la somme de tes souffrances, souffrances du corps ou de l’âme ? Oh non. Mon Dieu, qui me tirera de cette captivité ? Ô Marie, priez pour moi. Philippe, prie pour moi, quoique je ne mérite pas ta pitié.




(3) Les souffrances corporelles de Notre Seigneur


1. Les douleurs corporelles du Christ furent plus grandes que celles de n’importe quel martyr, car il les voulut telles. Le degré de souffrance ressenti par un corps dépend de la nature de l’esprit vivant qui l’habite. Les plantes ne ressentent rien, car en elles n’habite aucun esprit vivant. Les bêtes ressentent la douleur selon le degré d’intelligence dont elles sont pourvues. L’homme a plus de sensibilité que la bête, parce qu’il a une âme ; l’âme du Christ possédait une plus grande sensibilité que celle des autres hommes, parce que son âme était exaltée par son union hypostatique avec le Verbe de Dieu. Et de même que l’homme ressent la douleur physique avec plus d’intensité que la bête, de même le Christ la ressentait-il plus vivement que l’homme.

2. C’est un soulagement pour ceux qui souffrent que d’avoir l’esprit distrait. C’est ainsi que les soldats sur le champ de bataille ignorent souvent quand ils sont blessés. Les personnes atteintes d’une fièvre violente semblent beau­coup souffrir ; mais quand plus tard on les interroge, elles ne se souviennent que d’un malaise général et d’une agitation. L’excitation et l’enthousiasme sont de grands adoucissements de la douleur physique ; c’est ainsi que les sauvages meurent au milieu des tourments sur le bûcher, en chantant ; il s’agit là d’une sorte d’ivresse mentale. De même une douleur instantanée est-elle relativement supportable ; c’est la conti­nuation de la douleur qui fait tant souffrir. Et si nous n’avions aucun souvenir de la douleur que nous avons ressentie il y a une minute, et que nous souffrions à nouveau dans le moment présent, nous supporterions plus facilement la douleur ; mais ce qui rend le second choc douloureux, c’est qu’il y en a eu un premier, et ce qui rend le troisième encore plus douloureux, c’est qu’il y en a eu un premier et un second ; la douleur semble s’aggraver du fait qu’elle est prolongée. Or le Christ a souffert, non dans le délire ou la fièvre, ni même par inadvertance, mais comme quelqu’un qui affronte la douleur et qui la regarde en face ! Il se l’est pour ainsi dire incorporée, et l’a comme épousée, souffrant tout ce qu’il souffrit avec une conscience parfaite de ses souffrances.

3. Le Christ n’a pas voulu boire le calice qui lui était offert comme on boit une drogue pour engourdir son esprit. Il l’a en quelque sorte savouré jusqu’à la lie. Son âme était si concentrée sur ses douleurs que rien n’eût pu l’en distraire ; il a souffert non passivement mais activement, et dans cha­cune de ses souffrances étaient comme ramassées toutes ses souffrances passées et à venir ; et tout ce qu’il avait souffert et tout ce qu’il allait souffrir aggravaient pour ainsi dire ce qu’il était en train de souffrir. Cependant, son âme était calme, sobre, tranquille, au point de paraître passive et de porter en elle l’entier fardeau de la douleur, sans avoir le pouvoir de le rejeter. Le sentiment de son innocence et la conscience que ses souffrances auraient une fin auraient pu, semble-t-il, le réconforter ; mais il repoussa le réconfort et détourna ses pensées de ces adoucissements afin de se livrer tout entier à la souffrance.

Ô mon Dieu et Sauveur, toi qui as voulu souffrir pour moi avec une conscience si parfaite, si aiguë, si précise, si entière, si courageuse de la souffrance, fais qu’une parcelle de ton calme m’aide à la supporter, si jamais je dois moi aussi en éprouver les affres. Obtiens pour moi cette grâce, ô Vierge Marie, toi qui vis souffrir ton Fils et qui souffris avec lui, afin que lorsque je souffrirai, je puisse associer mes souffrances aux siennes et aux tiennes, et que grâce à sa Passion, à tes mérites et à ceux de tous les Saints, elles puissent, étant l’expiation de mes péchés, me procurer la vie éternelle.

4. Les souffrances de Notre Seigneur ne furent si grandes que parce que son âme était dans l’angoisse. Ce qui le montre, c’est que son âme commença de souffrir avant qu’il ne souffrît dans sa chair, comme nous le voyons au jardin d’agonie. La première angoisse que ressentit son corps ne vint pas de l’extérieur - elle ne fut pas due aux verges, aux épines ou aux clous -, mais de son âme. Son âme est « triste jusqu’à la mort ». L’angoisse était telle qu’elle fit pour ainsi dire sauter les vannes de son corps ; et les flots d’un autre déluge brisèrent les fenêtres du ciel. Le sang, jailli de son cœur tourmenté, se fraya de toutes parts un chemin, se distribuant en mille ruisselets, remplissant ses pores et finissant par suer sur sa peau en grosses gouttes, qui tombaient lourdement sur le sol.

5. Il demeura dans cette mort vivante depuis le moment de son agonie dans le jardin ; et sa dernière agonie vint de son âme comme l’était venue la première. Les verges et la croix qui n’avaient pas commencé ses souffrances ne les terminèrent pas non plus. Ce fut l’agonie de son âme, et non celle de son corps, qui fut la cause de sa mort. Ses bourreaux furent surpris d’entendre qu’il était mort. Comment mourut-il donc ? Ce cœur tourmenté, agonisant qui, au commence­ment, s’était soulagé dans l’émission de sang et l’éclatement de ses pores, finit par se briser. Il se brisa et il mourut. Il se serait brisé tout de suite s’il ne l’en avait pas empêché. Le moment était enfin venu. Il proféra le mot et son cœur se rompit.

6. Ô cœur tourmenté, ce fut l’amour, et le chagrin et la crainte qui te brisèrent. Ce fut le spectacle du péché humain, ce fut l’impression qu’il produisit sur toi ; ce fut le zèle de la gloire de Dieu, l’horreur de voir le péché t’environner, d’en respirer l’odeur écœurante et suffocante, le dégoût, la honte, la répugnance et la révolte qu’il suscita en toi, la pitié que t’inspirèrent les âmes qu’il a précipitées en enfer - c’est à tous ces sentiments mêlés que tu t’abandonnas. Tu t’assu­jettis à leurs pouvoirs, et ils te donnèrent la mort. Ce cœur résolu, noble, généreux, tendre et pur, fut tué par le péché.

Ô très tendre et très doux Seigneur Jésus, quand est-ce que mon cœur recevra une portion de tes perfections ? Quand est-ce que mon cœur dur et pierreux, fier et froid, impur, étroit, égoïste, mécréant, quand sera-t-il, une fois fondu, rendu enfin conforme au tien ? Apprends-moi à te contempler afin que je puisse te ressembler et t’aimer sin­cèrement et simplement comme tu m’as aimé.

 


(4) Tout est consommé


1. Nous en avons fini maintenant, ô Seigneur, toi de tes souffrances, et nous de nos humiliations. Nous t’avons suivi depuis ton jeûne dans le désert jusqu’à ta mort sur la Croix. Pendant quarante jours nous avons fait profession de faire pénitence. Le temps a été long et il a été court ; mais, long ou court, il est maintenant derrière nous. Il est passé, et nous sommes contents qu’il le soit ; c’est un soulagement et une libération. Nous te remercions qu’il soit terminé. Nous te remercions pour ce temps d’épreuves, et nous te remer­cions encore plus pour ce temps de fête vers lequel nous tournons maintenant nos regards. Pardonne nos imperfections en temps de Carême et récompense-nous à Pâques.

2. Nous avons en vérité fait très peu de choses pour toi, ô Seigneur. Nous nous remémorons notre distraction et notre lassitude ; notre aversion à nous mortifier quand nous n’avions pas l’excuse de la maladie ; notre répugnance à prier et à méditer ; le désordre de notre esprit, notre moro­sité, notre paresse. Cependant certains d’entre nous ont peut-être fait quelque chose pour toi. Regarde-nous comme un tout, ô Seigneur, regarde-nous comme une communauté, et permets que ce que certains ont fait intercède pour nous tous.

3. Ô Seigneur, le dénouement est proche. Nous sommes conscients de notre langueur et de notre tiédeur ; nous ne méritons pas de nous réjouir à Pâques, et cependant nous ne pouvons pas nous en empêcher. Nous nous réjouissons plus en toi que ne le justifie notre humiliation passée ; puisse cependant cette joie même être sa propre justification. Oh ! témoigne-nous de l’indulgence par les mérites de ta toute-puissante Passion, et par les mérites de tes saints. Accepte-nous comme ton petit troupeau, nous qui vivons dans un pays déchu, occupés de petites choses, et dans un siècle où la foi et l’amour sont rares. Aie pitié de nous, épargne-nous et donne-nous la paix.

Ô mon Sauveur, dans le tombeau maintenant mais qui demain ressusciteras, tu as payé le prix ; c’est fait - c’est assuré - consummatum est. Accomplis en nous ta résurrection, et de même que tu nous as rachetés, réclame-nous, prends posses­sion de nous, fais-nous tiens.


John Henry Newman, "Méditations sur la Doctrine Chrétienne", Ad Solem 2000, pages 33-37, 48-52.


 


N.B. : Le 14 septembre 2010, le "Catholic News Service" (CNS), annonce un 2ème miracle du Cardinal Newman. En effet, un bébé anglais, sévèrement déformé dans le diagnostic prénatal, est né parfaitement normal, après que la mère de l'enfant, une fervente catholique, a demandé un miracle en priant le Cardinal John Henry Newman.

 




 

Prayer for the Canonization of

Blessed John Henry Newman


Eternal Father, You led John Henry Newman to follow the kindly light of Truth, and he obediently responded to your heavenly calls at any cost. As writer, preacher, counsellor and educator, as pastor, Oratorian, and servant of the poor he laboured to build up your Kingdom.

Grant that through your Vicar on Earth we may hear the words, ‘Well done, thou good and faithful servant, enter into the company of the canonized saints.’

May you manifest your Servant’s power of intercession by even extraordinary answers to the prayers of the faithful throughout the world. We pray particularly for our intentions in his name and in the name of Jesus Christ your Son our Lord. Amen.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéos ktotv.com

 

Messe de béatification du Cardinal Newman et Angélus

 

"La Foi prise au mot" : Cardinal Newman (03/10/2010)

 

Veillée de prière pour la béatification du Cardinal Newman

 

"Églises du monde" : Grande-Bretagne

 

"La Foi prise au Mot" : Newman (17/02/2008)

 

 

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 12:42

Sainte Mary Helen MacKillop

Mother Mary of the Cross

1842-1909

Cofondatrice des Sœurs de Saint-Joseph du Sacré-Cœur

avec le  Père Julian Edmund Tenison-Woods





Prière pour la canonisation de la

Bienheureuse Mary MacKillop


Ô Dieu très Aimant, nous Vous remercions pour

l’exemple de la Bienheureuse Mary MacKillop

qui, en vivant selon l’Évangile,

a témoigné de la dignité humaine en chaque personne.

Elle a fait face aux défis de la vie avec Foi et courage.

Nous prions par son intercession pour nos besoins

(exprimez votre demande).

Faites que sa sainteté soit bientôt reconnue par l’Église universelle.

Nous Vous adressons cette prière par Jésus notre Seigneur.

Amen.


Prière traduite de l’anglais.

 

 

Mary Mackillop a été canonisée à Rome le 17 octobre 2010 







Prayer to Blessed Mary MacKillop


Most loving God,

We thank you for the example

of Blessed Mary MacKillop,

who in her living of the Gospel

witnessed to the human dignity

of each person.

She faced life's challenges with

faith and courage.

We pray through her intercession

for our needs........

May her holiness soon be

acknowledged by the

universal Church.

We make this prayer through

Jesus the Lord.

Amen.

 

 Video: Saint Mary MacKillop was Canonised on October 17

at St Peter's Basilica, Rome


Father Julian Edmund Tenison-Woods

1832-1889




Prayer to Blessed Mary MacKillop in Africaans, Arabic, Armenian, Chinese, Croatian, Czech, Dutch, English, Fijian, French, Gaelic, German, Greek, Hungarian, Indonesian, Italian, Japanese, Khmer, Korean, Maltese, Maori, Polish, Portuguese, Russian, Samoan, Sinhalese, Slovak, Spanish, Swahili, Tagalog, Tetun, Tongan, Ukranian, Vietnamese

 


Father Julian Edmund Tenison-Woods

Cofounder with Blessed Mary MacKillop

of the Sisters of St Joseph of the Sacred Heart

 


7-day prayer to Blessed Mary MacKillop



Litany of Mary MacKillop


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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 10:15

Rafael Arnáiz Barón

Frère Marie-Raphaël

né à Burgos le 9 avril 1911

mort au Monastère de San Isidro,

Dueñas, Palencia, le 26 avril 1938





Prière à Saint-Raphaël Arnáiz Barón

canonisé le 11 octobre 2009


Seigneur Tout-Puissant, qui glorifies les humbles et abats les orgueilleux, nous Te supplions : par la Gloire de Ton Saint Nom, exalte la mémoire de Ton Serviteur Raphaël, en nous accordant la Grâce que nous Te demandons par son intercession (précisez votre demande), lui qui vécut et mourut pour Te glorifier, Seigneur, Toi qui vis et règnes avec le Fils et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père, Je Crois en Dieu et Salve Regina.


Prière traduite de l’espagnol.

 

 

 

 

 

 

 


Novena a San Rafael Arnáiz Barón

Fray María Rafael




DÍA PRIMERO


¡Qué grande es Dios! A ti te da el Señor en mí un hermano, y a mí me da en ti un alma a quien ayudar para que practique esa caridad que Jesús nos ha enseñado: "Amaos los unos a los otros como Yo os he amado". ¡Qué consuelo tan grande, es verse amado por Cristo y en Cristo, sobre todo cuando estamos en desolación, y el Señor nos da una prueba! Besa con cariño inmenso la mano bendita de Dios, que da la salud cuando quiere y la quita cuando le place.

En mis oraciones delante de la Virgen María, allí, bajo su manto, a Ella, de quien recibimos todo, le pido por ti. La Virgen María me atiende siempre cuando es bueno le que le pido.


Terminar con la oración final de todos los días.



DÍA SEGUNDO


No temas; el Señor me ha puesto en tu camino; para algo será... ¿Te puedo ayudar?; pues te ayudo: es un consuelo que el Señor me da, y muy grande. ¿Necesitas un apoyo material, quizás un consuelo humano?; pues sea: el Señor así lo ha dispuesto. No hay dolor que no tenga compensación en esta o en la otra vida, y que, en realidad, para ganar el Cielo se nos pide muy poco.

¡Cómo me consuela saber que has llorado a los pies de la Virgen! ¿Verdad que Ella consuela? Te aseguro que de la Virgen lo espero todo. ¡Si vieras!... ¡Es tan buena la Virgen! No hay pena que Ella no dulcifique, no hay alegría que Ella no santifique.


Terminar con la oración final de todos los días.



DÍA TERCERO


Si con sencillez me dices que yo puedo ayudarte, también sencillamente te diré que todo lo que soy y puedo lo tienes ya; me uno a tus oraciones. Muchas veces al pensar en el "Pedid y recibiréis" y en lo miserables que somos, incluso en el pedirle a Dios, me decía: "Señor, nada os pido"; pero en ese nada tan seco va encerrado todo lo que me podéis dar, y que yo no acierto a comprender. Como veis, Señor, nada os pido, y sin embargo os lo pido todo.

Con Jesús y María a mi lado lo puedo todo. ¡Sería todo tan fácil si acudiéramos a la Señora! A mí me ha sacado adelante en muchas ocasiones.


Terminar con la oración final de todos los días.



DÍA CUARTO


Dios me ha escuchado y me escucha; lo sé y lo veo... Sabía que Dios me quería, ¡pero podamos hacer algo: quisiera que a mi alrededor no hubiera más que almas que le amaran mucho. ¡Qué bueno es el Señor, qué sencillos sus caminos! Parece que está esperando que tengamos cualquier dificultad para alargarnos una mano y tendernos su ayuda. Te aseguro que es muy dulce abandonarse en manos de tan buen Padre.

Ama mucho a la Virgen, y esto te ayudará para amar a Dios. ¡Qué suave y dulce es consagrarse a Maria! A mí no me negó nada desde el primer día de mi vida religiosa.


Terminar con la oración final de todos los días.


 




DÍA QUINTO


Verdaderamente que vuestra situación es apurada, pero ten fe y confía: el Señor, cuando a El se le deja hacer, no hace las cosas a medias, y, o todo termina pronto, o lo arregla. ¡Qué más da, si es El el que lo dispone! Animo, querido hermano; no quieras aliviar tu sufrimiento, tampoco quieras aumentarlo, no quieras nada. ¡Qué bueno es tener que sufrir!... No te quiero quitar nada, pero estoy a tu lado en todo. Ya verás como todo se arregla..., y se arregla bien, estoy seguro.

Te aseguro que si acudiéramos siempre a María seria otra cosa de nosotros. A mí siempre me ha servido de mucho; casi todo se lo debo a Ella, hasta mi vocación. Ya verás como la Virgen os ha de arreglar vuestros asuntos, estoy seguro. Mira: tienes que ayudarme junto a Ella; más podrán dos que uno.


Terminar con la oración final de todos los días.



DÍA SEXTO


¡Bendito sea el Señor! ¡Qué cosas hace! Nosotros no sabemos; pero, aunque parece que desencadena sobre la Humanidad la cruz y el dolor, ¡qué suaves se hacen éstos cuando vemos que el Señor es el que lo hace! ¡Si vieras..., es tan agradable y tan dulce estar en las manos de Dios! No te apures, no llores ni te aflijas por "penas que pasan", y aunque no pasaran y en la cruz tuviéramos que estar hasta el fin del mundo, ¡es tan bueno Jesús y tanto nos ama!

Todo, absolutamente todo, en nuestra vida está en manos de María; de manera que no hay que preocuparse, que Ella lo arreglará todo: ponte en sus manos y confía.


Terminar con la oración final de todos los días.



DÍA SÉPTIMO


Pobre alma que sufres..., ¿buscas descanso? Ni en nada ni en nadie lo hallarás; cállate un poquito, busca un sitio en tu alma, muy oculto, muy silencioso, y en él pon un poco de amor a Jesús, y, ya verás, ni penas ni alegrías turbarán tu paz, y aun la espera se hace dulce, ¡Jesús en el alma! Todo, todo se arregla mirando a Jesús.

Todos, todos llevamos dentro algo que, después de Dios, sólo María puede comprender y puede consolar: ese algo es criatura, ese algo es necesidad humana, es cariño, a veces dolor, ese algo que Dios puso en nuestras almas, y que las criaturas no pueden llenar, para que así busquemos a María; a María, que fue Esposa, que fue Madre, que fue mujer. ¿Quién mejor que Ella para comprender, para ayudar, para consolar, para fortalecer?


Terminar con la oración final de todos los días.



DÍA OCTAVO


"Bienaventurados los que lloran", dijo Jesús en la tierra, a orillas del lago, y una turba de enfermos, tullidos, pobres y pecadores le seguían. Y yo creo que al posar en Jesús los ojos, teñidos antes por el llanto, ahora reían gozosos y bendecían sus lacras y sus miserias, que era lo que les unía a Jesús. Y Jesús curaba, y Jesús consolaba, y Jesús, el tierno Jesús, perdonaba.

La escena se repite; sólo que Jesús no está en persona en el lago Tiberíades, Jesús está en el Sagrario. Allí recibe a sus amigos, allí los consuela, los cura y los perdona. ¡Qué intimidad tan grande la de Jesús con los que lloran! ¡Benditas lágrimas, penas y enfermedades, que son nuestro tesoro!

¡Qué bueno y qué grande es Dios, que nos ofrece el corazón de María como si fuese el suyo! ¡Qué bien conoce nuestra miserias que nos pone ese puente... que es María!


Terminar con la oración final de todos los días.



DÍA NOVENO


Dios me lleva de la mano por un campo donde hay lágrimas, donde hay guerras, hay penas y miserias, santos y pecadores; me pone cerca de la Cruz y, enseñándome con la mirada todo eso, me dice: "Todo eso es mío, no lo desprecies; ama a las criaturas, que son mías". ¡Qué alegría tan grande es verse querido de Dios, contarse en el número de sus amigos, seguirle paso a paso en Jerusalén con los ojos fijos en su rostro!

Sólo puedo decirte que con la ayuda de María lo que podemos hacer es esperar. ¡Qué dulce es esperar para el que espera! ¡Qué dulce es esperar con los ojos cerrados y el corazón abierto! jQué dulce es esperar pensando en Dios y debajo del manto de María! Sí, querido hermano, "en sólo Dios tengo puesta mi esperanza", y esa esperanza es Maria".


Terminar con la oración final de todos los días.



ORACIÓN PARA TODOS LOS DÍAS :


Señor Omnipotente, que glorificas a los humildes y abates a los soberbios, te suplicamos por la gloria de tu Santo Nombre ensalces la memoria de tu Siervo Rafael, concediéndonos la gracia que te pedimos por intercesión del mismo, que vivió y murió para glorificarte a Ti, Señor, que con el Hijo y el Espíritu Santo vives y reinas por los siglos de los siglos. Amén.


Padrenuestro, Avemaría, Gloria, Credo y Salve.


Los textos de la novena proceden de los escritos del san Rafael Arnáiz.






São Rafael Arnáiz Barón, Irmão Maria Rafael



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